EMPLOI, APLD

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Où en sommes-nous ?

Les annonces sur l’emploi se multiplient. Le bilan social 2019 fait état de 7 000 suppressions de postes. Pour 2021, les prévisions ne sont pas bonnes. Le nombre d’embauches prévues est en recul. L’installation de la crise dans le temps fait peser de très lourdes menaces sur nos emplois. Et pourtant, l’actualité le montre, les cheminots sont au RDV des grands départs en congés. Pour la CFDT, une seule ligne d’action : protéger les emplois et les compétences. Négociation APLD : retour sur la table ronde.

Face aux difficultés générées par la crise, le Groupe SNCF a ouvert une négociation. Elle a eu lieu le 18 décembre. Sans accord, le risque, c’est la mise en place d’une activité partielle « de droit commun ». Largement moins protectrice, les cheminots concernés seront moins bien indemnisés.

La CFDT a négocié pour obtenir des garanties sur l’emploi, la rémunération, la formation et des garanties complémentaires sur la retraite, la Prime, la GIR, la PFA, l’intéressement, etc.

Rappel : les actions de la CFDT

Septembre 2020

La CFDT demande la négociation d’un accord APLD au niveau de la branche. Objectif : protéger tous les salariés et éviter le dumping social.

Novembre 2020

La CFDT Cheminots signe l’accord APLD de branche. Il apporte une meilleure indemnisation des salariés, garantie de maintien des emplois, garanties complémentaires en matière de congé, de mesure d’ancienneté, de droits à la retraite, etc. La CFDT demande des garanties complémentaires pour les cheminots de la SNCF. Engagement de la direction auprès de la CFDT : compléter le socle posé au niveau de la branche par des droits spécifiques pour les cheminots du Groupe public SNCF. Malgré ces garanties, l’accord sera dénoncé par CGT, SUD & FO. Les salariés de la branche n’ont pas de protections et les entreprises peuvent organiser le dumping social.

Résultat de la négociation au GPU

Grâce à l’action de la CFDT

  • Niveau de rémunération correspondant à 100 % de la rémunération fixe des cheminots, comprenant la prime de travail, la prime de traction, la prime de réserve ainsi que l’ensemble des indemnités fixes mensuelles auxquelles s’ajoute une garantie complémentaire correspondant à 80 % de la rémunération brute incluant la moyenne des EVS liés à l’utilisation perçus hors allocations de déplacement.
  • Pas d’impact sur les éléments annexes de la rémunération (PFA, gratification d’exploitation et de vacances, prime d’Intéressement, AFS, la Prime / GIR).
  • Garantie de l’emploi sur le périmètre d’activité concerné (périmètre du CSE).
  • Réduction de l’horaire de travail maximal de 40 % et en cohérence avec la baisse d’activité.
  • Sécurisation des parcours professionnels.
  • Renforcement des dispositifs de formation avec notamment un abondement financier de l’entreprise correspondant à 50 % du montant mobilisé par l’agent sur son compte personnel formation.
  • Pas d’impact sur les droits sociaux (droits à la retraite pour les agents relevant du régime spécial et du régime général, garanties en matière de prévoyance et de couverture des frais de santé, congés et repos supplémentaires, ancienneté, dotation des CSE et du Fonds d’Action sociale & sanitaire, etc.).
  • Adaptation de la charge de travail et des objectifs individuels à la baisse d’activité.
  • Mesures spécifiques d’accompagnement des salariés et de prévention des risques psychosociaux.
  • Possibilité d’accord complémentaire au niveau des SA ou des CSE, qui seront obligatoirement supérieurs à l’accord de Groupe.

Est-ce que cela rattrape l’accord de branche dénoncé par CGT, SUD & FO ?

En partie seulement, car :

  • si l’accord de branche avait été validé, ces mêmes dispositions seraient déjà effectives à la SNCF ; elles auraient été mises en œuvre par une décision de la DRH du Groupe, conformément au courrier du 17 novembre 2020 adressé par la direction à la CFDT ;
  • désormais, cela dépend de la signature d’un accord majoritaire. Ce n’est donc pas encore fait ;
  • avec un accord de branche, il y aurait un socle commun pour l’ensemble des entreprises ferroviaires. Sans ce socle, les négociations se sont avérées beaucoup plus difficiles dans les autres entreprises ferroviaires. Certaines enclenchent déjà les plans de licenciements. Sans accord de branche, c’est la voie royale pour le dumping social, qui jouera contre les salariés des autres entreprises et finalement contre la SNCF.

