Campus de formation réseau, la CFDT pose de nouvelles briques

Campus de formation réseau, la CFDT pose de nouvelles briques

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NOS TRACTS

Campus de formation réseau, la CFDT pose de nouvelles briques

Depuis l’ouverture des campus de formation, la CFDT n’a de cesse de porter les revendications des salariés qui les composent et les impacts de l’organisation sur les établissements. Reçue en audience le 5 septembre, la CFDT a posé des constats et des demandes et obtenu des avancées : 

LES CAMPUS ET LA DIRECTION DE LA FORMATION : 

 􀏫 L’attractivité du métier de formateur 

Les difficultés de recrutement et de couverture des postes sont liées à l’organisation et aux conditions de travail et à la rémunération. 

Le forfait jour doit être mis en place pour répondre au besoin d’autonomie des formateurs, qu’ils soient maitrise ou cadre. 

 

La CFDT obtient l’engagement d’étude de faisabilité par la SA réseau, propose des solutions et porte la nécessité d’aboutir rapidement. 

L’octroi des primes taux B pour tous les formateurs permanents assurant des missions de référent, de concepteur ou autres missions à la demande de l’entreprise. 

 

La CFDT, face à l’absence d’argument réglementaire sur la règle des 3 ans, réitère sa demande. 

􀏫 Les difficultés liées à la planification 

Les défaillances et errances de l’outil informatique imposent une charge anormale aux planificatrices et planificateurs. Le renfort apporté n’est pas suffisant. 

La CFDT demande, en plus de la pérennisation des renforts, le versement d’une gratification exceptionnelle destinée à reconnaitre et récompenser les efforts exceptionnels imposés aux agents de micro et macro planification. 

􀏫 La restauration 

La CFDT défend l’attribution des titres restaurant pour tous les salariés des campus qui ne bénéficient pas de cantines au sens strict du terme. 

La CFDT obtient la mise en place des titres restaurant pour les salariés du campus de Nanterre qui le souhaitent. Un premier pas vers la généralisation.

 

LES ÉTABLISSEMENTS ET LES ZONES DE PRODUCTION 

􀏫 Le manque de places en formation Le dimensionnement des campus, le manque de formateurs, les problèmes de planification ont un impact négatif sur le recrutement et le perfectionnement des agents. 

La CFDT pointe les difficultés de gestion, de remplissage des sessions et leurs impacts sur la sécurité. 

􀏫 Dans les infrapôles 

Entre les nouveaux cursus TO et JC et la mise en place des REQ, les interrogations et inquiétudes se doivent d’être résolues. 

La CFDT met en évidence la nécessité de clarifier les rôles dans les nouvelles organisations, mais demande aussi un REX sur les nouveaux cursus. Enfin, les agents en formation initiale doivent être suivis correctement en établissement. 

􀏫 Dans les EIC 

Pour pallier le manque de places, des EIC font appel à des formations externes pour les cursus circulation. Le constat de la raréfaction des modules de maintien des compétences est posé et à mettre en parallèle avec les événements sécurité. 

La CFDT appelle à l’octroi de moyens supplémentaires, dans les campus mais aussi dans les EIC, avec l’augmentation du nombre de formateurs d’entreprise. 

 

 LA CFDT CONTINUE À PORTER LES SUJETS FORMATION TU AS DES QUESTIONS ? DES REVENDICATIONS ? 

CONTACTE NOUS :

Vanessa L’HOMEL vanessa.lhomel@cfdtcheminots.org 

Fabrice CHAMBELLAND fabrice.chambelland@cfdtcheminots.org 

Gavin MURRAY gavin.murray@reseau.sncf.fr 

Caroline LE GUELLEC caroline.leguellec@reseau.sncf.fr 

NOS AUTRES TRACTS

Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

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Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

Les fédérations CFDT, Sud Rail et CGT ont porté dans le courant de l’été, une alarme sociale au président de la SNCF.

La casse de la SNCF et la liquidation des droits des cheminots doivent cesser ! Préserver de nos emplois, nos missions et le système ferroviaire sont nos priorités. Face à l’absence de réponse du groupe SNCF, nos syndicats appellent à la grève le 26 septembre. Dès maintenant mettons un coup d’arrêt à cette trajectoire !

