INFRARAIL

INFRARAIL

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

INFRARAIL

Audience Infrarail

Une délégation CFDT a été reçue le 23 octobre dernier par Michel Giordana, Directeur d’INFRARAIL. Explications.

Charge de travail 

La charge de travail d’INFRARAIL – EIV & siège – sera stable jusqu’en 2025. Les prévisions de SNCF Réseau entrevoient une baisse de 8 % en 2026. La Direction d’INFRARAIL anticipera cette évolution par des redéploiements à la marge des effectifs, liés aux activités des entités. La CFDT défend une politique économique offensive pour imposer et développer notre outil industriel. Pour la CFDT, le plan de performance d’INFRARAIL ne doit pas passer par des diminutions de personnel ou du redéploiement.

D’autres leviers existent, comme la réinternalisation de la charge de travail

Actuellement, la production des produits manufacturés en France représente moins de 10 % du PIB et INFRARAIL est de plus en plus confronté à des défections de fournisseurs de l’industrie privée. Les EIV sont la meilleure alternative pour pallier ces défections. Le polysourcing d’approvisionnement intégrant les EIV doit être un objectif. Avec 800 M€ de stock au périmètre Réseau, dont 150 M€ dormant depuis dix ans, la CFDT demande le développement d’une Économie Circulaire avec une meilleure prise en charge de « la dépose » par le personnel qualifié des EIV pour une réexploitation du matériel en ligne. La CFDT demande une augmentation des reventes des vieilles matières pour permettre de dégager les marges nécessaires. Il faut challenger les établissements sur une logique gagnant-gagnant. Pour la CFDT, INFRARAIL doit être le bras armé des EIV pour diversifier ses parts de marché vers d’autres réseaux ferroviaires (tram, réseaux étrangers, etc.).

GPEC

La CFDT a alerté la direction d’INFRARAIL sur la nécessité pour SNCF Réseau de porter les bons choix et défendre ses métiers dans l’accord de branche sur les classifications & rémunérations. À ce jour, la CFDT est la seule organisation syndicale à porter ce discours et à s’intéresser à ces métiers dans les négociations de branche. La CFDT a également rappelé la nécessité de rendre les parcours professionnels plus attractifs dans les EIV avec des passerelles vers les métiers de Maintenance & Travaux. Ces dispositions sont capitales à quelques semaines de la fin des recrutements au cadre permanent.

Supply chain

Michel Giordana a une vue holistique de la logistique. De la faisabilité des travaux et des études de coût par l’ingénierie à la livraison du matériel pour leur réalisation par les MOE, tous les acteurs de la chaîne logistique doivent être davantage impliqués. L’ensemble des chantiers du périmètre Réseau devront s’inscrire dans un cercle vertueux, respecter les référentiels de délai de fourniture des matériels et prestations de transport d’INFRARAIL. Les directeurs des zones de production des régions et de l’Île-de-France seront mis à contribution pour intégrer dans leur processus le modèle standard de la supply chain. L’objectif est d’améliorer le taux de service et satisfaction des clients d’INFRARAIL et une plus grande maîtrise des coûts des stocks. Pour cela, les organisations ne seront pas chamboulées, mais les objectifs à atteindre seront redéfinis pour ne plus être contradictoires entre les différentes entités d’INFRARAIL. Cela se traduira par des choix stratégiques clairement définis et communiqués à l’ensemble des acteurs de la supply chain.

Formation

La formation est dans l’ADN de la CFDT. Elle a malheureusement été mise en jachère depuis plusieurs années à INFRARAIL. Les acteurs de la logistique n’ont plus une vue systémique de leur activité et métier. La formation à la supply chain vient d’être réenclenchée. La CFDT s’en félicite et a plaidé pour une massification de la formation de l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique et l’instauration d’une formation continue et non d’un one shot. L’intégration de la formation à la supply chain dans les trois futurs grands centres de formation Réseau est pour la CFDT un enjeu d’avenir majeur.

Les systèmes informatiques (SI)

« L’ERP coûte une blinde », selon le dirigeant d’INFRARAIL. Pour faire face au risque d’obsolescence, il va évoluer. L’ERP nous a été vendu au début des années 2000 pour mettre fin aux applications locales. L’on dénombre encore 14 SI satellitaires, sans tenir compte des « verrues locales » développées par chacun. Un effort d’harmonisation des SI d’INFRARAIL devient un objectif prioritaire.

Politique des zones de production sur les Infralog zonaux 

Chaque zone de production travaille actuellement à mutualiser certaines missions, dont les URAA dans les Infralog zonaux. Pour la CFDT, une politique différente dans les différentes zones de production et notamment en ce qui concerne les URAA, n’est pas de nature à simplifier le dispositif.

