NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 13 et 14 mai 2018

Face à la fermeté du gouvernement, la CFDT appelle tous les cheminots à durcir les mouvements

Reçues le 7 mai par le Premier ministre, les organisations syndicales ont appris que le gouvernement ne reviendra pas sur les trois éléments clés sur lesquels l’Assemblée nationale a tranché le 11 avril dernier, à savoir l’ouverture à la concurrence, la fin de l’embauche des cheminots au statut et la transformation de la SNCF en société anonyme. La mobilisation continue.

Le 14 mai, zéro trains & zéro chantiers

Réunies au siège de la CFDT Cheminots le 25 avril, les organisations syndicales ont annoncé un appel à la cessation du travail le 14 mai en cas d’échec des discussions avec le Premier ministre.

La CFDT Cheminots maintient sa position ferme

Elle demande à tous les agents de participer massivement à cette journée sans cheminots, sans trains et sans chantiers, afin de montrer ce que pourrait être la mobilité sans la SNCF. Notre succès commun passera par la réussite de cette journée d’action, en affichant un taux de grévistes jamais égalé. Aucun cheminot ne doit manquer à cet appel.

Battons-nous pour un cadre social de haut niveau

Seul un pacte social bien négocié nous permettra d’obtenir la garantie de l’emploi au sein de toute la branche ferroviaire. La CFDT exige que le sac à dos social, l’une des mesures phares proposées au gouvernement, s’applique également aux cheminots contractuels. Si ce nouveau pacte s’avérait mieux que l’actuel statut, la CFDT demande que les agents puissent l’intégrer s’ils le souhaitent.

Pour la CFDT, cette rencontre n’a pas été en mesure de nous rassurer sur la suite que le gouvernement envisage de donner aux revendications légitimes des organisations syndicales. Même sur les trois sujets essentiels sur lesquels le gouvernement ferme visiblement les discussions, les négociations sont encore possibles, car les décrets ne sont pas parus. Pour cette raison, la mobilisation des cheminots doit s’amplifier. Ne nous résignons pas !

La CFDT entend aller jusqu’au bout

« Il n’est pas question de lever la mobilisation. On continue », a affirmé Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots. Seule organisation syndicale à apporter des propositions concrètes et atteignables visant à améliorer les conditions dans lesquelles la réforme de la SNCF se fera, la CFDT entend continuer dans son mode d’action : « propositions et mobilisation, mobilisation et propositions », déclarait Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération CFDT à la sortie de la réunion.

La CFDT déposera une quarantaine d’amendements au Sénat, notamment sur la reprise de la dette par l’État et sur les conditions sociales des cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

L’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT se réunira le 9 mai pour continuer les débats.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le neuvième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera samedi 12 mai à 20h00 et durera jusqu’au mardi 15 mai à 7h55. Tous les agents des trois ÉPIC sont couverts par ces préavis de grève, y compris ceux appelés à les remplacer.

Je visionne la déclaration de Laurent Berger à la suite de la rencontre avec le Premier ministre en cliquant ici

NOS AUTRES TRACTS

HUITIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

HUITIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

HUITIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Prêts et déterminés à durcir la mobilisation !

La réforme de la SNCF doit donner lieu à un large débat public et être étayée par une profonde et sincère négociation. Il appartient au gouvernement de répondre et d’abandonner sa posture. C’est la condition pour sortir de l’impasse actuelle d’un conflit pénalisant les salariés, mais aussi les usagers. C’est aussi la condition indispensable pour donner un avenir au transport public ferroviaire et garantir un service public de qualité.

Deuxième mois de grèves et les cheminots n’ont toujours pas de réponses…

Cheminot au statut

  • quelle garantie de l’emploi ?
  • quel régime de retraite ?
  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles grilles de rémunération et quelle évolution ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quels soins médicaux ?

Cheminot contractuel

  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles dispositions liées à la rémunération ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quel contrat de travail et chez quel opérateur ?

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le huitième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera lundi 7 mai à 20h00 et durera jusqu’au jeudi 10 mai à 7h55.

Que retenir ?

