ASCT

ASCT

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

ASCT

Formation initiale : pour la CFDT, c’est 4S pour les embauchés

La CFDT a été reçue le 10 avril en table ronde. Cette réunion fait suite à la rencontre du 24 octobre 2018 où la nouvelle mouture de formation initiale avait été présentée et où une école pilote à Chambéry avait été annoncée. Seule Sud-Rail était absente aux deux réunions, à croire que la formation initiale n’est pas importante… la CFDT Cheminots a toujours pensé le contraire !

Pour rappel, les 4S, c’est :

  1. SÉCURITÉ
  2. SÛRETÉ
  3. SERVICE
  4. SAUVEGARDE DES RECETTES

Lors de cette réunion, il est ressorti que l’activité TER demande à ce que la sécurité soit mise au début ou à la fin de la formation. C’est une astuce pour la supprimer progressivement et ne faire que des formations 3S !

Pour la CFDT Cheminots, le métier d’ASCT est un métier à part entière !

La sécurité est le cœur de ce qui fonde ce métier. Le déclasser fermerait les portes des parcours professionnels et les passerelles entre les activités. La CFDT Cheminots y voit aussi une tentative de former des ASCT au titre II.

Au cours de cette réunion, vos représentants CFDT ont exigé :

  • un maintien du module sécurité en début du parcours pour permettre un réel ancrage des pratiques et des connaissances ;
  • une formation initiale obligatoire aux 4S ;
  • qu’un ASCT soit exclusivement au titre 1 et au code prime 24 ;
  • que la DG TER et Transilien imposent une vision du métier ASCT et ne laisse pas autant de latitude aux régions ;
  • déplacer le module sûreté au plus proche des règles de régularisation et qu’il soit allongé pour mieux apprendre ;
  • une instance nationale équivalente aux CPC / CSR permettant de travailler les dossiers.

Ces annonces sont dangereuses. Vos représentants CFDT ont donc décidé de déposer une demande de concertation immédiate auprès de la Direction de SNCF Mobilités.

La sûreté, aussi au cœur des préoccupations de la CFDT

La partie sûreté de la formation pose de nombreux problèmes. Les remontées de la CFDT sont les mêmes que celles du REX de la direction. Pour autant, notre vision est très différente. La direction se réfugie derrière un module qualifié « d’imbuvable ». Pour la CFDT, le problème est plus profond. La durée de la formation initiale a fondu. Le manque de temps dédié à ces formations oblige à accélérer la cadence, à en bâcler certaines parties et met une forte pression sur les stagiaires. Les procédures ne sont pas maîtrisées à la fin du cursus. Pourtant, le métier d’ASCT en 2019 nécessite une connaissance parfaite des droits, devoirs et positionnements en matière de sûreté. La CFDT exige le retour de la sûreté et de la sécurité au centre des préoccupations de l’entreprise. Le GPF SNCF doit protéger ses agents.

NOS AUTRES TRACTS

SNCF 2020

SNCF 2020

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

SNCF 2020

La CFDT veut un accord de méthode pour protéger tous les salariés

Un accord de méthode est indispensable pour créer un bouclier social avant l’ouverture à la concurrence et le passage en SA. L’objectif de la CFDT : conserver les protections et les garanties des cheminots et créer des droits nouveaux.

La CFDT l’a indiqué, l’année 2019 doit être utile aux cheminots

Respecter le passé et penser l’avenir, c’est la solution portée par la CFDT. Cette stratégie est la seule solution pour faire face aux enjeux posés par la période : construction du nouveau pacte social d’entreprise en préambule à la fin du recrutement au statut, transformation en sociétés anonymes, réorganisations permanentes et ouverture à la concurrence. Négocier un accord de méthode est un travail indispensable pour préserver les cheminots à l’heure de la construction de la convention collective nationale du ferroviaire. Il doit être mené sans attendre.

Un accord de méthode, c’est quoi ?

C’est un outil évolutif destiné à agir sur certains aspects pour préserver les garanties sociales des cheminots et obtenir de nouveaux droits.

Mise en place du nouveau pacte social

Comment seront articulées les négociations d’entreprise et les négociations de branche ?

Définition des négociations à conduire (nouveau contrat de travail, protection sociale, transposition de la négociation de branche sur les classifications et les rémunérations). Des objectifs doivent être posés pour que les différents volets de cette négociation apportent pour tous des avancées sociales et que le nouveau cadre soit équitable indépendamment du statut d’emploi.