Risques psychosociaux 

Ces six derniers mois, INFRARAIL a enchaîné les « crises d’approvisionnement » de matériel à fournir pour les chantiers : appareils de voie, caténaires, câbles, signalisation électrique, etc. Les chantiers ont été réalisés ou se font au détriment d’une énergie folle dépensée par tous les acteurs de la logistique. La CFDT Cheminots a alerté la direction sur certaines situations de burn-out.

Fonctions transverses

La CFDT a fait part de ses inquiétudes sur le devenir des fonctions transverses, notamment RH, avec l’arrivée d’Optimum. La CFDT demande de la part de la Direction d’infrarail un langage de transparence envers les services concernés par d’éventuelles recherches de mutualisation de type plates-formes. La diminution des frais généraux tranverses des établissements ayant été annoncée par le nouveau président Jean-Pierre Farandou, dans la continuité de la politique actuelle, Infrarail doit indiquer clairement quelle sera sa politique.

NOS AUTRES TRACTS

TABLE RONDE MATÉRIEL

TABLE RONDE MATÉRIEL

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

TABLE RONDE MATÉRIEL

Pour la CFDT Cheminots, le compte n’y est pas !

L’ensemble des organisations syndicales a été reçu par la Direction Voyages le mercredi 6 novembre afin de tenter de répondre à la grogne légitime des cheminots des ateliers de maintenance TGV. La direction souhaite des négociations avec les syndicats pour remettre à plat les conditions de travail, les rémunérations, le manque d’effectifs, etc.

Pour la CFDT, la politique catastrophique d’emploi menée dans le domaine du matériel a des conséquences multiples : production tendue, stress, RPS, refus de congés, nombreux intérimaires qui parfois se retrouvent seuls sur des postes de sécurité, accidents et arrêts de travail, absentéisme, etc.

Le Groupe public SNCF est entré dans une période à très fort risque en matière de climat social 

L’urgence sociale exprimée par les cheminots des technicentres porte notamment sur leur avenir, la perte de sens au travail, l’incompréhension d’une stratégie discutable et mal expliquée ainsi que sur les réorganisations incessantes, incompréhensibles et brutales. Le manque d’attractivité des métiers du Matériel empêche toute velléité de mutation entraînant des vagues de démissions. Pour la CFDT, ces revendications concernent l’ensemble des activités de Mobilités, y compris TER, Fret et Transilien, sans oublier les agents de Réseau, issus de la filière Matériel.

La CFDT a adressé un courrier au nouveau président Jean-Pierre Farandou afin que l’ensemble des activités du Matériel puisse se saisir de ce dossier urgent (consulter la lettre ouverte en cliquant ici).

Quelle suite à notre courrier ?

Nous avons obtenu que l’ÉPIC Mobilités – avec l’ensemble des activités concernées par le domaine matériel – reçoive sous dix jours les organisations syndicales représentatives en tables rondes et groupes de travail. Les sujets abordés seront la pénibilité, les roulements, le travail de nuit et de week-end, l’ancienneté sur les postes, la rémunération, etc.

Que propose la Direction de Voyages sur son périmètre ?

  • Le recrutement de 300 agents en 2020 contre 150 en 2019. Pour faciliter le recrutement, la direction propose un parrainage à l’embauche : 300 € à la signature et 300 € après un an.
  • La valorisation des tuteurs en charge de l’accompagnement des nouveaux embauchés.
  • Une étude sur la création d’une école de formation interne maintenance grande vitesse aux niveaux bac pro et BTS.
  • Accès prioritaire au logement : quatre des cinq technicentres Voyages sont situés en ÎDF.
  • La montée en puissance des TGV & Ouigo a eu un impact sur le système de production et a induit l’augmentation de la maintenance de nuit. La direction traitera le sujet du travail de nuit en table ronde.
  • Doublement du budget délégué à chaque établissement en faveur de l’environnement de travail.
  • Doter l’ensemble des agents de maintenance de tablettes.
  • Lister l’ensemble des travaux prioritaires : création d’une task force pour moderniser installations et outillages.

Revendications CFDT pour apporter des garanties

  • L’urgence de recrutements pérennes.
  • Les salaires.
  • La prise en compte de la pénibilité et solutions de fin de carrière.
  • Le travail de nuit limité à 32 heures (32 heures travaillées = 35 heures payées).
  • Une véritable politique de logement, dont l’offre est à amplifier prioritairement en Île-de-France, y compris en revalorisant l’indemnité de résidence.
  • La formation et l’accès à la qualification E par le processus de VAE.
  • L’augmentation de la prime de réserve et de la prime de travail.
  • La revalorisation des indemnités de travail de nuit, dimanches et fêtes.
  • L’examen complet des déroulements de carrière et d’évolution salariale.
  • Le respect des accords.

Il est primordial que les directions des activités répondent favorablement à nos revendications si elles ne veulent pas voir fuir les agents du matériel, armés de leurs compétences et savoir-faire.