14 mai, une possible journée sans cheminots 

Les organisations syndicales sont attendues le 7 mai par le Premier ministre. En cas d’échec de discussions, l’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT, réunie le 25 avril dernier pour une conférence de presse donnée depuis le siège de la CFDT Cheminots s’est déjà exprimée sur la possibilité d’un appel à la cessation du travail de tous les cheminots si les revendications n’étaient pas entendues.

Un conflit qui pourrait aller au-delà du 30 juin

Lors de la conférence de presse, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots a indiqué que cette question était prématurée, mais cette option ne serait pas à exclure.

NOS AUTRES TRACTS

HANDICAP

HANDICAP

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

HANDICAP

La CFDT signe le nouvel accord collectif en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés

Lors de la consultation de ses instances, la CFDT a décidé de valider la négociation de l’accord handicap négocié entre juin 2017 et mars 2018. Une étape clé qui permet la continuité d’un accord historique qui date de 1992 et qui signe l’engagement de la CFDT en faveur de l’emploi des salariés en situation de handicap au sein du Groupe public ferroviaire. Cette action répond à l’objectif de négociation fixé par la CFDT qui permet la mise en place d’un accord de qualité au service d’une cause citoyenne. Décryptage.

Mieux comprendre l’accord

Inclusion & intégration : quelle signification ?

Le concept d’inclusion vient du monde anglo-saxon. Il est lié aux mouvements des droits humains concernant les personnes porteuses de handicaps. Ces mouvements ont vu le jour et se sont développés dans les années 1960-1970. Ils ont trouvé des échos, notamment auprès de l’ONU dans plusieurs déclarations entre 1983 et 1992. Le concept d’inclusion met en lumière la place de « plein droit » de toutes les personnes dans la société, quelles que soient leurs caractéristiques.

L’intégration est, quant à elle, un terme générique majoritairement utilisé dans le domaine du handicap. Cela signifie dans le langage commun l’adaptation d’individus « différents » à un système dit normal. Dans l’inclusion, il n’existe pas de groupes de personnes avec ou sans handicap, toutes les personnes présentent des besoins communs et individuels. L’égalité et la différence trouvent leur place, la diversité est la norme.

Un accord au service d’une meilleure inclusion des salariés en situation de handicap

La CFDT a insisté sur une logique d’inclusion en complément de la démarche intégrative qui était jusqu’à présent pratiquée dans les accords précédents. Elle rappelle que le but est de contribuer à mettre à la disposition des acteurs œuvrant pour l’insertion des travailleurs handicapés (réseau CORHE, CHSCT, médecine du travail, managers, RRH et organisations syndicales), un accord-outil permettant d’accroître le nombre des cheminots TH au sein du Groupe public ferroviaire, que ce soit dans le cadre de travail ou dans leur évolution professionnelle. La CFDT a souhaité en mesurer la mise en pratique annuellement en profitant des comités de suivi et avoir la possibilité de faire évoluer des éléments de l’accord au travers des nouveaux comités techniques. La CFDT a également œuvré pour que les points clés de l’accord soient indiqués de manière synthétique dans l’accord.

Les améliorations de l’accord obtenues par la démarche CFDT 

Sur la responsabilisation des acteurs dans le suivi de l’accord, la CFDT a obtenu l’engagement de la présence de la direction activités lors des comités de suivi. Nous avions déploré l’absence de Mobilités à plusieurs reprises. La CFDT a insisté pour indiquer la totalité des acteurs impliqués dans cet accord TH. Sur le nombre de comités de suivi, la direction avait tenté de mettre un seul et unique comité de suivi au lieu des deux habituels. La CFDT a obtenu le maintien des deux comités de suivi (national et CE) et des comités techniques dont le but est d’améliorer le fonctionnement de l’accord.

Un chantier prioritaire pour la CFDT : le travail de normalisations autour des indicateurs de suivi

L’un des premiers comités techniques sera consacré au travail sur les indicateurs de suivi. Chaque comité de suivi donnera lieu à un relevé de décision, une demande CFDT qui a obtenu gain de cause sur ce point.

Relais handicap formation

La CFDT a obtenu la mise en place d’un nouvel acteur avec la création d’un relais handicap formation afin d’améliorer l’employabilité des salariés TH et d’éviter les ruptures de parcours professionnels conformément aux engagements de l’accord.  La CFDT a insisté sur l’importance de l’anticipation dans le cadre de modification des organisations de travail pour mieux accompagner les salariés en situation de handicap.