 

 L’UNITÉ DU GROUPE SNCF DOIT DEMEURER

 

 Le Groupe Public Unifié (GPU), dans sa configuration issue de la réforme de 2018, est en passe d’exploser au regard des orientations prises par la direction sous l’impulsion du Gouvernement. C’est bien dans ce cadre que l’ensemble des cheminotes et cheminots sont directement concernés par la remise en cause de leurs droits et garanties sociales. 

TOUTES LES SA DU GROUPE SONT VISÉES :

En première ligne, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan « de discontinuité ». Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation en anticipant une hypothétique décision de la Commission européenne dont l’enquête durera encore de longs mois. 

La mise en place d’un GIE marque la volonté d’externaliser l’ensemble des fonctions supports

La sous-traitance, dans de nombreux métiers, est un choix délétère.

La filialisation pour répondre aux appels d’offre vise elle à disloquer le groupe sans assurer les conditions sociales des cheminots, ni leur avenir. 

Le recours accru à l’externalisation à la SA Réseau et l’extension des prérogatives de la Société du Grand Paris entraînent un perte de charge et de compétences

NOS AUTRES TRACTS

MF: Signature de l’accord relatif à la gestion de carrière

MF: Signature de l’accord relatif à la gestion de carrière

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MF: Signature de l’accord relatif à la gestion de carrière

 

 CHEMINOTS

MANUTENTION FERROVIAIRE

© FGTE CFDT Cheminots Juilelt 2023 I # 52I Crédits photo Freepix Ne pas jeter sur la voie publique

EN FRANCE L’EMPLOI DES SENIORS :

Seul un.e senior.e sur trois (60-64 ans) est en activité au moment de partir en retraite, ce qui nous situe très en-dessous de la moyenne européenne. C’est vers un changement des mentalités que nous devons aller collectivement : un.e senior.e n’est pas un poids, mais une chance, un investissement ! Dès à présent, des mesures sont possibles pour favoriser cette évolution.

La CFDT défend ainsi l’instauration d’un dialogue social spécifique sur l’emploi et le travail des senior•es, dans la branche de la Manutention Ferroviaire et ses entreprises, avec obligation de négocier. Le constat est aujourd’hui sans appel : en ne reposant que sur la bonne volonté de quelques entreprises, ce sujet n’avance pas. Nous avons donc besoin d’un cadre contraignant. Ainsi, les entreprises concluant un accord bénéficieraient d’aides financières, les autres seraient, à terme, sanctionnées par une amende. Un tel dispositif permettrait alors d’éviter que seuls les salarié.es de grands groupes bénéficient de mesures spécifiques aux senior.es.

La CFDT revendique également la mise en place d’un « rendez-vous professionnel à 45 ans » systématique, appuyé par le Conseil en évolution professionnel. Cet entretien servirait à prévenir l’usure professionnelle, ou encore, à trouver une formation et pourrait conduire à réaliser un bilan de compétences financé (obtenu par la CFDT dans le cadre de cet accord).

La CFDT n’oublie pas non plus celles et ceux qui, à l’approche de la retraite, ne sont plus en emploi. Pour les demandeurs et demandeuses d’emploi de longue durée de plus de 50 ans, la CFDT revendique un accompagnement renforcé et personnalisé, sur le modèle de l’expérimentation menée avec les partenaires sociaux par le Conseil régional de Normandie, impliquant l’engagement des entreprises du territoire (obtenu par la CFDT dans le cadre de cet accord).

LA CONTRIBUTION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE À LA GESTION DES FINS DE CARRIÈRES AU SEIN DE LA BRANCHE DE LA MANUTENTION FERROVIAIRE :

En attendant que ces revendications CFDT se concrétisent toutes, voici ce que nous avons négocié dans cet accord applicable depuis le 27 février 2023 :

􀏫 Qualification des salariés, développement des compétences et de maintien dans l’emploi. Facilitation de l’intégration des jeunes et améliorations de la gestion des âges. Par la dynamisation de la politique de l’emploi par le développement de la capacité à être acteur de son parcours professionnel.

􀏫 Facilitation De l’accès aux dispositifs de formation continue.

􀏫 Sécurisation des parcours professionnels.

