OPÉRATION CHRONO’GARES

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OPÉRATION CHRONO’GARES

Les résultats

« Moins de 30 minutes d’attente pour obtenir un billet », d’après la direction de la SNCF… La CFDT Cheminots a vérifié et le compte n’y est pas! Pendant une semaine, les militant·e·s de la CFDT ont chronométré les délais d’attente des voyageurs devant les espaces de vente pour dénoncer les 5 000 postes supprimés dans les gares ces dernières années!

Cette opération montre le résultat de la réforme ferroviaire aux voyageurs et aux médias

Mal préparéeet mal conçue, le résultat c’est : 

  • Des suppressions de postes.
  • Une baisse de la qualité de service pour nos voyageurs, ayant un impact sur les conditions de travail des cheminots.

Pour la CFDT, les annonces de la ministre Élisabeth Borne ne sont pas pérennes. Elles demeurent au stade de la promesse ! Dans ces conditions, la CFDT a déposé une DCI nationale qui sera déclinée localement.

Les chiffres, en bref

#80 militant·e·s de la CFDT Cheminots se sont mobilisé·e·s pour cette action.

#20 gares ont été vérifiées pour un délai d’attente allant de 20 minutes à deux heures.

#1 pétition en ligne va être ouverte. Chacune et chacun pourra y apposer sa signature.

#1 couverture médiatique nationale qui a mis le sujet en tête de l’actualité.

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ACTIVITÉS SOCIALES DES CSE

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ACTIVITÉS SOCIALES DES CSE

Pour 100 briques, tu n’as CASI*… MENT plus rien !

La mise en place des CSE à la SNCF n’aura pas pénalisé longtemps ceux qui s’étaient déclarés les plus opposés à cette instance. En effet, un accord signé entre la direction et les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD leur aura permis de faire main basse sur la dotation sociale des cheminots. Il s’agit d’environ 100 millions d’euros.

Une dotation sociale versée aux CSE 

La loi prévoit que cette dotation sociale est versée aux CSE, nouvelle structure remplaçant les trois anciennes instances de représentation du personnel (CE, DP et CHSCT). Elle prévoit également qu’une part substantielle de cette dotation peut être mutualisée pour les activités sociales à caractère national. C’est le cas depuis 1986 : 34,10 % des 100 millions de dotations sont versés au CCGPF pour financer, entre autres, les centres de vacances pour adultes et les colonies de vacances. La CFDT a partagé le niveau de cette affectation de manière constante. Jusqu’alors, le reste de la dotation demeurait intégralement dans les CE régionaux qui « géraient » les activités sociales de proximité avec plus ou moins de bonheur.

Des cantines qui grèvent une part importante de la dotation des CSE 

La restauration participe au fonctionnement de l’entreprise. La CFDT revendique de tout temps la reprise des cantines par la SNCF. En effet, leur administration calamiteuse réalisée par des élus plus syndicalistes que gestionnaires – refusant de prendre les décisions qui s’imposent – a pour conséquence de voir affecter jusqu’à 40 % de la dotation sociale à cette activité. Moins de 10 % des cheminots fréquentent ces restaurants d’entreprise.

La CFDT revendique la reprise des cantines par la SNCF et la généralisation du titre-restaurant pour ceux qui n’y ont pas accès.

Le découpage des CSE, une catastrophe pour la CGT 

Le découpage des CSE, mais aussi l’effritement électoral de la CGT lui faisaient perdre la majorité relative ou absolue dans certains périmètres. Argumentant la mise en péril des activités sociales de proximité, la CGT, avec un cabinet d’experts aux ordres financés par la direction de la SNCF inventent les CASI, récupérant ainsi son monopole d’antan.

L’accord AS : le casse du siècle 

CGT, UNSA et SUD, en bande organisée, signent un accord scélérat leur permettant d’obtenir des strapontins à la table de la CGT, qui récupère de ce fait le magot de près de 64 millions d’euros et reclasse ainsi ses apparatchiks non élus que la réforme Macron sur les IRP avait laissés sans poste.

La CFDT Cheminots refuse de signer cet accord de dupe !

Un détournement de l’argent des cheminots 

Du fait de cet accord, les CSE sont dépouillés de la dotation financière que la loi pourtant leur attribue – environ 440 euros par an et par cheminot. Les trois compères foulent au pied les résultats électoraux des CSE et s’accordent pour écarter la CFDT de toute présence dans les CASI, interdisant ainsi tout contrôle de l’utilisation de cet argent. La CFDT avait pourtant exigé que les gestionnaires des CASI soient des élus des CSE. Cette proposition n’a pas été retenue, laissant une pleine liberté aux organisations syndicales de désigner qui elles veulent pour utiliser votre argent.

Cheminotes, cheminots, on vous spolie, on vous trompe, et ce, depuis des décennies ! 

