NOS TRACTS
8 Mars – la journée internationale pour les droits des femmes
MARS – LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LES DROITS DES FEMMES
La politique en faveur des droits des femmes s’est imposée, en France, comme une politique de l’égalité entre les sexes. Il ne s’agit pas de reconnaitre des droits spécifiques aux femmes mais, au contraire, de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes. Cela peut sembler évident, mais une société ne peut être libre et égalitaire tant que toutes les personnes ne sont pas libres et égales. Tant que les femmes n’auront pas les mêmes droits que les hommes, cette inégalité sera un problème qui concernera toute notre société.
DES PENSIONS DE RETRAITE PLUS FAIBLES
DES FEMMES TOUJOURS MOINS BIEN PAYÉES QUE LES HOMMES, C’EST UNE RÉALITÉ DANS LE MONDE DU TRAVAIL.
DES INQUIÉTUDES SUR L’ÉGALITÉ SALARIALE :
À titre d’exemple, le régime statutaire de rémunération des cheminots permet d’amortir, dans une certaine mesure, les écarts salariaux, grâce notamment à la vigilance des délégués de notation. Mais qu’en est il pour les cheminotes contractuelles ? L’opacité du système laisse à craindre qu’au sein de la SNCF les écarts se creusent ! La signature par la CFDT de l’accord de branche, qui prévoit un salaire minimum en fonction de la classe et de l’ancienneté, est un premier pas. Mais, le refus de la direction, depuis 2020 – date de la fin des recrutements au statut -de communiquer des éléments de rémunération et de promotion femmes / hommes par classe de contractuels interroge. De plus, l’opposition de la direction à la création de «commission contractuels» dans les CSE n’augure rien de bon.
La CFDT Cheminots restera vigilante au respect de l’égalité salariale et se battra pour obtenir des données permettant une réelle analyse de la situation et la correction des écarts constatés.
C’EST UNE RÉALITÉ. En France, le montant des pensions versées aux femmes est inférieur de 40% à celui versé aux hommes. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu’à 67 ans ( fin de décote) et pire encore, 40% d’entre elles, partent en retraite avec une pension incomplète.
En outre, les femmes avec leur carrières hachées, car amenées à se retirer de l’emploi pour prendre en charge les enfants, puis plus tard, un parent malade ou dépendant, sont doublement penalisées. Cela n’est pas acceplable.
LA RÉFORME ANNONCÉE DES RETRAITES VA CONTRAINDRE LES FEMMES À TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS, LA COMBATTRE C’EST AUSSI DÉFENDRE L’ÉGALITÉ FEMMES/ HOMMES.
ÉTAT DES LIEUX DU SEXISME EN FRANCE, UNE SITUATION INQUIÉTANTE:
« LE SEXISME NE RECULE PAS EN FRANCE».
Au contraire, certaines de ses manifestations les plus violentes s’aggravent, et les jeunes générations sont les plus touchées ». Tel est le constat inquiétant du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes qui vient de rendre son rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France.
Le Haut Conseil souligne notamment la persistance de clichés sexistes, de violences envers les femmes ou d’inégalité. Ainsi, le monde professionnel est jugé particulièrement sexiste : 23 % des femmes ont déjà vécu un écart de salaire avec un collègue homme et ce taux grimpe à 34 % pour les cadres, dont une sur cinq considère avoir déjà été discriminée au travail.
Le « sexisme ordinaire » ne faiblit pas lui non plus : 80 % des femmes déclarent avoir vécu des situations sexistes dans la rue et les transports, le foyer, ou le monde du travail. Plus inquiétant encore, les clichés sur la « masculinité » perdurent chez les jeunes hommes : 23 % des 25-34 ans considèrent qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter. Sur la même tranche d’âge, 20 % des hommes pensent qu’il faut se vanter de ses exploits sexuels auprès de ses amis pour être respecté dans la société.
Enfin, pour s’épargner des propos ou situations sexistes, les femmes adoptent des « conduites d’évitement » : 55 % d’entre elles renoncent ainsi à sortir et faire des activités seules et 52 % à s’habiller comme elles le souhaitent.
TOUTES LES FEMMES BÉNÉFICIERONT DU MICO* DE 1200 EUROS À LA RETRAITE: FAUX
*Minimum contributif retraite
Malgré les annonces du gouvernement, il faudra pour en bénéficier:
Avoir effectué une carrière complète
Avoir travaillé à taux plein
Avoir toutes ses annuités
CRISE DU LOGEMET: LES FEMMES PLUS VULNÉRABLES QUE LES HOMMES
Dans son rapport sur l’état du mal-logement en France, la Fondation Abbé Pierre s’est, pour la première fois, attachée à décrire en détail « le genre du mal-logement ». Les femmes y apparaissent plus touchées que les hommes par la crise du logement. En effet, alors que 20 % de la population subit de mauvaises conditions de logement, le taux atteint 40 % pour une femme célibataire avec un enfant et 59 % pour celles élevant seules au moins trois enfants.
Le rapport montre aussi combien les violences conjugales pèsent. Près de 40 % des femmes victimes demandant un hébergement d’urgence sont sans solution. Même sans violences, les séparations conjugales présentent un risque de « précarisation » pour les femmes car la rupture révèle les inégalités. Les femmes étant moins bien payées, plus souvent à temps partiel, moins souvent propriétaires que les hommes de leur logement.
C’EST POUR COMBATTRE CES INÉGALITÉS QUE LA CFDT CHEMINOTS EST PLEINEMENT ENGAGÉE POUR L’ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES AU TRAVAIL.
À TRAVERS SON RÉSEAU DE MILITANTES ET MILITANTS ET AVEC VOUS, LA CFDT CHEMINOTS CONTINUERA SA BATAILLE POUR DES DROITS NOUVEAUX ET L’ÉGALITÉ ENTRE TOUTES ET TOUS.