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Billets de train : la SNCF réinvente la petite vitesse !

« Moins de 30 minutes d’attente pour obtenir un billet », d’après la direction de la SNCF. Ensemble, vérifions-le ! Une file d’attente interminable, des clients agacés, impatients et qui s’énervent à juste titre… Voici aujourd’hui le quotidien de la majorité des points de vente SNCF.

Alors que les billets de train n’ont jamais été aussi chers, l’attente n’a jamais été aussi longue !

Pourquoi ?

D’après la direction, « nous sommes à l’heure d’internet » et « les clients sont autonomes ». C’est ainsi que les dirigeants de la SNCF justifient la suppression de milliers d’agents des guichets, des points d’accueil et des quais. Le résultat, nous le constatons ensemble aujourd’hui !

Pour la CFDT Cheminots, ces délais d’attente sont inadmissibles. Les clients SNCF méritent les meilleures conditions d’accueil et de service !

Nous voulons mieux vous servir 

  • + de guichets ;
  • + d’agents dans les gares ;
  • – d’attente ;
  • + de qualité.

Voyageurs, vous n’êtes pas des patients. Signez la pétition !

Je télécharge la pétition en cliquant ici

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La CFDT rétablit la vérité !

Lors de l’interpellation de la direction de TGV Ouest le 29 mai en gare de Rennes, cette dernière vous a menti ! À la suite d’une longue liste d’arguments non fondés et non maîtrisés, la CFDT a interpellé la direction pour lui signifier sa mauvaise interprétation de la réforme ferroviaire. Réponse de la direction : « nous allons nous renseigner… ». Habituée à ce type de réaction visant à « botter en touche », la CFDT a pris les devants et exigé le maintien de la charge de travail. Vous souhaitez savoir qui de la direction ou de la CFDT a raison ? Découvrez le courrier au verso de l’e-tract.

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VAGUES DE CHALEUR

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VAGUES DE CHALEUR

L’employeur doit vous permettre d’exercer votre activité en toute sécurité

De nombreux métiers obligent les salariés à évoluer dans des environnements marqués par des températures élevées. D’autres personnes travaillent en extérieur et peuvent être exposées à la chaleur, notamment en été, lors des épisodes caniculaires. Ces ambiances thermiques peuvent avoir de graves effets sur la santé et augmenter les risques d’accident du travail.

Dispositions générales devant être prises par l’employeur

L’employeur met en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, en application des principes généraux de prévention. Il doit notamment prendre en compte les conditions de température lors de l’évaluation des risques et mettre en place des mesures de prévention appropriées. Certaines dispositions réglementaires, consacrées à l’aménagement et à l’aération des locaux, aux ambiances particulières de travail et à la distribution de boissons, répondent au souci d’assurer des conditions de travail satisfaisantes.

Ce qu’il faut savoir

  • Dans les locaux fermés, l’employeur est tenu de renouveler l’air des locaux de travail en évitant les élévations exagérées de températures.
  • Dans les locaux fermés à pollution non spécifique, le renouvellement de l’air doit avoir lieu soit par ventilation mécanique, soit par ventilation naturelle permanente (R. 4222-4).
  • L’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable et fraîche.
  • L’employeur aménage les postes de travail extérieurs de telle sorte que les travailleurs soient protégés contre les conditions atmosphériques.

Tout agent a la possibilité d’utiliser son droit de retrait, mais attention, celui-ci s’applique strictement aux situations de danger grave et imminent.

Une évaluation des risques et la mise en place de mesures de prévention appropriées permettent de limiter les situations de danger.

Vos établissements doivent vous informer sur les lieux où vous pouvez vous désaltérer.

Ce que l’employeur peut faire en plus des obligations légales

  • Aménagement des horaires de travail – en décalé par exemple – pour prendre le service lorsque la température est la plus basse.
  • Autoriser à titre exceptionnel l’activité en télétravail si cela est possible et en assurant une traçabilité (demande du salarié & accord du N+1).
  • Éviter autant que possible les activités en extérieur en pleine chaleur.
  • Autoriser le port de bermuda et de sandales, sous réserve que cela soit compatible avec l’activité et décent – pas de contact avec la clientèle.
  • Rappeler aux salariés qu’il faut boire de l’eau. Pour les sites sans distributeur d’eau en état de fonctionnement, prévoir un approvisionnement de bouteilles.

La situation des salariés suivants sera à examiner éventuellement avec le médecin du travail :

  • femme enceinte ;
  • salariés dont l’état de santé appelle des dispositions spécifiques ;
  • salariés de moins de 18 ans.

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Saint-Jacut-de-la-Mer, encore un établissement voué à la vente !

Saint-Jacut-de-la-Mer est un établissement SNCF de séjour temporaire, qui sert à accueillir en Bretagne les aidants qui ont besoin de repos. Lors de la dernière réunion de la Commission travaux de la COFASS du 6 juin, la direction n’a pas fait dans la demi-mesure. En effet, il était acté depuis l’année dernière la remise en état complet de cet établissement.

Avec les dirigeants de l’Action sociale, la parole donnée n’a que peu de valeur… Tous les ans, on nous annonce que le projet de tel ou tel établissement doit être revu, principalement pour des raisons budgétaires. Quelques mois après, c’est toujours la même soupe qui nous est servie : « nous sommes désolés, mais nous allons devoir nous séparer de cet établissement… ».

Stop aux ventes et aux fermetures ! 

Courtemont-Varennes, ÉHPAD, centres d’Action sociale, cabinets médicaux : ça suffit ! Le 6 juin dernier, la CFDT a eu le droit à un petit assaisonnement dans la soupe concernant seulement un petit lifting de façade : « (…) nous avons dû revoir le projet à la baisse. Budgétairement, il n’est pas concevable de dépenser 1,2 million d’euros pour un seul établissement, alors que 100 000 € devraient suffire… ».

Ce qu’il faut savoir

Chaque année, l’Action sociale place de l’argent sur un compte que nous appelons « report à nouveau ». Il s’agit des sommes qui ne sont pas dépensées lors de l’année précédente pour la réhabilitation des établissements. À ce jour, ce sont plus de 25 millions d’euros qui y sont épargnés depuis des années !

La messe est dite, la soupe est prête

L’année prochaine, le directeur de l’Action sociale fera comme ses prédécesseurs, il va nous annoncer la vente du site de Saint-Jacut-de-la-Mer.

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