NOS AUTRES TRACTS

RETRAITES

RETRAITES

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

RETRAITES

La CFDT revendique le maintien du régime spécial pour les cheminots au statut & de nouveaux droits pour les contractuels d’aujourd’hui et de demain

La CFDT Cheminots a écrit au Premier ministre pour poser ses revendications d’une réforme réellement juste.

Le maintien de l’intégralité des droits du régime spécial pour tous les cheminots au statut 

La réforme ferroviaire de 2018 a fermé le recrutement au statut à partir du 1er janvier 2020. Bien que la CFDT Cheminots s’y soit opposée, c’est aujourd’hui un fait établi par la loi. Cette mesure a anticipé la réforme du régime spécial de retraite des cheminots en choisissant la façon dont il devait s’arrêter (fermeture du flux à l’entrée, mais maintien de tous ceux qui y sont déjà). Partant de ce constat, la CFDT Cheminots demande logiquement au gouvernement de maintenir tous les droits existants dans ce régime fermé. Chaque cheminot au statut doit pouvoir continuer à bénéficier des droits prévus par ce régime jusqu’à son départ à la retraite. C’est la seule modalité de transition acceptable.

La conquête de droits nouveaux pour les contractuels afin de prendre en compte des spécificités 

La fermeture du recrutement au statut se traduit par de moindres cotisations patronales pour les nouveaux embauchés. La CFDT Cheminots demande au gouvernement une négociation sur l’utilisation de cette économie. En tout ou partie, elle pourrait utilement être mise à contribution pour financer des compléments au régime universel pour les salariés contractuels. Il existe en effet de nombreuses sujétions particulières, de nombreux emplois pénibles à la SNCF, mais aussi dans les entreprises de la branche ferroviaire. Il est légitime que ces conditions spécifiques d’exercice de l’emploi puissent donner lieu à des compensations en matière de droits à pension dans le futur régime à points, mais aussi dans un régime complémentaire spécifique de branche. La CFDT Cheminots demande donc au Premier ministre une négociation approfondie sur ce second sujet afin d’en déterminer les modalités précises.

La CFDT a posé ces revendications justes pour les cheminots. Des négociations sont en cours et des réponses doivent être apportées avant le 22 novembre. C’est en fonction de ces réponses que la CFDT se positionnera, par consultation de ses adhérents, sur les suites à donner. Alors que certains n’ont rien à proposer, la CFDT agit pour garantir vos droits d’aujourd’hui et construire vos droits de demain.

NOS AUTRES TRACTS

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

Progrès des femmes, progrès pour l’humanité

La CFDT a participé à la conférence sur l’emploi des femmes au sein du transport ferroviaire, organisée à Vienne le 28 octobre dernier.

L’égalité entre les femmes et les hommes est le reflet de la force d’une société. Pour préserver cette force, nous devons nous fixer trois priorités : aider les femmes à concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle, permettre aux femmes de mieux vivre de leur travail et lutter plus efficacement contre le harcèlement et les violences faites aux femmes.

La CFDT se place au cœur des actions, réflexions et négociations sur ce sujet. Elle défend avant tout des valeurs d’équité de traitement entre les femmes et les hommes, dans les entreprises et au-delà. En 2018, les femmes représentaient 20,4 % de l’effectif SNCF, dont 6,6 % à la traction, 10,1 % à la surveillance générale et 12,7 % à la circulation. Les femmes ont représenté 19 % des recrutements dans notre entreprise. Ces chiffres démontrent la difficulté à recruter des femmes sur des métiers techniques. Nous constatons souvent des écarts de rémunération en faveur des hommes, des promotions en régression pour les femmes et bien d’autres points sur lesquels des axes de progrès importants doivent être réalisés par l’entreprise. Encore trop de disparités existent et elles se font sentir dès le recrutement, même si la volonté de féminiser certains métiers est présente. Si la SNCF – première entreprise ferroviaire française – est engagée dans une démarche d’égalité femmes-hommes dans les parcours professionnels, le chemin reste long et difficile. La CFDT œuvre pour faire évoluer les mentalités et lutter contre les stéréotypes. La CFDT est engagée dans la défense des droits des femmes, notamment contre toute forme de discrimination qui pourrait avoir un impact psychologique ou physique.

À la SNCF, les femmes sont plus représentées dans les métiers des ressources humaines, les métiers commerciaux et les métiers de la santé ou sociaux.

Il est de notre devoir de faire changer les mentalités dans tous les domaines, tous les milieux, au travers de toutes les générations. Pour la CFDT, poursuivre les actions en faveur de l’égalité professionnelle reste une priorité ; son implication tant au niveau national qu’au-delà des frontières donne le ton d’une politique toujours plus encline à privilégier la mixité et à lutter contre toutes formes de différences.

NOS AUTRES TRACTS