Le logement 

La CFDT a obtenu un caractère prioritaire dans le traitement des dossiers de demande de logement des travailleurs handicapés. Ils seront traités et élargis aux ayants droit  (conjoints et enfants).

Information sur l’accord

Les membres du réseau de l’action social seront formés aux dispositions de l’accord.

Maintien dans l’emploi

Pour décrire la notion de prévention et de santé au travail, la CFDT a obtenu :

  • la mise en place de la bilocalisation dans le cadre des aménagements du poste de travail ;
  • la mise en place d’un support d’information RH ;
  • la mise en place d’un plan de déplacement entreprise (PDE) en particulier navette qui sera étudié lors d’un comité technique.

Objectifs

Un accord qui répond à dix points d’engagements

La CFDT a œuvré pour que dans le cadre de l’accord les objectifs poursuivis répondent à dix engagements clairs. Parmi ces points, cinq ont été portés à leur tour par la direction.

  1. Recrutement de 350 personnes en situation de handicap au minimum sur la durée de l’accord, accueil de 120 alternants au minimum par l’intermédiaire du dispositif Hantrain et de 200 alternants hors dispositif Hantrain, ainsi que 300 stagiaires.
  2. Efforts particuliers pour rendre la formation accessible tout au long de la vie professionnelle.
  3. Valorisation d’expériences positives pour changer le regard sur le handicap.
  4. Réalisation d’une enquête sur la vie des salariés handicapés au travail.
  5. Poursuite de la politique d’achats confiée au secteur du travail protégé et adapté.

Les cinq points négociés par la CFDT

  1. Responsabilisation des activités sur le portage
    de l’accord.
  2. Pratique de la bienveillance.
  3. Mise en accessibilité (outils de communication).
  4. Poursuite de la politique de sensibilisation
    du management.
  5. Garantie d’un parcours pro pour les salariés handicapés.

Les points qui pourraient à l’avenir améliorer le fonctionnement de l’accord

Pour inciter les agents à faire la démarche d’une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou de son renouvellement, nous avons obtenu la possibilité de réfléchir autour d’un dispositif incitatif dans le cadre d’un comité technique. Ces modalités seront étudiées lors d’un comité technique. La CFDT a formulé deux propositions : soit une subvention individuelle pour l’agent concerné, soit une aide financière pour une association œuvrant pour la cause du handicap. La CFDT a particulièrement insisté pour que le Groupe public ferroviaire mette en place une démarche effective, pluridisciplinaire et pérenne en ce sens autour de la cellule de maintien d’emploi (CME). Cette démarche de prévention de la désinsertion professionnelle devra intégrer les discussions avec les organisations syndicales sous forme de groupe de travail au premier semestre 2019.

Ce que nous n’avons pas encore obtenu et que nous porterons dans notre cahier revendicatif

Recrutement : un mauvais signal qui fait l’objet d’une lettre de réserve de la CFDT

Le projet initial d’accord prévoyait un recrutement de 300 personnes sur quatre ans. La CFDT a insisté sur la reconduction à minima du volume de recrutement de l’accord précédent, à savoir 100 recrutements par an, soit 400 pour cette négociation. La direction a concédé de porter le volume à 350 sur quatre ans, soit 75 embauches par an. Insuffisant selon nous, car c’est un message de régression dans un contexte général de réduction des effectifs. Malgré notre détermination, nous n’avons pas obtenu gain de cause sur ce point.

Titres-restaurant

La direction a refusé d’inclure dans cet accord l’usage des titres-restaurant pour les travailleurs handicapés, car elle a estimé que cela relevait de l’accord sur les titres-restaurant.

Information de l’accord 

La CFDT avait demandé que des dispositions spécifiques d’information  pour le service de santé au travail soient incluses dans l’accord. Elles ont été rejetées par la direction.