􀏫 Bilans de compétences en cas de désinsertion professionnelle.

􀏫 Appui au développement du tutorat (En priorité pour les salariés de plus de 50 ans).

􀏫 Entretien professionnel dit « de seconde partie de carrière » pour les salariés à partir de 45 ans.

􀏫 L’accompagnement des salariés dans leur démarche en vue de leur départ à la retraite.

􀏫 Réactualisation des taux et du tableau des indemnités de départ à la retraite.

TABLEAU RÉACTUALISÉ DES INDEMNITÉS DE DÉPART À LA RETRAITE SUITE À L’ACCORD DU 27 FÉVRIER 2023

A noter : Chaque salarié relevant du code du travail peut avoir droit à une indemnité de départ en retraite. Elle résulte d’un accord entre les syndicats et le patronat de 1977 étendu par une loi de 1978. Dans le cas présent les barèmes ont été améliorés par des négociations entre partenaires sociaux représentatifs au niveau de la branche de la Manutention Ferroviaire. 

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

0 < ou = ancienneté < 8

8 < ou = ancienneté < 10

1 mois

20< ou = ancienneté <21

3.00 mois

31< ou = ancienneté <32

4.65 mois

10< ou = ancienneté <11

1.5 mois

21< ou = ancienneté <22

3.15 mois

32< ou = ancienneté <33

4.80 mois

11< ou = ancienneté <12

1.65 mois

22< ou = ancienneté <23

3.30 mois

33< ou = ancienneté <34

4.95 mois

12< ou = ancienneté <13

1.80 mois

23< ou = ancienneté <24

3.45 mois

34< ou = ancienneté <35

5.10 mois

13< ou = ancienneté <14

1.95 mois

24< ou = ancienneté <25

3.60 mois

35< ou = ancienneté <36

5.25 mois

14< ou = ancienneté <15

2.10 mois

25< ou = ancienneté <26

3.75 mois

36< ou = ancienneté <37

5.40 mois

15< ou = ancienneté <16

2.25 mois

26< ou = ancienneté <27

3.90 mois

37< ou = ancienneté <38

5.55 mois

16< ou = ancienneté <17

2.40 mois

27< ou = ancienneté <28

4.05 mois

38< ou = ancienneté <39

5.70 mois

17< ou = ancienneté <18

2.55 mois

28< ou = ancienneté <29

4.20 mois

39< ou = ancienneté <40

5.85 mois

18< ou = ancienneté <19

2.70 mois

29< ou = ancienneté <30

4.35 mois

40< ou = ancienneté <41

6.00 mois

19< ou = ancienneté <20

2.85 mois

30< ou = ancienneté <31

4.50 mois

41< ou = ancienneté<42

6.15 mois

42< ou = ancienneté<43

6.30 mois 

43< ou = ancienneté + 0.15 par année 

d’ancienneté supplémentaire

LA FIN DE CARRIÈRE, UN TEMPS À REPENSER :

Ne plus être en activité du jour au lendemain est, pour beaucoup de travailleurs et travailleuses, un changement brutal. Pour la CFDT, plutôt qu’une rupture, le passage à la retraite peut être organisé pour devenir une transition progressive. Aménager son temps de travail en fin de carrière avec plus de liberté, c’est une question de bien-être, y compris au travail. Des dispositifs existent et nécessitent d’être renforcés. Par exemple: la retraite progressive, revendiquée par la CFDT, ou du temps partiel avec maintien en partie du niveau de rémunération pour les senior.es. 

Et si la CFDT a toujours été défavorable à une mesure d’âge uniforme, c’est qu’au-delà d’être injuste, elle ne laisse pas le choix du moment du départ à la retraite.

Enfin, la CFDT revendique la création d’un Compte Épargne Temps Universel (Cetu), qui consisterait en un aménagement du temps de travail tout au long de la vie professionnelle, en fonction des temps de vie, et pourrait ainsi concerner la fin de carrière (pour aménager un temps partiel ou un départ en retraite anticipé par exemple).

