CPRP SNCF
NOS TRACTS
CPRP SNCF
Avec + 5,49 % des voix, la CFDT enregistre le plus grand progrès
Les élections des représentant·e·s des retraité·e·s au Conseil d’administration de la Caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la SNCF (CPRP) se sont déroulées du 26 septembre au 17 octobre 2018. Le dépouillement a eu lieu à Marseille le 18 octobre. Explications.
Focus sur le déroulement des élections
Le directeur de la CPRP était accompagné d’un huissier et les organisateurs du dépouillement. Pour la liste CFDT, la présence a été assurée par Frédéric Lemercier, Philippe Beaumont et Pascal Descamps. Le vote a été organisé en carte réponse, avec un
code-barre pour chaque liste. Le dépouillement s’est fait par lecture optique. Dès le début du dépouillement, un problème est apparu. Un certain nombre de
codes-barres était endommagé par la trieuse du centre de tri postal. Environ 18 000 cartes endommagées ont dû ainsi être reprises manuellement pour comptabiliser les votes. Ce désagrément a engendré neuf heures de travail pour les cinq informaticiens présents. Le début des opérations a commencé à 9 h 00 et s’est achevé à 23 h 45.
Quel bilan ?
Avec + 5,49 % des voix, la CFDT enregistre le plus haut progrès, malgré même le taux de participation en baisse par rapport à 2013. L’écart entre la CFDT et la FGRCF s’est réduit à 4 193 voix alors qu’en 2013 il était de 17 752 voix. La CGT perd 1 697 voix, la FGRCF perd 9 189 voix et FO 350. L’UNSA et Sud-Rail gagnent respectivement 2 971 et 3 238 voix. L’objectif dans cinq ans est de devenir la deuxième organisation et avoir au moins un élu.
4 370
est le nombre de voix supplémentaires obtenues par la CFDT, soit le plus grand progrès par rapport à toutes les autres organisations syndicales.
La CFDT remercie chaleureusement toutes et tous les retraité·e·s qui, par leur vote, ont exprimé leur confiance à notre organisation syndicale.
NOS AUTRES TRACTS
POURQUOI VOTER POUR « LES VRAIS PROGRESSISTES » ?
NOS TRACTS
POURQUOI VOTER POUR « LES VRAIS PROGRESSISTES » ?
La CFDT Cheminots, un syndicat pragmatique & force de propositions pour un nouveau projet social
Notre objectif vis-à-vis des salariés : leur fournir toutes les informations pour qu’ils puissent, en connaissance de cause, choisir leur évolution au sein du Groupe SNCF, être acteur et non pas subir leur mobilité professionnelle. C’est favoriser l’émancipation. Décryptage en trois points.
1/ La CFDT Cheminots préfère trouver des solutions par le dialogue et refuse la contestation systématique
Nous sommes toujours dans la proposition, mais nous n’hésitons pas à nous mobiliser pour défendre les droits des cheminots, comme nous l’avons fait lors du recours en justice sur le paiement des jours de repos pendant les jours de grèves, initié et gagné par la CFDT. Nos propositions sont construites par des cheminots adhérents, dans le cadre de débats démocratiques, pour des cheminots.
2/ La CFDT Cheminots est un syndicat pragmatique
Nous savons que le monde change et qu’il faut l’accompagner par un nouveau projet social.
- Évolution de la branche ferroviaire : ouverture à la concurrence, changement de statut et unité du Groupe public ferroviaire menacée.
- Évolution des métiers : technique et / ou technologique (digitalisation croissante), nouveaux besoins, etc.
- Évolution salariale : le rapport des salariés à l’entreprise change a fortiori pour les nouvelles générations. Quelle projection pour les nouveaux embauchés ?
3/ Notre syndicat, c’est quoi ?
Les femmes et les hommes de la CFDT travaillent dans tous les secteurs professionnels, dans les petites et les grandes entreprises, dans le privé en majorité, dans le public et dans toutes les régions de France. La CFDT possède « une véritable colonne vertébrale », c’est la confédération et son organisation en branches d’activités. Cette appartenance permet d’avoir une vision complète du monde du travail, d’appréhender d’autres réalités sociales et économiques et de faire des ponts entre les secteurs professionnels pour enrichir nos propositions. Enfin, la CFDT est un syndicat d’adhérent·e·s qui vit uniquement de ses cotisations et non de subventions.
Il faut donc en permanence faire progresser nos revendications pour faire face aux évolutions du marché du travail et à la précarité. C’est ce que nous faisons en signant des accords, dont ceux sur le télétravail, sur la protection sociale et en faveur des droits nouveaux (intéressement et titres-restaurant).
