NOS TRACTS
USURE PROFESSIONELLE À RÉSEAU
La CFDT s’engage pleinement dans les discussions visant à traiter l’usure professionnelle des agents de la SA Réseau. Elle a porté des revendications lors des bilatérales, issues de groupes de travail internes, et porte la nécessité de lutter contre l’usure professionnelle tout au long d’une carrière. La prise en compte de la pénibilité ne suffit pas, les changements doivent être plus ambitieux.
TOUS LES MÉTIERS DOIVENT ÊTRE TRAITÉS
La CFDT l’affirme : il n’est pas question de se contenter de traiter seulement une partie des métiers , tous sont soumis à des facteurs d’usure professionnelle.
Maintenance et travaux avec chacun leurs particularités : voie, SE, télécoms, EALE, EIV…
La circulation pour lesquels les actions engagées ne sont pas suffisantes
Les directions techniques et territoriales dont les préoccupations sont particulières et trop souvent ignorées
La formation, en campus et en établissement
Les fonctions supports, essentielles à la production
Les personnels d’encadrement qui doivent être considérés avec leurs particularités au sein de réseau
La sphère horaire, de la Direction d’Attribution des Capacités (DAC) aux Bureaux Horaires (BH) et Guichets Opérationnels (GO)
LA CFDT NE SE CONTENTERA PAS D’UN TRAVAIL PARCELLAIRE ET VEILLE À CE QU’AUCUN MÉTIER NE SOIT OUBLIÉ
DES SOLUTIONS EFFICACES ET NOVATRICES
La CFDT exige que l’usure professionnelle ne se mesure pas seulement en rapport avec la pénibilité liée à la nature des métiers exercés.
Si la pénibilité est sans aucun doute génératrice d’usure professionnelle, elle n’en est pas la seule responsable.
POUR LA CFDT, LES ACTIONS ENGAGÉES DOIVENT AUSSI PRENDRE EN COMPTE, ENTRE AUTRES :
Le traitement des irritants du quotidien
La qualité de vie au travail et l’ergonomie des postes et outils
La charge de travail et son adéquation avec les postes auxquels elle est attribuée
Le sens au travail doit être redonné
Le choix des horaires et régimes de travail doit permettre d’atténuer les impacts de la pénibilité
Le partage des bonnes pratiques existantes, qui peinent à se généraliser
La valorisation des compétences par des parcours professionnels satisfaisant
L’arrêt indispensable des réorganisations et des retours d’expérience objectifs sur celles déjà faites
Les effectifs doivent permettre une couverture optimale des postes pour stopper la sur-sollicitation des agents et Dpx, et réduire la charge des gestionnaires d’utilisation
Sur le rythme de travail
Le travail de nuit et de week-end a un impact indéniable sur l’usure professionnelle, s’il ne peut pas être évité, il doit donner lieu à de meilleures compensations en temps
Les horaires décalés, lorsqu’ils sont indispensables, doivent être organisés de façon à avoir le moins d’impact possible sur l’organisme. Des études scientifiques offrent des possibilités d’atténuation de la pénibilité horaire, la SA réseau doit s’en emparer
La programmation doit permettre aux agents d’avoir de la visibilité sur leur utilisation
Les astreintes et les sorties qu’elles imposent doivent être mieux compensées en temps
Les adaptations de régimes de travail (via article 49 ou horaires individualisés) doivent être actées lorsqu’elles répondent à une demande des agents et sont compatibles avec les nécessités de service
Sur le contexte métier
Le manque d’effectifs doit être pallié en priorité
La technicité et les compétences doivent être valorisées
Le reporting doit être mesuré et son utilité rationalisée
Les expositions à la pénibilité sont incessantes et doivent donner droit à des «souffles»
Sur l’évolution professionnelle
Développer des métiers et postes de fin de carrière
Refaire des parcours professionnels et favoriser la mobilité géographique et fonctionnelle
Compenser et limiter les déplacements en formation pour en favoriser l’accès
Sur l’environnement digital
Du matériel et du réseau qui fonctionnent
Des applications plus conviviales, adaptées et développées en interne en tenant compte des réels besoins
Plus de prise en compte de l’ergonomie des postes en plus de celle des logiciels eux-mêmes
Des formations aux outils qui permettent à chacun de se les approprier
Sur l’organisation du travail
Mieux réfléchir aux charges de travail et la répartition des tâches, à l’utilité de chacune Adapter les horaires et organisations en fonction des besoins, y compris des agents, et limiter les parcours routiers
Inclure les temps de formations dans les programmation et/ou roulements
Permettre des temps d’échanges entre les agents des différents métiers
Sur l’environnement physique
Travailler sur la qualité de vie au travail, qui est indispensable pour lutter contre l’usure professionelle.
Travailler sur les EPI, leur confort, leur adaptation en fonction des températures extérieures (dotation en vestes chauffantes, mise au contrat cadre de sous vêtements thermiques féminins, tenues HV adaptées aux canicules etc…)
Traiter rapidement les irritants, notamment par les conseils d’atelier avec de vrais retours et de vrais moyens, y compris à la main des managers
Travailler sur les outils : leur ergonomie, le bruit, la sécurité…
COMMENTAIRES CFDT :
La CFDT déplore le report de la table ronde prévue le 12 décembre.
Elle a été reportée par la SA Réseau, à la demande d’autres organisations syndicales.
Pour la CFDT, ce report, à une date encore inconnue, retarde la mise en oeuvre des mesures qui seront décidées, au détriment des agents.
POUR LA CFDT IL EST INDISPENSABLE ET URGENT DE PORTER LES PRÉOCCUPATIONS ET REVENDICATIONS DES AGENTS DE LA SA RÉSEAU POUR Y RÉPONDRE