Salaires et rémunérations: une action continue de la CFDT
NOS TRACTS
Salaires et rémunérations: une action continue de la CFDT
UN SUJET MAJEUR, UNE ACTION CONTINUE.
La question des salaires et de la rémunération est au cœur de toutes les préoccupations. La crise aggrave la situation et détériore les conditions de vie. Face à la situation, la CFDT agit. Retour sur plus d’une année d’actions et de négociations menées par la CFDT Cheminots.
1 : 14 Septembre 2021
La crise sanitaire, bien présente, a posé un grand nombre de problématiques dont celle des rémunérations. La mise en place de l’APLD, négociée et obtenue par la CFDT, permet de compenser les impacts.
La CFDT pose ses revendications (augmentation générale et de la prime de travail, 13ème mois pour tous, prime Covid, revalorisation des indemnités de nuit, dimanche et fêtes, compensation des effets de l’arrpet du recrutement au statut…)
La CFDT, rassemblée en nombre devant le siège de la SNCF à Saint-Denis, fait entendre sa voix et impose ses thèmes.
2 : 17 Novembre 2021
Le 17 novembre se tient la table ronde sur les salaires. La CFDT obtient du concret et des mesures attendues depuis de trop nombreuses années : revalorisation de la prime de travail, majoration des contingents en niveaux, équivalence des mesures pour les salariés contractuels, création des PR 14, 21 et 36 et d’un onzième échelon.
3: 6 Juillet 2022
La crise économique et énergétique s’enracine. L’inflation explose et la CFDT martèle la
nécessité de prendre des mesures d’urgence. Mobilisée avec CGT, UNSA et Sud Rail, la CFDT Cheminots négocie un premier paquet de mesures :
# 1. Réévaluation générale de 1,4% du point d’indice,
# 2. Revalorisation de 400€ brut (annuelle) pour l’ensemble des agents,
# 3. Augmentation de 100 euros de la prime de vacances,
# 4. Revalorisation des EVS de production et des allocations de déplacements.
4: 14 Septembre 2022
Le rendez-vous de branche du 14septembre 2022 a permis de négocier une augmentation des salaires minimums de branche. Compte-tenu des effets de l’inflation et de la réévaluation du SMIC en 2022, l’urgence était réelle.
La CFDT, responsable, fait donc le choix de signer l’accord de branche. Cette étape est nécessaire pour pouvoir, ensuite, peser sur l’entreprise.
5: 29 Septembre 2022
La CFDT Cheminots a continué à pousser en s’inscrivant dans la démarche unitaire et l’appel à la grève le 29 septembre. La mobilisation des cheminots démontre, une fois de plus, les attentes très fortes sur cette question des rémunérations.
Concernant les salaires, la CFDT est constante. Depuis un an, certaines OS ont fait le choix dans l’action, un autre non. C’est leur choix. Les justifications sont parfois hasardeuses mais elles leurs appartiennent. La CFDT, elle, ne varie pas et agit avec cohérence.
ET MAINTENANT ?
LA CFDT CHEMINOTS ÉCRIT AU PRÉSIDENT ET POSE 10 REVENDICATIONS POUR AMÉLIORER LE SALAIRE DES CHEMINOTES ET DES CHEMINOTS.
Dans un courrier adressé au Président du Groupe Public SNCF et Directeur des Ressources Humaines, la CFDT Cheminots réitére les différents points qui doivent être mis en oeuvre pour répondre à la situation d’urgence vécue par les salariés :
# 1. Une augmentation générale des salaires qui, à l’instar des mesures prises le 6 juillet, permette de couvrir l’ensemble des salariés ;
# 2. Une mise en oeuvre au plus rapide des nouvelles PR et des nouveaux échelons actés lors de la NAO 2021 ;
# 3. La mise en œuvre d’un véritable 13ème mois pour l’ensemble des cheminotes et des cheminots ;
# 4. Une revalorisation des minima salariaux avec le renforcement et la poursuite des mesures spécifiques du 6 juillet ;
# 5. Une revalorisation des Éléments Variables de Solde dont indemnités de nuit, Dimanche et Fêtes, allocations de déplacement et prime de forfait-jour.
# 6. Un relèvement, rapide, de la prime de travail. La reconnaissance des compétences doit être faite et porter sur l’ensemble des salariés. Une stricte équivalence pour les salariés contractuels doit être faite ;
# 7. Un relèvement de l’indemnité de résidence, étendue à l’ensemble du territoire et tenant compte à la fois de la cartographie de l’emploi et des coûts réels de la vie. Ces dispositions doivent s’appliquer à tous, statutaires et contractuels ;
# 8. Une compensation des effets de l’arrêt du recrutement au statut avec l’attribution de contingents supplémentaires à débloquer dès le prochain exercice de notations ;
# 9. Une réflexion sur les modalités de transport des salariés jusqu’à leur lieu de prise de service. Il s’agit du « forfait mobilité durable », avec un remboursement employeur abondé, et d’un dispositif de compensation des effets de l’inflation sur les coûts liés à l’augmentation des prix du transport. L’urgence consiste à ne pas faire porter le coûts du travail sur les salariés qui l’exerce ;
# 10. Un traitement des obligations de sobriété énergétique.
Si le recours au télétravail est favorisé, voire renforcé, il faudra compenser les coûts qui porteront sur les salariés (énergie, restauration, etc). Au-delà d’une revalorisation des dispositions de l’accord télétravail, une mesure spécifique doit être envisagée. Le coût du travail n’a pas à être transféré sur les salariés !