La transformation du Groupe

  1. Modalités de la concertation préalable à la transformation des épic en SA.
  2. Modalités détaillées de l’info-consultation.
  3. Garanties à apporter aux cheminots dans le cadre de la transition.

Nos revendications

La CFDT veut un bouclier de droits sociaux pour tous les cheminots, statutaires ou contractuels. Il faut apporter des garanties et des protections à toutes et tous. 

#1 Maintenir l’ensemble des accords, droits collectifs et actes unilatéraux de l’entreprise dans toutes les sociétés et filiales, ainsi que toutes celles qui pourraient être créées à partir des activités du GPF à la date de signature de l’accord.

#2 Agir sur tous les leviers permettant de sécuriser le maintien dans le bassin d’emploi : donner la priorité aux salariés pour un reclassement sur un autre poste dans le bassin d’emploi correspondant à ses compétences.

#3 Agir sur les leviers globaux de la mobilité : améliorer l’offre de logement par une large ouverture des dispositifs d’aides à l’accession à la propriété, sans condition de ressources, primo-accédant ou pas.

#4 Ouvrir une négociation sur la mobilité volontaire sécurisée : mettre en place un dispositif sécurisé pour favoriser la mobilité interentreprises dans la branche ferroviaire avec des possibilités de retour à la SNCF.

#5 Redistribuer aux cheminots les gains de ce qu’ils produisent : il s’agit de favoriser une
évolution de carrière et de rémunération en valorisant notamment la multicompétence plutôt qu’en imposant la polyvalence.

#6 Favoriser la reconversion des salariés impactés par les réorganisations avec un pacte ambitieux de formation : mise en place de dispositifs de formation pour les agents qui vont être impactés et sur les filières métiers en difficulté (GEF / PFA).

#7 Assurer une équité salariale pour tous les agents dans le temps : garantir un niveau d’évolution salariale pour les agents au statut au moins égal
à celui en vigueur avant la réforme (neutralisation de l’effet de fermeture du recrutement au statut) et engagement à promouvoir l’équité sur plusieurs dispositifs de rémunération (alignement de La prime sur la GIR, 13e mois pour tous, etc.).

Pour vous protéger, il faut aller vite et agir

La CFDT porte des revendications et travaillera pour les faire aboutir. Mais votre protection et votre avenir vont dépendre de l’engagement des autres organisations syndicales. Celles qui se font élire en vous promettant de vous protéger vont-elles faire face à leurs responsabilités en assumant une négociation ? Ne pas vouloir négocier ferait prendre des risques inconsidérés pour des cheminots en attente de garanties. Les prochaines semaines seront décisives. Chacun devra prendre ses responsabilités. La CFDT est prête à favoriser l’intérêt des cheminots. À vous de juger entre ceux qui disent et ceux qui font.

NOS AUTRES TRACTS

OÙ VA LA SNCF ?

OÙ VA LA SNCF ?

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

OÙ VA LA SNCF ?

Une question que tous les cheminots se posent

L’avenir est tout sauf clair. Le quotidien est marqué, pour beaucoup, par le rythme effréné des réorganisations successives. Nous, cheminots, sommes interrogatifs, harassés et insécurisés par un mouvement permanent incompréhensible, qui ressemble trop souvent à un plan social qui ne dit pas son nom.

Concrètement, où en est-on ? 

Le projet social n’est pas la priorité. Le projet économique n’est pas financé. La gouvernance du Groupe vit au rythme des annonces faites en plein milieu du conflit historique du printemps dernier sur le départ du président et de l’attente des décisions de l’État. Pendant ce temps-là, il faut assurer la production, en sécurité et en qualité. Dans ces conditions, quel autre choix pour le corps social cheminot que d’être circonspect, désabusé ou franchement épuisé et inquiet ?

L’heure du bilan…

Ces derniers jours, quelques articles sont parus dans la presse pour évoquer le « bilan Pepy ». Pour la CFDT, pas de faux semblants : l’analyse de la période passée et actuelle doit être faite avec lucidité et franchise. Certes, le Groupe s’est ouvert davantage à une intermodalité porteuse économiquement. Néanmoins, ces transformations posent plusieurs questions. Cette évolution rapide n’a-t-elle pas fragilisé, voire obligé à faire l’impasse sur certains fondamentaux liés à la production ferroviaire ? Combiné au désinvestissement de l’État, on ne peut que s’interroger sur le rôle de ces différents facteurs dans les drames qui ont frappé la SNCF et les cheminots.

