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NOS TRACTS

 USURE PROFESSIONELLE À RÉSEAU 

par | 27/12/23 | E-Tracts

 

 La CFDT s’engage pleinement dans les discussions visant à traiter l’usure professionnelle des agents de la SA Réseau. Elle a porté des revendications lors des bilatérales, issues de groupes de travail internes, et porte la nécessité de lutter contre l’usure professionnelle tout au long d’une carrière. La prise en compte de la pénibilité ne suffit pas, les changements doivent être plus ambitieux. 

 TOUS LES MÉTIERS DOIVENT ÊTRE TRAITÉS 

 La CFDT l’affirme : il n’est pas question de se contenter de traiter seulement une partie des métiers , tous sont soumis à des facteurs d’usure professionnelle. 

Maintenance et travaux avec chacun leurs particularités : voie, SE, télécoms, EALE, EIV…

 

La circulation pour lesquels les actions engagées ne sont pas suffisantes

Les directions techniques et territoriales dont les préoccupations sont particulières et trop souvent ignorées

La formation, en campus et en établissement

Les fonctions supports, essentielles à la production

Les personnels d’encadrement qui doivent être considérés avec leurs particularités au sein de réseau

La sphère horaire, de la Direction d’Attribution des Capacités (DAC) aux Bureaux Horaires (BH) et Guichets Opérationnels (GO)

LA CFDT NE SE CONTENTERA PAS D’UN TRAVAIL PARCELLAIRE ET VEILLE À CE QU’AUCUN MÉTIER NE SOIT OUBLIÉ   

DES SOLUTIONS EFFICACES ET NOVATRICES 

La CFDT exige que l’usure professionnelle ne se mesure pas seulement en rapport avec la pénibilité  liée à la nature des métiers exercés.

 

Si la pénibilité est sans aucun doute génératrice d’usure professionnelle, elle n’en est pas la seule responsable.

POUR LA CFDT, LES ACTIONS ENGAGÉES DOIVENT AUSSI PRENDRE EN COMPTE, ENTRE AUTRES :

Le traitement des irritants du quotidien

La qualité de vie au travail et l’ergonomie des postes et outils

La charge de travail et son adéquation avec les postes auxquels elle est attribuée

Le sens au travail doit être redonné 

Le choix des horaires  et régimes de travail doit permettre d’atténuer  les impacts de la pénibilité

Le partage des bonnes pratiques existantes, qui peinent à se généraliser

La valorisation des compétences par des parcours professionnels satisfaisant

L’arrêt  indispensable des réorganisations et des retours d’expérience objectifs sur celles déjà faites

Les effectifs doivent permettre une couverture optimale des postes pour stopper la sur-sollicitation des agents et Dpx, et réduire la charge des gestionnaires d’utilisation

Sur le rythme de travail 

Le travail de nuit et  de week-end a un impact indéniable sur l’usure professionnelle, s’il ne peut pas être évité, il doit donner lieu à de meilleures compensations en temps

 Les horaires décalés, lorsqu’ils sont indispensables, doivent être organisés de façon à avoir le moins d’impact possible sur l’organisme. Des études   scientifiques offrent des possibilités d’atténuation de la pénibilité horaire, la SA réseau doit s’en emparer

La programmation  doit permettre aux agents d’avoir de la visibilité sur leur utilisation

Les astreintes et les sorties qu’elles imposent doivent être mieux compensées en temps

Les adaptations  de régimes de travail (via article 49 ou horaires individualisés) doivent être actées lorsqu’elles répondent à une demande des agents et sont compatibles avec les nécessités de service

Sur le contexte métier   

Le manque d’effectifs doit être pallié en priorité 

La technicité  et les compétences doivent être valorisées 

Le reporting  doit être mesuré et son utilité rationalisée 

Les expositions à la pénibilité sont incessantes et doivent donner droit à des «souffles»

 

Sur l’évolution professionnelle  

Développer des métiers et postes de fin de carrière

Refaire des parcours professionnels et favoriser la mobilité géographique et fonctionnelle

Compenser et limiter les déplacements en formation pour en favoriser l’accès

 

Sur l’environnement digital  

Du matériel et du réseau qui fonctionnent

 Des applications plus conviviales, adaptées et développées en interne en tenant compte des réels besoins

Plus de prise en compte de l’ergonomie des postes en plus de celle des logiciels eux-mêmes

Des formations aux  outils qui permettent à chacun de se les approprier

 

Sur l’organisation du travail 

Mieux réfléchir aux charges de travail et la répartition des tâches, à l’utilité de chacune Adapter les horaires et organisations en fonction des besoins, y compris des agents, et limiter les parcours routiers

Inclure les temps de formations dans les programmation et/ou roulements

Permettre des temps d’échanges entre les agents des différents métiers

Sur l’environnement physique  

Travailler sur la qualité de vie au travail, qui est indispensable pour lutter contre l’usure professionelle.

Travailler sur les EPI, leur confort, leur adaptation en fonction des températures extérieures (dotation en vestes chauffantes, mise au contrat cadre de sous vêtements thermiques féminins, tenues HV adaptées aux canicules etc…)

 Traiter rapidement les irritants, notamment par les conseils d’atelier avec de vrais retours et de vrais moyens, y compris à la main des managers

Travailler sur les outils :  leur ergonomie, le bruit, la sécurité…

COMMENTAIRES CFDT :

 La CFDT déplore le report de la table ronde prévue le 12 décembre. 

Elle a été reportée par la SA Réseau, à la demande d’autres organisations syndicales. 

Pour la CFDT, ce report, à une date encore inconnue, retarde la mise en oeuvre des mesures qui seront décidées, au détriment des agents.

POUR LA CFDT IL EST INDISPENSABLE ET URGENT DE PORTER LES PRÉOCCUPATIONS ET REVENDICATIONS DES AGENTS DE LA SA RÉSEAU POUR Y RÉPONDRE

 

 

 

 

 

   

 

 

 

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