CLASSIFICATION ET RÉMUNÉRATIONS

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Une négociation peut en cacher une autre.

STATUTAIRES, CONTRACTUELS : LA CFDT POSE SES EXIGENCES !

La dénonciation de l’accord de branche relatif aux classifications/rémunérations a privé l’ensemble des cheminots d’un cadre social protecteur et de mesures salariales concrètes et positives. Pour palier à l’absence d’accord, l’Etat a publié un décret le 25 août dernier. La Direction du Groupe Public SNCF a engagé les négociations sur la transposition de ce décret. Après une première Table Ronde le 6 octobre, un second rendez-vous est programmé le 25 octobre prochain en vue d’aboutir à un accord.

La CFDT a fait connaître ses exigences dans ces négociations. La reprise de l’inflation et la flambée du prix de l’énergie démontrent combien pèse l’absence d’accord de branche sur le pouvoir d’achat des cheminots.

LA CFDT EXIGE DES GARANTIES PROTECTRICES POUR LES PERSONNELS À STATUT ET LE DÉBLOCAGE DE LA GRILLE.

LA CFDT EXIGE ÉGALEMENT DES DROITS NOUVEAUX ET POSITIFS POUR L’ENSEMBLE DES AGENTS CONTRACTUELS.

LE CONTEXTE DE PERTE DE POUVOIR D’ACHAT PÈSE LOURDEMENT ET NÉCESSITE DE POSER DES SALAIRES MINIMAUX DE BRANCHE.

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ACCORD TÉLÉTRAVAIL

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ACCORD TÉLÉTRAVAIL

Les remontées des militants CFDT font apparaître de nombreux motifs de désaccords sur l’application de l’accord.

Explications et revendications.

Certaines directions ont décidé unilatéralement de limiter le nombre de jours en télétravail accordés, d’autres ont modifié les demandes des salariés en réduisant le nombre de demande de jours télétravaillés.
Lors de cette audience, la CFDT a notamment demandé que les demandes des salariés remontent et soient clairement identifiées dans le cadre du suivi de l’accord. La direction ne peut se contenter de faire remonter le nombre de jours télétravaillés accordés par la direction et non ceux demandés par le salarié.

LA CFDT A RAPPELÉ LORS DE CETTE AUDIENCE, LE RÔLE DÉCISIONNEL DU MANAGER DANS CET ACCORD. 

Il apparait fréquemment que si le management est favorable au télétravail, certaines directions RH ne l’entendent pas de cette façon.

POUR LA CFDT, C’EST UNE VÉRITABLE PROVOCATION.  

Si nécessaire, nous n’hésiterons pas à faire respecter les termes de l’accord par une action en justice, ce ne sera pas une première, la CFDT avait obtenu la condamnation sur le décompte des jours de grève.
Plus récemment, elle obtenait le paiement, comme il se devait, des primes de langues.

Par un recours en Conseil d’Etat, la CFDT a également obtenu de l’Etat le maintien des Allocations Familiales Supplémentaires en cas de transfert de salariés vers un nouvel opérateur dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.
Une manière de rappeler, quoiqu’en disent, certains qu’un accord produit toujours plus de droits pour protéger les salariés qu’une disposition unilatérale de la direction.

L’avenant à l’accord télétravail n’a pas été validé faute de signature de la part de la CGT et de SUD.

LA CFDT EST FAITE EN L’ESPÈCE, PUISQUE LA DIRECTION A DÉCIDÉ DE REPRENDRE, EN APPLICATION UNILATÉRALE DE L’EMPLOYEUR, UNE PARTIE SEULEMENT DE L’AVENANT SIGNÉ PAR LA CFDT.

Encore une perte sèche pour les cheminots !!!

SI VOUS ÊTES CONCERNÉS PAR CETTE SITUATION, N’HÉSITEZ PAS À CONTACTER VOS REPRÉSENTANTS CFDT DE PROXIMITÉ.

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PAYS DE LE LOIRE : LA CFDT DU CONSEIL RÉGIONAL S’OPPOSE AU PROJET DE MISE EN CONCURRENCE DE L’OFFRE TER

PAYS DE LE LOIRE : LA CFDT DU CONSEIL RÉGIONAL S’OPPOSE AU PROJET DE MISE EN CONCURRENCE DE L’OFFRE TER

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PAYS DE LE LOIRE : LA CFDT DU CONSEIL RÉGIONAL S’OPPOSE AU PROJET DE MISE EN CONCURRENCE DE L’OFFRE TER

Lors du Comité technique (instance de représentation du personnel) du vendredi 8 octobre, la délégation CFDT a voté contre la présentation du projet de mise en concurrence de l’offre TER. Une position cohérente de la CFDT qui a été le fruit d’une analyse partagée entre la CFDT du Conseil Régional et la CFDT Cheminots Récit.

 

Ce sont ainsi 340 à 420 salariés SNCF des lignes « Sud Loire et Tram Train » qui sont potentiellement concernés par un possible transfert vers un autre opérateur. Une des conséquences de l’avis défavorable de la représentation du personnel est que le texte devra être de nouveau soumis à consultation  lors d’une prochaine instance qui aura lieu le 18 octobre 2021.

Malheureusement cela ne changera rien sur le calendrier initial qui prévoit une présentation et un vote officiel lors de la séance plénière du conseil régional du 21 octobre. En revanche la CFDT attend de la suite du processus des avancées sur le plan social, dont certaines sont à la main de la Région : la délégation CFDT a notamment demandé l’insertion de clauses sociales lors du prochain appel d’offre.

POURQUOI?

La première préoccupation des élus CFDT est la conséquence du choix de la région en faveur de cette ouverture à la concurrence sur les conditions de travail des personnels concernés par ces lignes.

Sous le slogan « Plus de trains, mieux de trains » qui renvoie à un objectif louable de l’augmentation de l’offre de trains, la CFDT a tenu a rappelé sa grande préoccupation sur le dimensionnement des équipes et le maintien de conditions de travail protectrices qui contribueront aussi à la sécurité et à la qualité de service.

C’est en sens qu’elle a demandé que cette amélioration de l’offre intègre aussi une nécessaire responsabilité sociale  des entreprises qui auront à mettre en œuvre cette délégation de service public.

« Si l’on peut imaginer que « plus de trains » signifie plus de rotations, plus de rames, plus d’entretien, on peut aussi légitimement s’interroger sur les conséquences pour le personnel »

Dans son avis la CFDT a donc expressément revendiqué l’insertion de clauses sociales dans cet appel d’offre : « dans un contexte ou des négociations sont en cours pour revisiter la convention collective de cette branche, La CFDT souhaite que la Région en sa qualité d’autorité organisatrice, puisse introduire le respect de clauses sociales dans ses documents de consultation contractuels (Rédaction du DCE, et dans la phase de dialogue compétitif), Exprimant ainsi sa volonté de veiller à la bonne qualité de vie au travail des salariés de la/ou des entreprises délégataires (et nous pensons notamment aux problématique de prévention des risques professionnels, d’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes…). ».

Quant à la CFDT Cheminots, elle rappelle l’extrême urgence à garantir la stabilisation du cadre social de la branche ferroviaire dans le sens d’un maintien des droits les plus essentiels du contrat social cheminot. Prévu par la loi nouveau pacte ferroviaire de 2018, un accord de la branche ferroviaire sur la continuité de certains droits pour les cheminots transférés est en effet toujours en cours de négociation.

Pour rappel, la CFDT est la 1ère organisation syndicale en France: en agissant solidairement, la voix de la CFDT pèsera!

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