NOS AUTRES TRACTS

INTÉRESSEMENT

INTÉRESSEMENT

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

INTÉRESSEMENT

1 200 € minimum garantis sur trois ans*

Grâce à la CFDT, ce dispositif continuera d’être une réalité pour les cheminots des trois ÉPIC

La CFDT signe les trois accords d’intéressement, lesquels :

  • reprennent les principes du versement universel ;
  • intègrent des critères de performance sociale, des mécanismes d’atteintes partielles et de surperformance ;
  • intègrent une juste répartition de critères économiques et sociaux ;
  • réaffirment l’unité du GPF en liant les critères économiques de l’ÉPIC SNCF à ceux des ÉPIC Réseau et Mobilités ;

Les règles de la représentativité ont changé

Quels impacts pour les accords d’entreprise ?

Jusqu’à fin avril 2018, la validité d’un accord d’entreprise était toujours subordonnée à signature d’une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli au moins 30 % des voix et à l’absence d’opposition d’organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés dans un délai de huit jours.

Depuis le 1er mai

Pour valider un accord, il faut la signature des organisations syndicales cumulant 50 % des voix lors des dernières élections professionnelles.

ÉPIC de Tête

Accord non opposable, car signé par 51,69 % des organisations syndicales.

Critères économiques

  • Budget ÉPIC SNCF.
  • Marge opérationnelle SNCF Mobilités.
  • Marge opérationnelle SNCF Réseau.

Critère de performance sociale 

  • Taux des travailleurs handicapés.
  • Participation au baromètre managérial permettant de mesurer la satisfaction du personnel et la qualité de vie au travail.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  • De 479 € à 610 €.

 

Les organisations syndicales non-signataires oseront-elles priver les cheminots des deux autres Épic de 1 200 € sur trois ans ?

ÉPIC Réseau

38,55 % des organisations syndicales ont signé l’accord.

Critère économique

  • Marge opérationnelle SNCF Réseau.

Critère de performance industrielle

  • Disponibilité et qualité du réseau.

Critère de performance sociale

  • Participation au baromètre managérial permettant de mesurer la satisfaction du personnel et la qualité de vie au travail.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  • De 427 € à 601 €.

ÉPIC Mobilités

37,95 % des organisations syndicales ont signé l’accord.

Critère économique

  • Marge opérationnelle SNCF Mobilités.

Critères de performance industrielle

  • Mesure de la satisfaction des clients.
  • La régularité.

Critère de performance sociale

Baromètre managérial : déploiement du baromètre pour 2018, puis taux de satisfaction du personnel à compter de 2019.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  •  De 427 € à 614 €.

*Montant brut en cas d’objectifs atteints.

NOS AUTRES TRACTS

SEPTIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

SEPTIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

SEPTIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 3 et 4 mai 2018

Prêts et déterminés à durcir la mobilisation !

La réforme de la SNCF doit donner lieu à un large débat public et être étayée par une profonde et sincère négociation. Il appartient au gouvernement de répondre et d’abandonner sa posture. C’est la condition pour sortir de l’impasse actuelle d’un conflit pénalisant les salariés, mais aussi les usagers. C’est aussi la condition indispensable pour donner un avenir au transport public ferroviaire et garantir un service public de qualité.

Deuxième mois de grèves et les cheminots n’ont toujours pas de réponses…

Cheminot au statut

  • quelle garantie de l’emploi ?
  • quel régime de retraite ?
  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles grilles de rémunération et quelle évolution ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quels soins médicaux ?

Cheminot contractuel

  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles dispositions liées à la rémunération ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quel contrat de travail et chez quel opérateur ?

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le septième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera mercredi 2 mai à 20h00 et durera jusqu’au samedi 5 mai à 7h55.

Que retenir ?

14 mai, une possible journée sans cheminots 

Les organisations syndicales sont attendues le 7 mai par le Premier ministre. En cas d’échec de discussions, l’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT, réunie le 25 avril dernier pour une conférence de presse donnée depuis le siège de la CFDT Cheminots s’est déjà exprimée sur la possibilité d’un appel à la cessation du travail de tous les cheminots si les revendications n’étaient pas entendues.

Un conflit qui pourrait aller au-delà du 30 juin

Lors de la conférence de presse, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots a indiqué que cette question était prématurée, mais cette option ne serait pas à exclure.

NOS AUTRES TRACTS