Rappelez-vous de ceux qui se disent opposés au système, de ceux qui vous font miroiter pendant la campagne électorale de nombreuses promesses, de ceux qui vous racontent des Bali… vernes. La CFDT n’aura de cesse de dénoncer ces imposteurs et milite pour d’autres activités sociales que celles qui, hélas, ne vous sont pas proposées pour la majorité d’entre vous.

Que fait l’Unsa ?

Que des contradictions…
Lors de la campagne électorale, l’UNSA Ferroviaire s’était interrogée sur l’utilisation du budget des activités sociales : « 100 millions d’euros et pour quels résultats ? », avait-elle titré dans l’un de ses tracts… Il faut dire qu’elle n’avait pas hésité à mettre le paquet en dépensant au-delà du raisonnable les fonds restants des anciens comités d’entreprise (voyage à Bali, Moulin-Rouge, chocolats fins, etc.). Le temps d’une élection, rien n’était assez beau pour obtenir des voix…

Une attitude dénoncée par les élus CFDT des ex-CE ! 

Il est acquis aujourd’hui que l’UNSA n’est restée qu’au stade de la réflexion une fois la campagne électorale terminée. La propension de l’UNSA à maintenir le système CGT avec la bénédiction de Sud-Rail démontre la duplicité de cette organisation syndicale. Comme chantait le regretté Alain Bashung, ma petite entreprise connaît pas la crise…

Pour imposer d’autres activités sociales, rejoignez la CFDT !

*Comité des activités sociales interentreprises.

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ACCORD MÉTHODE

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ACCORD MÉTHODE

Application de la réforme ferroviaire

La CFDT pose ses conditions sur la méthode

La direction SNCF a proposé aux organisations syndicales de signer un accord sur la méthode et les moyens nécessaires à la mise en place du nouveau Groupe au 1er janvier 2020. La première version proposée par la direction se contentait de donner des éléments de calendrier. Grâce à l’action de la CFDT, des principes de protection des cheminots ont été intégrés.

Il faut aller plus loin

Il est indispensable que la démarche aille plus loin. Les principes ne suffisent pas, il faut des garanties pour protéger les cheminots dans le cadre des lourdes transformations en cours.

Dès le mois d’avril, la CFDT avait posé huit blocs de revendications à concrétiser immédiatement 

  1. Visibilité à moyen terme sur les réorganisations.
  2. Garantie de continuité des accords et droits collectifs.
  3. Droit à une mobilité sécurisée.
  4. Droit au maintien dans le bassin d’emploi.
  5. Amélioration des aides au logement et à la mobilité.
  6. Renforcement des dispositifs de formation.
  7. Analyse, plan de prévention et des actions sur les secteurs les plus impactés par les réorganisations.
  8. Mesures concrètes d’équité salariale.

L’humain doit revenir au premier plan dans le projet de mise en application de la réforme !

En réponse à ses revendications, la CFDT a obtenu de la direction l’inscription de certains principes dans ce texte

  • La confirmation de l’unité sociale du futur Groupe et le maintien des accords collectifs.
  • Un objectif d’accompagnement de chacun dans les métiers et les bassins d’emploi au cours des transformations, en mobilisant la formation et l’accompagnement à la mobilité, notamment en matière de logement.
  • La nécessité d’approfondir, élargir et reconnaître les compétences des salariés, notamment par le biais de parcours professionnels enrichissants et d’une mobilité sécurisée et encouragée entre les différentes sociétés.
  • La nécessité d’un dispositif de rémunération motivant et équitable, assurant dans l’avenir l’attractivité du Groupe et la fidélité de ses salariés, quel que soit leur statut, et prévoyant un juste retour envers chacun des performances individuelles et collectives.
  • La garantie des droits collectifs spécifiques, notamment une protection sociale de haut niveau pour tous les salariés.

Les bonnes intentions ne suffisent pas. Il faut du concret. Et maintenant ? 

La CFDT reconnaît l’intérêt d’engager un travail sur des bases saines. Pour autant, il faut que des droits concrets soient immédiatement mis en oeuvre.

C’est le sens de la réponse écrite que la CFDT a adressée à la Direction du Groupe public 

  • OUI à la confirmation de ces principes.
  • OUI à une méthode transparente et à des moyens adaptés pour la mise en application des transformations imposées par la loi.
  • MAIS un plan d’action managérial pour la prévention des risques psychosociaux est à mettre en œuvre immédiatement.
  • MAIS une vision des évolutions d’organisation à moyen terme, au-delà du 1er janvier 2020, ainsi que du sens et de l’intérêt stratégique de
    celles-ci doivent être donnés et expliqués en toute transparence aux cheminots.
  • MAIS un dialogue social ouvert associant les cheminots des entités impactées doit revenir à la première place de chaque projet de réorganisation.
  • MAIS une sécurisation des parcours professionnels doit être mise en place au niveau de chaque bassin d’emploi, avec la garantie qu’aucun cheminot ne soit laissé au bord du chemin.
  • MAIS il ne faut pas se contenter de concertation. Il faut s’engager dans de vraies négociations pour instituer un nouveau cadre social d’entreprise de haut niveau, complétant positivement les accords de la branche ferroviaire.
  • MAIS il faut s’engager à ne pas se contenter d’une simple transposition des accords de branche. Il faut une véritable négociation pour adapter les mesures de branche à la réalité et aux impératifs du Groupe ferroviaire.

