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CFDT Cheminots : priorité au cœur de métier !

La direction a entendu les propositions de la CFDT Cheminots, mais elle a trop négligé les métiers à forte valeur ajoutée au profit de la végétation. En chiffres.

L’annonce de réinternalisation de 500 équivalents temps plein par le président Farandou a fait l’objet d’un processus de bilatérales avec les organisations syndicales représentatives de la SA SNCF Réseau conclue d’une table ronde au 25 janvier dernier. Certains trouveront que le chiffre de 500 agents sur trois ans est insuffisant. La CFDT Cheminots préfère y voir le signe d’une prise de conscience de la part de l’entreprise.

Une interrogation fort légitime

L’externalisation est-elle efficace pour le ferroviaire ? Pour la CFDT, la réponse est non ! La CFDT a été force de proposition en ayant à cœur d’observer trois principes essentiels.

La CFDT a été entendue sur trois points

#1 Préserver les gestes métiers essentiels à la production et au maintien du savoir-faire

  • Les métiers techniques HMT SE, vérifications techniques, essais, voie et caténaires.
  • Partiellement pour les hotlines informatiques, ce qui est encore plus prégnant à l’aube du projet Maintenir demain.
  • La maintenance GSMR : confiée aujourd’hui à Synérail, elle ne fonctionne pas, alors que c’est cœur de métier et même stratégique pour la liaison sol-bord. Ce dossier est à l’étude.
  • La réinternalisation à Infra Industrie : certains EIV avaient été oubliés. La CFDT a obtenu la réinternalisation de pièces symbolisées (éclisses) et de pédales Forfex à Saint-Dizier, la consolidation de l’électronique analogique aux Laumes par la création d’une école d’excellence et la réinternalisation de la métrologie.

#2 Faire des choix

  • Sur quoi ? Sur ce qui ne marche pas ou mal et ce qui coûte cher à la SA Réseau (sous-traitance élevée, reprise de chantiers, restitutions tardives, etc.) ou génère un risque fort en matière de sécurité des circulations ou du personnel.

#3 Innover certains emplois dans la continuité de la transposition de l’accord de branche sur les classifications & les rémunérations

  • Par exemple, la création d’un métier de la sécurité ferroviaire, un métier qui permettrait à un agent de prendre clés en main la totalité des prestations sécurité plutôt que de confier ces prestations parfois à cinq entreprises différentes, multipliant ainsi les interfaces, les risques et les coûts et permettrait des aménagements de fin de carrière. La CFDT regrette que le traitement de la végétation – 125 postes – ait pris le dessus sur les études techniques.

La CFDT avait également demandé un retour d’expérience. Elle a été entendue. Un comité de suivi sera mis en place.

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Maintenir demain commence aujourd’hui !

La Direction de la transformation de la SA Réseau a choisi la concertation spécifique de projets pour conduire le volet social du projet de réorganisation des unités de maintenance intitulé Maintenir demain.

La future UP pilote les chantiers les plus consommateurs de ressources capacitaires – voie & caténaire – et SEG / SM pour la meilleure synergie entre activités : UP multimétiers (génie électrique + génie civil). Le N+1 des agents de production est dans l’équipe (chef en orange).

La première CSP
Les questions & les remarques de la CFDT
Pourquoi nous réinventer ?

La CFDT Cheminots n’est jamais dans une opposition de principe à une évolution et remise en cause de notre organisation et de nos structures. Si nous n’avons pas a priori de réticence au changement, il nous semble nécessaire que celui-ci soit profitable, efficace et utile.

#1 Une fusion de deux collectifs à la technicité totalement différente : quelles compétences du manager N+1 et comment superviser tous les métiers ?

#2 Puisque la direction part d’un constat de manque de culture sécurité au sein de ses équipes, pourquoi n’agit-elle pas sur la formation et un accompagnement ?

#3 Pour la direction, l’organisation actuelle héritée de la mise en place des EVEN devenus Infrapôles serait obsolète. Pour la CFDT, les futures sont la copie conforme des EVEN, les effectifs en moins.

Quelle est la vision métiers pour ce projet ?

Pour la CFDT, la priorité, c’est le traitement de la transposition de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations et le chantier nouveau contrat social (nouveaux contractuels). Ne nous trompons-nous pas d’objectif prioritaire ?!

#1 L’élément déclencheur d’un tel projet serait la digitalisation, la recherche d’un dispositif plus responsabilisant et plus industriel. La recherche d’une meilleure synergie entre les métiers de la voie et de la caténaire serait également recherchée.