Comment justifier les pannes successives de Montparnasse et de Saint-Lazare autrement que par une productivité acharnée et qui pèse sur les moyens par des choix qui amènent une perte des savoir-faire essentiels ?

Comment justifier que le mal-être des cheminots, confirmé dans les enquêtes récentes, puisse être dû aux mutations et à la rançon de la réforme ?

L’une des raisons, c’est cette réforme du ferroviaire, tant soutenue par la direction générale de la SNCF, qu’elle est apparue comme une revanche contre le corps social cheminot après que la CFDT a obtenu gain de cause contre les velléités de la SNCF de mettre à plat le temps de travail des cheminots (GRH 0077). La direction, dans sa volonté de transformer la SNCF, est en train de briser le lien et l’affection qui unissent les cheminots à cette grande entreprise. Jouant le mimétisme avec le gouvernement, la direction pense qu’elle peut se passer des corps intermédiaires. Le constat est tout autre, jamais le sentiment de défiance, toutes catégories confondues, n’aura été si important. Quitter la SNCF n’est plus un tabou, ce serait même pour bon nombre de cheminots la seule perspective envisageable. Pourquoi ? Car l’ascenseur social SNCF n’est plus. Faute de perspectives internes, quel autre choix que de se projeter aileurs ?

L’ouverture à la concurrence approche à grands pas

La SNCF incite fortement de nouveaux opérateurs à franchir le pas afin d’alléger le coût des péages. La fin du recrutement au statut sera une réalité d’ici quelques mois, sans que ni le cadre conventionnel ni le nouveau modèle social SNCF ne soient prêts.

Avec la CFDT, construire et protéger

Des solutions existent. Les cheminots, seuls experts de la production ferroviaire, en regorgent ! Ils sont une incroyable ressource et ont su montrer leurs capacités d’adaptation. La direction doit partir d’un principe simple : on ne peut pas transformer une grande entreprise comme la nôtre sans adhésion de son personnel. La CFDT demande un calendrier de négociation au travers d’un accord de méthode indispensable, mais aussi des garanties fortes offertes aux salariés pour les protéger dans ces mutations rapides. La concertation, la négociation et le dialogue social ne sont pas des gadgets, mais une impérieuse nécessité qui devra être mise en place par la direction dans les prochains jours. En matière sociale, il faut un souffle nouveau, vite.

Dans votre quotidien et vos métiers, les délégués CFDT sont mobilisés et disponibles pour être à vos côtés. Partout et à chaque fois qu’elle le peut, la CFDT est là pour vous apporter son aide et des réponses. Nos représentants sont à votre écoute au quotidien. N’hésitez pas à les solliciter.

NOS AUTRES TRACTS

D2I

D2I

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

D2I

Passage des D2I à 72 heures : la CFDT dénonce cette mesure dogmatique et inefficace !

Durant la dernière séance de nuit portant sur la loi d’orientation des mobilités (LOM), la majorité LR au Sénat a fait adopter en force un allongement du délai de dépôt des déclarations individuelles d’intention (D2I) dans le cadre d’un préavis de grève. Ce vote contre l’avis du ministère des Transports et de l’ensemble des groupes d’opposition porte ce délai de 48 heures à 72 heures.

Face à ce mauvais coup, la CFDT ne se contente pas de dénoncer, elle agit !

Ayant eu connaissance du projet d’amendement sur les D2I déposé par le sénateur Karoutchi, la CFDT a adressé aux sénateurs, dès le 20 mars, une note argumentaire détaillée afin de démontrer que cela ne sert à rien.

Pourquoi une mesure inefficace ?

  • L’entreprise dispose déjà de nombreux outils qui lui permettent de prévoir en amont les effectifs disponibles en cas de préavis de grève.
  • L’entreprise dispose aussi d’outils d’adaptabilité des personnels disponibles (réaffectation, passage en « FAC », modifications de commande pour les roulants, etc.).
  • Les plates-formes en charge de la conception et de l’adaptation du plan de transport sont conçues pour évaluer 48 heures avant le début de la consistance du plan de transport qu’elles sont en capacité de mettre en œuvre dans les 24 heures suivantes ainsi que d’assurer l’information voyageurs.
  • L’amendement est d’autant plus inefficace qu’il ne remet pas en cause le délai de rétractation qui reste à 24 heures. Cela ne permet donc en rien une meilleure anticipation de l’effectif présent pour la production.