La CFDT enjoint à la Direction de poser des actes en ce sens et d’accélérer tous ces chantiers sociaux. Il y a désormais urgence : construire l’avenir des cheminots.

Tous les engagements pris par la direction depuis juin 2018 doivent être tenus et mis en œuvre : neutralisation des effets négatifs de la réforme sur les avancements des agents au statut, mesures internes d’équité salariale (alignement de La prime sur la GIR, une vraie PFA pour tous, etc.), une même protection sociale de haut niveau pour tous les cheminots et un dispositif de suivi renforcé des risques psychosociaux.

Je consulte le courrier adressé par la CFDT à la direction en cliquant ici

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NAO 2019

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NAO 2019

10 euros net / mois

Cette somme est la résultante d’un versement mensuel net que la direction du Groupe public ferroviaire entend donner aux agents à l’issue de la négociation annuelle sur les salaires.
Le mécanisme proposé par la direction est le suivant : il s’agit d’une augmentation de la gratification annuelle d’exploitation (GAEX). + 120 € en moyenne versés en juillet.

Quelle évaluation peut-on faire de cette proposition d’augmentation de la gratification d’exploitation ?

  • Elle bénéficie à tous les cheminots, statutaires ou contractuels, quel que soit leur ÉPIC.
  • Elle est « liquidable », elle compte donc pour le calcul de la retraite.
  • L’augmentation est permanente. Elle vaut donc pour les années à venir.
  • Elle n’est pas uniforme. La somme est variable en fonction du salaire. C’est pour cela que la CFDT revendiquait une augmentation de la prime de vacances. Cela aurait permis que chaque cheminot touche la même somme.
  • Elle ne permet pas de favoriser les plus bas salaires.
  • Elle représente 0,4 % de la masse salariale, soit environ 35,4 millions d’euros. C’est la somme mobilisée par la direction quand le chiffre d’affaires du GPF est de 33,3 milliards d’euros.

Quelques exemples

  • Agent B2 8 (échelon 5) : 119 € bruts
  • Agent D2 18 (échelon 5) : 145 € bruts
  • Agent E2 20 (échelon 5) : 152 € bruts
  • Agent F1 23 (échelon 5) : 173 € bruts
  • Agent G2 30 (échelon 5) : 230 € bruts
  • Agent H 35 (échelon 5) : 277 € bruts
  • Agent TB2 13 : 124 € bruts
  • Agent TB3 19 (échelon 8) : 179 € bruts
  • Agent annexe A1 : 125 € bruts
  • Agent annexe C : 154 € bruts

Quelles sont les autres annonces ?

1/ L’obtention de la PR 20 pour les ADC
Cette mesure correspond à une revendication historique de la CFDT Cheminots. Elle constitue une avancée importante pour les agents de conduite. La création de cette PR 20 permet de débloquer les évolutions des agents qui sont positionnés en fin de grille et sont bloqués depuis trop longtemps. Il est à rappeler que les ADC ne bénéficient pas du 19+ cumulant plus de cinq ans d’ancienneté sur la position 19 contrairement à la D2 19. Dès 2020, ce sont donc des centaines d’agents de conduite qui pourront avoir de nouveau une évolution.

2/ Maintien du dispositif GIPAC
Le dispositif garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPAC) est reconduit. Il permet à tout salarié qui a une rémunération dont la progression est inférieure à celle de l’inflation de percevoir un complément correspondant à l’écart constaté (versé en avril 2020).

Nos revendications
Ces annonces ne correspondent pas aux revendications légitimes que portait la CFDT Cheminots. La CFDT revendiquait des mesures immédiates permettant de redistribuer les efforts réalisés par les cheminots. Dans un contexte où le GPF voit son activité progresser, où la masse des travaux réalisés atteint des records et où les efforts de productivité sont plus importants que jamais, il était indispensable que les cheminots aient un juste retour des choses. Après cinq années de gel salarial, cela relevait d’une mesure de justice évidente.

C’est pourquoi, la CFDT cheminots revendiquait des mesures :

  1. D’égalité, avec une progression du pouvoir d’achat pour tous les cheminots, qu’ils soient de l’Épic de tête, de Mobilités ou de Réseau. Il faut mettre fin au refus dogmatique des mesures d’augmentation générale : un signe tangible doit enfin être apporté à tous.
  2. De solidarité, avec une aide aux salaires les plus bas.
  3. De justice, avec des mesures qui récompensent les efforts et l’engagement des cheminots.

La CFDT reconnaît que tout ce qui peut être donné aux cheminots ne doit pas être méprisé. Néanmoins, ces annonces ne suffisent pas à compenser les cinq années passées de gel et ne correspondent pas à ce que la CFDT considère comme juste et nécessaire à la construction de l’avenir.

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