IL EST POSSIBLE D’AGIR DÈS À PRÉSENT SUR L’EMPLOI DES SENIOR.ES ET LA RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ, LA CFDT LE DÉMONTRE EN FAISANT DES PROPOSITIONS CONCRÈTES, PARTANT DE LA RÉALITÉ DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES. COMME REPRIS DANS SON COURRIER DE JUILLET 2023, PORTANT SUR CE SUJET ET ADRESSÉ AU SYNDICAT PATRONAL DE LA BRANCHE.

VOS RESPONSABLES NATIONAUX

Eric FERNANDEZ : 06 14 96 41 13 || eric.fernandez@cfdtcheminots.org

Diaddié DIAKHITE : 06 34 24 76 38 || diakhitet@free.fr

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Nouvel accord CFDT Éga Pro

Nouvel accord CFDT Éga Pro

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NOS TRACTS

Nouvel accord CFDT Éga Pro

 

 I. LA CFDT SE BAT DEPUIS DES ANNÉES POUR L’ÉGALITÉ PRO,

contre les inégalités salariales et pour un traitement équitable et juste entre les femmes et les hommes. 

Notre organisation a donc largement pesé sur les mesures gouvernementales.

Le résultat de la concertation portant sur cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de branche du 16 février 2021 ainsi que de l’application de l’article L.2241-1 du code du travail, et des analyses effectuées par les partenaires sociaux de la branche MF sur la base « du portrait » (données 2020 publiées en 2022) statistique de la branche professionnelle établi par la DARES. 

L’objectif tient en une série de mesures dont le but est de s’attaquer aux discriminations salariales, aux écarts de salaire dans l’entreprise. La CFDT a pesé sur chacune d’entre elles : c’est un nouvel outil de mesure dans l’entreprise, associé à des indicateurs précis.

II. LA MANUTENTION FERROVIAIRE EST COMPOSÉE 

cf: tract

III. CRITÈRES RETENUS 

Pour la CFDT Cheminots, ce nouveau dispositif ne suffira pas à résoudre toutes les discriminations salariales entre les femmes et les hommes, mais il constitue une avancée notable. Dans cet accord les indicateurs servent à mesurer : 

􀏫 La lutte contre les discriminations ; 

􀏫 La mixité des métiers ; 

􀏫 L’accès à l’emploi / le recrutement ; 

􀏫 La formation professionnelle ; 

􀏫 L’évolution professionnelle et la promotion ; 

􀏫 L’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes ; 

􀏫 Les conditions de travail et d’emploi. 

À NOTER : QUE POUR CHACUNE DE CES CATÉGORIES L’ACCORD REPREND LES OBLIGATIONS SPÉCIFIQUES À METTRE EN OEUVRE PAR LES ENTREPRISES.

IV. DES DÉLAIS À RESPECTER ET DES SANCTIONS PRÉVUES 

La loi N° 2014 – 873 du 04 août 2014 et ses déclinaisons reprennent les sanctions prévues en cas de non-respect de la loi, par les entreprises. La CFDT Cheminots Manutention Ferroviaire aurait souhaité voir un article ppour recenser les non-conformités à la loi et les sanctions applicables. Naturellement le syndicat patronal, de branche, Le SAMERA n’a pas voulu inscrire cet aspect de la loi dans l’accord de branche. Malgré cette réticence patronale, les mesures prévues par la loi s’appliqueront sans réserve aux entreprises de la branche.

Depuis 2019, afin qu’il puisse mesurer les indicateurs, les entreprises doivent publier la note globale de l’index sur leur site internet. Cet index décrit ce qui se passe réellement dans une entreprise. Cette obligation de transparence a été demandée et obtenue par la CFDT : 

Cette disposition permettra aux équipes syndicales et aux élus des comités sociaux et économiques de faire pression sur les employeurs afin d’éradiquer enfin les écarts de salaires inexpliqués entre les femmes et les hommes. Cet outil permettra également de mesurer, au-delà des inégalités salariales, les inégalités de carrières et de parcours professionnels entre les femmes et les hommes.

Cet accord a pris effet le 20 juin 2023 et s’applique désormais pour les quatre années à venir.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS SUR CET ACCORD OU QUE VOUS SOUHAITEZ PRENDRE CONNAISSANCE DE CET ACCORD, N’HÉSITEZ PAS À FAIRE APPEL À VOS ÉLUS ET ÉLUES CFDT. ILS OU ELLES SONT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS QUESTIONS

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