En votant CFDT, j’offre un futur à mon présent !
NOS AUTRES TRACTS
DES SALARIÉ·E·S À PART ENTIÈRE
NOS TRACTS
DES SALARIÉ·E·S À PART ENTIÈRE
Alternant·e·s, vous êtes une richesse pour la CFDT
Vous travaillez à nos côtés et méritez toute la reconnaissance pour votre implication quotidienne. Pour la CFDT Cheminots, vous êtes des salarié·e·s à part entière. Gagner en compétence, travailleurs de l’ombre, main d’œuvre pas chère, emploi durable : dans une enquête réalisée en 2015 par le Groupe jeunes cheminots de la CFDT, les alternants dressaient un constat lucide et sans concession sur leur situation. Plutôt que de vous indiquer comment vous devez voter, nous préférons vous expliquer quelles sont nos actions en votre faveur.
Une demande de concertation immédiate, posée par la CFDT pour les alternants
Dès 2015, la CFDT a obtenu des régularisations sur la base de la directive dite « Nogué », qui permet de faciliter l’embauche d’alternants ayant obtenu leur diplôme ainsi que des CDD de plus de six mois ayant donné satisfaction lors de leurs évaluations en établissement. Pour certains alternants, le passage à SNCF est une expérience dans la construction d’un parcours de formation. Pour d’autres, l’obtention d’un emploi pérenne à l’issue du parcours de formation est une forte attente. Dans un contexte de profonde mutation et de réduction drastique des embauches, la CFDT revendique pour les alternants qui le souhaitent la priorisation de leurs recrutements lorsque cela s’avère possible. La CFDT a intégré dans sa politique revendicative et dans la résolution de son dernier congrès, le développement de l’alternance, notamment de l’alternance pilotée avec promesses d’embauche, en coopération des établissements scolaires proches, afin que les tuteurs puissent échanger avec les équipes pédagogiques.
Une reconnaissance du tutorat
C’est dans cet état d’esprit que la CFDT a été la seule organisation syndicale à revendiquer dans la dernière phase du mouvement social du printemps 2018 un pacte social de haut niveau au sein du Groupe SNCF, y compris pour les alternants et les contrats courts. Par son action, elle a obtenu en juin 2018 l’inscription à l’agenda social de la question stratégique du recrutement prioritaire des alternants dans le cadre des détections des talents.
Et les élections à la SNCF ?
Du 16 au 22 novembre 2018 auront lieu les élections professionnelles à la SNCF par vote électronique. C’est un moment fort de notre démocratie sociale. Durant les dernières années, la CFDT a négocié des accords importants pour le quotidien des cheminots (titres-restaurant, intéressement, télétravail, forfait jour ou complémentaire santé et prévoyance pour les salariés contractuels. Ces avancées sont visibles et concrètes pour tous. Pour la CFDT, les alternants ont toute leur place au sein du Groupe public ferroviaire, nous sommes résolus à construire leur avenir.
En votant CFDT, j’offre un futur à mon présent
NOS AUTRES TRACTS
GARES & CONNEXIONS
NOS TRACTS
GARES & CONNEXIONS
Un syndicat est un syndicat ? Un CSE n’est pas un CE !
Quand Gares & Connexions a été créée en 2009 et à la suite des premières élections sur ce périmètre, la CFDT s’est opposée à la mise en place d’un CE identique à ceux qui existent aujourd’hui. Décryptage.
668 € par an et par cheminot
Chaque année, la SNCF verse des dizaines de millions d’euros au CCGPF, soit 1,721 % de la masse salariale. À cela s’ajoutent les subventions pour financer les cantines, largement déficitaires et accessibles à seulement un cheminot sur dix. La CFDT veut revoir le modèle de gestion actuel afin que tous les agents puissent bénéficier d’une réelle politique d’action sociale et culturelle (ASC). 30 à 40 % du budget des ASC est consacré à la restauration.
Pourquoi il faut plus de CFDT ?
Un accord fixe les modalités de gestion des activités sociales et culturelles, demandant aux signataires le reversement de leur budget ASC en plus du montant de la quote-part – de 34,10 % – que doit verser chaque CE au CCGPF. Cet accord a été signé en 2015 entre la CGT, l’UNSA et SUD-Rail. La CFDT a été la seule organisation syndicale à le refuser, car il était demandé de reverser des sommes conséquentes sans avoir un mot à dire sur leur utilisation ! D’ailleurs, force est de constater que les CE nationaux gérés par l’UNSA, dont celui de Gares & Connexions, ont rejeté cet accord signé par leur fédération pour assurer eux-mêmes la politique ASC. C’est la raison pour laquelle certains se sont vu refuser l’accès aux cantines sous prétexte de non-conventionnement par un autre CE. Les cheminots aimeraient simplement avoir le choix et bénéficier d’un CE qui réponde à leurs attentes.