Le droit de grève, une nouvelle fois remis en cause par le dogme libéral 

La vérité est que cet amendement tient à la fois du dogme, du totem politique et sans doute aussi d’une bonne dose de démagogie… De même que le pouvoir politique a pris à témoin l’opinion publique pour stigmatiser les cheminots et promouvoir la réforme ferroviaire de 2018, il est de bon ton chez certains libéraux de faire croire qu’en ajoutant une contrainte sur ce délai, on défendra les usagers contre les prétendus abus des salariés du service public !

Les pratiques irresponsables de certaines organisations syndicales offrent à ces tenants du libéralisme des arguments pour apporter de telles restrictions

Ainsi, les préavis reconductibles de longue durée maintenus sans aucun gréviste ou les préavis « de complaisance » sont autant de pratiques couramment utilisées par SUD-Rail, par exemple, et abondamment citées par les détracteurs des cheminots. Bien loin de protéger les droits des salariés, elles donnent de l’eau au moulin de ceux qui veulent restreindre le droit de grève. En réaction à ce type de pratiques, nous ne sommes malheureusement pas à l’abri d’autres restrictions que le gouvernement pourrait vouloir apporter ultérieurement.

La CFDT continuera à défendre les droits des cheminots

La mesure n’est pas encore définitive puisque la loi doit encore être discutée et votée par les députés dans les trois prochains mois.

La CFDT est pleinement engagée dans la poursuite des débats sur le projet de loi d’orientation des mobilités et continuera à combattre le dumping social. Elle portera de nouveaux amendements et contre-amendements à l’Assemblée nationale sur ce projet de loi, dans l’intérêt des salariés. La CFDT interviendra auprès du gouvernement et des députés de tous les groupes parlementaires pour leur demander de revenir sur cette mesure inefficace et nuisible, susceptible de causer des crispations supplémentaires au sein du GPF. La CFDT agira avec une détermination intacte, mais nous sommes réalistes : face au dogmatisme et à la démagogie de certains groupes politiques, face à l’irresponsabilité de certaines organisations syndicales, cette mauvaise disposition risque fort d’être maintenue. Dans ce cas, ce sont encore les salariés des transports publics qui payeront la facture d’une démocratie sociale immature !

NOS AUTRES TRACTS

MATÉRIEL ÎLE-DE-FRANCE

MATÉRIEL ÎLE-DE-FRANCE

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

MATÉRIEL ÎLE-DE-FRANCE

Indemnité opérationnelle supplémentaire

Face aux difficultés de fidélisation des salariés, les activités voyageurs ont décidé d’entendre leurs revendications légitimes d’augmentation du pouvoir d’achat. Une indemnité opérationnelle Île-de-France prendra effet au 1er avril 2019 et sera versée sur la paie de mai. Elle concernera la base des journées travaillées à M-1.

Cette indemnité sera prise en compte pour chaque journée de travail effectif, sur la base de 7,00 euros bruts par journée travaillée, soit un équivalent de 140,00 euros bruts par mois pour 20 jours travaillés.

Agents concernés 

  • agents affectés à un technicentre basé en Île-de-France ;
  • agents relevant de la famille métier du matériel (maintenance, mouvement, ingénierie, support opérationnel) ;
  • agents occupant un poste du cadre d’organisation des qualifications de A à D.

Les agents en cursus Att TS qui occupent un poste de qualification D percevront également cette indemnité 

L’indemnité apparaîtra sur les fiches de paie sous la rubrique « indemnité locale ». Si la mise en place de cette indemnité supplémentaire permet enfin une certaine reconnaissance de la pénibilité du travail quotidien des agents, la CFDT regrette qu’elle ne soit pas fixe, mais basée sur le nombre de jours travaillés.

La CFDT Cheminots revendique l’application de cette mesure pour l’ensemble des agents de la filière matériel !

Au-delà de cette indemnité, la SNCF doit adopter une politique d’augmentation salariale à la hauteur de l’investissement des agents. La CFDT dénonce le gel des salaires subi depuis plusieurs années !

NOS AUTRES TRACTS