#2 Le projet Maintenir demain ressemble à s’y méprendre au projet de création des directions de ligne de la SA Voyageurs développé par les standards de la DG TER. La vision des N+1 à la tête des équipes terrain ressemble singulièrement à la mise en place des petits collectifs impulsée par Transilien de cette même SA Voyageurs. Il convient dès lors de se poser la bonne question : ces évolutions ont-elles fait grandir ces entités ? Pour la CFDT Cheminots, la réponse est non !

#3 Comment l’articulation nécessaire avec les EIC peut-elle se faire selon un schéma qui dissocie la sécurité de l’organisation ?

Quels sont les objectifs de productivité d’un tel projet ?

#1 Deux ans après la mise en place du projet Nouvel R, les difficultés de programmation existent toujours.

#2 Le numérique doit tout révolutionner et nous simplifier la tâche. Ce discours récurent de la direction est rarement vérifié sur le terrain.

#3 La CFDT demande d’abord un REX sur les unités mixtes et sur nouvel R.

La CFDT s’inquiète sur le sujet des parcours professionnels

Ce projet nécessite une bivalence. Qu’en est-il aussi de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences et son impact sur ce projet ?

#1 Comment mettre en œuvre des parcours professionnels dans ces conditions ?

#2 Quel est le calendrier ?

Les réponses de la direction

  • Le projet comprend dans chaque unité une équipe patrimoine sécurité, une équipe ordonnancement organisation et des équipes voie, SEG, SM et caténaires.
  • Une méthode de sécurité commune MSC nationale qui orientera les choix locaux à 99 %. 
  • Il y aura vraisemblablement quelques spécificités pour les établissements LGV.
  • Les ASTI EALE ne sont pas concernés.
  • Seules les UP maintenance sont concernées.
  • Interfaces principales du projet Maintenir demain : SI, GMAO, surveillance, supervision, SI travaux, schéma directeur des engins, ballastage bourrage, rail, sécurité avec démarche MPC et réinternalisation.
  • La coopération EIC et la planification sont des processus clés.
  • 20 groupes de travail.
  • Par ailleurs, des consultants sociologues avec un appel d’offres en cours.
  • Le projet a commencé début 2020. En 2021, six établissements pilotes ont été choisis. Début 2022, les six établissements débuteront officiellement. Puis 11 autres en 2023 et les 11 derniers début 2024.
  • Pas de volonté de tout regrouper sur un seul site.
  • Les pôles d’appui ne seront pas ou bien peu impactés.
  • Il y aura de la productivité, mais pas dans les équipes.
  • Pas besoin d’attendre les suites de l’accord sur les classifications et les rémunérations, cela fera des données d’entrée.
  • La supervision donne les infos, mais ne touchera à rien, cela reste dans le giron du DU.
  • Le numérique est laborieux, on le sait, les agents y travaillent.
  • On va travailler sur les points soulevés et on fera le reste en bilatérale.
  • La prochaine CSP aura lieu le 2 mars.

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Notations 2021

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La CFDT obtient une augmentation importante des contingents en niveaux

Un rendez-vous annuel très attendu : la table ronde annuelle de présentation des contingents en niveaux constitue le seul moment où le sujet pourtant essentiel du déroulement de carrière du personnel à statut peut être abordé avec la direction nationale.

En 2020, la direction avait fait le choix de renvoyer les concertations sur les contingents en niveau aux périmètres des cinq sociétés. Cette année, la DRH est revenue à l’ancienne formule de présentation des contingents.

Dès l’année dernière

La CFDT avait mis en lumière des iniquités flagrantes sur le nombre de promotions en niveaux entre les sociétés. Même si la CFDT était parvenue à corriger et à rattraper une partie des écarts constatés lors des différentes réunions de présentation des contingents, des différences subsistaient à l’issue du cycle de concertations. Pour la CFDT, ce constat démontre bien toute la nécessité de conserver une vision assemblée et partagée au niveau du Groupe afin de limiter les iniquités en matière de déroulement de carrière et préserver l’unité sociale dont les notations sont un pilier majeur.

L’opiniâtreté de la CFDT permet d’obtenir 667 niveaux supplémentaires pour ce nouvel exercice de notations (voir le tableau).

Ce que la direction proposait

5 108 niveaux, soit moins 11,67 % par rapport à 2020.

Ce que la CFDT Cheminots a obtenu

Plus 667 niveaux, soit un total de 5 775 niveaux. Trois rounds de négociations auront été nécessaires pour permettre à la CFDT d’obtenir une augmentation de 667 niveaux des contingents initiaux et conserver ainsi un nombre de promotions identique à l’exercice précédent (ratio national d’agent noté sur le 2e niveau correspondant à 20,8 % de l’effectif éligible).