Que propose la CFDT ?
- un audit sur le fonctionnement du CCGPF et des CE dans le cadre de leur politique d’ASC et de leurs moyens de gestion alloués ;
- un audit sur le patrimoine du CCGPF et des CE, de leur taux de fréquentation, de la durée d’ouverture de ses installations, de leurs coûts de fonctionnement et de la répartition de l’utilisation faite pour les agents de chaque CE.
La CFDT revendique que la gestion des cantines soit complètement confiée à la direction de la SNCF
À cet effet, elle a déposé une motion dans chaque CE. Dès le second CE de Gares & Connexions, la CFDT a porté seule cette motion. CGT a voté contre et l’UNSA s’est abstenue. La CFDT demande que la restauration sur le site de Saint-Denis puisse être également reprise par la direction, permettant ainsi aux cheminots, quel que soit leur établissement d’attache, d’y accéder sans distinction.
Une politique qui doit être repensée pour répondre aux attentes des cheminots
Nombreux sont ceux qui renoncent à leur CE, alors qu’une subvention leur est accordée. Pour la CFDT, il est grand temps de réconcilier les cheminots avec leurs futurs CSE. Une gestion de bon sens est possible et nous l’avons démontré à travers toutes les actions menées au sein du CE Siège SNCF Réseau pendant ces trois dernières années. Parlez-en avec vos collègues.
Un CSE est beaucoup plus qu’un CE !
Où défendra-t-on les conditions de vie et de travail des salariés ? Quid des notations ? Deux questions parmi d’autres qui démontrent que des places de ciné à 3 € ne suffisent pas au bonheur des salariés ! Gares & Connexions migre de Mobilités à Réseau, en filiale d’un ÉPIC qui se transforme en SA. Beaucoup de questions se posent. Un syndicat fort qui sache défendre les salariés est donc indispensable.
Qui est première organisation syndicale de France ? Qui est première organisation chez les cadres et se préoccupe de leurs revendications particulières ? Qui bénéficie d’un réseau juridique qui permet la défense du salarié jusqu’au prud’homme ? Qui a signé l’accord 35 heures à la SNCF ? Grâce à qui l’intéressement est une réalité à la SNCF ?
Nouvelles règles de représentativité
À partir du 1er mai dernier, pour signer un accord, il faut la signature des organisations syndicales cumulant 50 % des voix lors des dernières élections professionnelles. Si tel avait été le cas, il n’y aurait pas eu d’accord télétravail ou titres-restaurant. Souvent, en période électorale, des organisations syndicales promettent des activités sociales de haut niveau, alors qu’en réalité elles reconduisent le système au travers d’un accord de gestion des CE.
À ne pas oublier
Le CSE introduit une notion d’instance représentative du personnel unique. Ce ne sont pas que des voyages qui permettront à chacun d’avoir une vie équilibrée pro / perso.
Le développement proposé par la CFDT
- Mise en place des chèques vacances avec des subventions calées sur le coefficient familial (c’est déjà le cas pour le CE G&C, mais pas dans tous ceux dirigés par l’UNSA).
- Mise en place d’une subvention pour la pratique d’une activité sportive ou artistique au plus près des salariés (lieu d’habitation ou lieu de travail) afin de favoriser la pratique individuelle et collective.
- L’élargissement du titre-restaurant pour tous afin que chaque cheminot ait le choix de sa restauration.
- Favoriser l’accès au cinéma, aux spectacles vivants et à la culture en mettant en œuvre des actions adaptées (subventions, organisation d’activités collectives, etc.).
- Mise en place d’une offre de vacances personnalisée, en proposant aux agents des voyages d’exception à prix négocié, payable en plusieurs fois et avec un tarif modulé en fonction du coefficient familial. Ces voyages permettent de contribuer à créer un collectif en favorisant les échanges entre agents et leur famille.
- Mise en place d’une plate-forme web pour bénéficier des activités des CSE directement en ligne.
- Organisation d’activités pour la fin de l’année pour tous les agents et leurs familles.
- Poursuite de la politique des centres de vacances pour tous les enfants de cheminots.