La CFDT ne s’arrête pas là pour autant et continuera de défendre le déroulement de carrière des agents du Groupe public SNCF, qu’ils soient statutaires ou contractuels.

Arrêt des recrutements au statut
Des mesures doivent être mises en œuvre dès cette année

La CFDT a été reçue par la DRH du Groupe dans le cadre de sa demande d’audience nationale sur les notations le 20 janvier 2020. Parmi les sujets abordés, la CFDT est revenue longuement sur les conséquences de la fermeture des recrutements au statut. Le contingent supplémentaire obtenu par la CFDT lors de cette table ronde permet de préserver le volume de promotion en niveaux des agents au statut à un niveau similaire à l’an dernier. Pour autant, les premiers impacts sur les promotions en position de rémunération se feront sentir dès cette année. Même si ceux-ci sont encore limités, ils doivent être compensés sans attendre l’an prochain dans les différentes commissions de notation. La CFDT y veillera !

Les notations doivent concerner l’intégralité des agents, statutaires et contractuels

La mise en place des sociétés et des nouveaux contrats de travail génère une très forte inquiétude parmi les salariés. Les salariés au statut mesurent déjà les impacts de l’arrêt des recrutements au statut.

Les contractuels embauchés avant le 1er janvier 2020 craignent une dégradation de leur contrat de travail et la disparition des différentes annexes. Les agents embauchés depuis le 1er janvier 2020 sont quant à eux sans repères et totalement déboussolés dans ce mille-feuille social.

Le système de progression salariale des contractuels est souvent très opaque et ne permet pas de prendre en compte et d’anticiper certaines étapes de la carrière. Les augmentations salariales ne sont de surcroît pas suffisamment homogènes et peuvent arriver très tôt, ce qui bloque les augmentations possibles durant des années ou alors trop tard et conduit à des situations inégales. Celles-ci devraient être lissées sur la durée afin de pouvoir augmenter la rémunération comme ce serait le cas d’un agent au statut quand il progresse en position de rémunération.

La CFDT a demandé cette année encore d’avoir des actions particulières permettant de garantir aux agents contractuels un déroulement de carrière identique au personnel à statut. La CFDT a également mis en relief certaines inégalités dans le déroulement de carrière des agents contractuels sur le territoire et a demandé que celles-ci puissent être corrigées grâce à davantage de mutualisation entre les différentes régions ou entités.

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La CFDT, seule organisation syndicale à défendre vraiment l’intérêt des agents ! La preuve

Des négociations ont été menées avec la direction pour le déploiement à titre expérimental d’une 4e formule de télétravail sur le périmètre du CSE des directions techniques. La CFDT a été la seule organisation syndicale représentative du périmètre à signer cet accord. Pourquoi ce choix ?

Tout simplement parce que cette 4e formule de télétravail offrait une souplesse, notamment pour les collègues du périmètre fréquemment en déplacement, parfois sur plusieurs jours consécutifs et qui ont donc des difficultés à accéder au télétravail alors qu’ils le souhaitent. En effet, cet accord permettait à ceux qui auraient choisi cette formule de bénéficier mensuellement de 9 plages de télétravail à poser en accord avec le manager, avec la possibilité de poser quatre plages consécutives.

Alors oui, cette quatrième formule aurait pu être encore plus souple, mais c’était déjà un premier pas !

Les règles de représentativité pour la signature d’un accord font que les agents du périmètre ne pourront pas bénéficier de cette formule. La CFDT le regrette. Le choix des autres organisations syndicales représentatives du périmètre prive les agents de cette possibilité !

L’UNSA ferroviaire, syndicat ultra-majoritaire sur notre périmètre des directions techniques, n’a pas su se départir de son légendaire « A » de autonome en choisissant l’immobilisme au progrès social. Chacun ses valeurs…

Lors de cette négociation, la CFDT a porté d’autres revendications

La plus importante concerne une demande d’augmentation des sommes allouées aux télétravailleurs pour couvrir les frais induits par ce mode d’organisation du travail. Nous le savons tous, la somme de 100 € est notoirement insuffisante pour couvrir les frais d’installation d’un espace de travail à domicile. Quant à l’indemnité mensuelle de 15,00 €, elle peine à couvrir les frais de consommables générés par le télétravail (électricité, cartouches d’imprimante, abonnement internet, etc.). La CFDT continuera à porter les sujets liés au télétravail et à se battre pour l’amélioration des conditions de travail des cheminotes et des cheminots.

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