Et maintenant ?

Rendez-vous mi-janvier pour le verdict ! La CGT a rappelé sa posture d’hostilité au dispositif et a donc peu participé à la négociation. D’autres ont laissé planer le doute : difficile de rejeter un dispositif qui apporte des protections aux salariés… La CFDT recueillera l’avis de son Conseil national dans la première quinzaine de janvier.

Face à la crise, la CFDT Cheminots s’engage pour protéger les cheminots de la branche et du Groupe en construisant de nouveaux droits.

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Application « Mes Clients »

L’affront de trop aux ASCT ! La CFDT vote contre !

Ne sachant plus comment chouchouter ses clients, l’activité Voyages tombe dans le panneau des sites marchands en leur proposant d’évaluer, grâce à l’appli « Mes clients », la qualité de service des ASCT en lieu et place de leur RET.

Pour les ASCT, cette appli :

  • est génératrice de risques psychosociaux (le diagnostic RPS transmis aux élus du comité central parle de lui-même) ;
  • induit un risque non négligeable de dérives en matière de notations, de sanctions, etc. ;
  • augmente la charge mentale : c’est la double peine pour l’ASCT qui entend les plaintes dont il n’est pas forcément responsable à bord (propreté de la rame, toilettes, état du matériel, etc.) et les relit dans l’appli ;
  • empiète sur l’équilibre pro / perso du fait de la quantité de mails reçus qui pourraient être lus sur les temps de repos ;
  • remet en cause leur engagement sur les fondamentaux sécurité, ponctualité, propreté, confort, service, etc. ;
  • alimente le « SNCF bashing ».

Pour les RET, cette appli :

  • remet en question leurs prérogatives et compétences ;
  • engendre une surcharge de reporting ;
  • augmente la charge mentale ;
  • détériore la relation humaine manager / ASCT.

Force est de constater que dans l’entreprise, lorsqu’ASCT et clients sont en désaccord, c’est le client qui l’emporte ! En CSE Central du 9 décembre dernier, la CFDT a voté contre le déploiement de cette application testée sur Paris-Strasbourg, Paris-Toulouse, Paris-Lille, Paris-Marseille et Paris-Lyon.

Soucieuse de la santé des ASCT et de leurs conditions de travail, La CFDT appelle à boycotter l’appli « Mes clients » et invite la direction à revoir sa copie !

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Foyers & locaux de coupure

La CFDT exige de meilleures conditions d’accueil pour les ASCT durant la période des fêtes de fin d’année

La date du 15 décembre marque une étape importante dans l’assouplissement du second confinement. Cet allègement se traduit par une reprise d’activité significative chez Voyageurs durant la période des vacances de Noël, notamment celle de l’activité Voyages.

Si nous en avons terminé avec les attestations de déplacement dérogatoire, de nombreuses restrictions perdurent. Celles-ci vont continuer d’impacter les activités du GPU et de dégrader les conditions de travail des ASCT. À titre d’exemple, la réouverture des restaurants n’est pas envisagée avant le 20 janvier.

Depuis le début de la crise sanitaire, la CFDT Cheminots a saisi à de nombreuses reprises la Direction de la SA Voyageurs pour résoudre les problématiques liées aux conditions d’hébergement et de restauration du personnel roulant.

Ces différentes interventions ont permis d’améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant en prévoyant par exemple la remise en place des buffets petit-déjeuner ou en réautorisant les accès aux espaces cuisine au sein de la quasi-intégralité des résidences et des maisons Orfea. Pour autant, certains espaces de coupure ainsi que de nombreux espaces détente (salle tv, salle fitness, etc.) demeurent fermés chez Orfea. La fermeture des réfectoires et l’obligation qui en découle de prendre les repas en chambre sont inadaptées et très mal vécues par les ASCT.

Ces mesures prises par Orfea accentuent l’isolement des ASCT

Il est insupportable de devoir prendre son repas assis face au mur de sa chambre depuis des mois ! D’autant plus ahurissant lorsque certains prestataires hôteliers autorisent ADC et ASCT à prendre leur petit-déjeuner et repas en salle !

Le 14 décembre, La CFDT a déposé une nouvelle demande d’audience auprès de la SA Voyageurs demandant la réouverture des différents espaces communs. Cette réouverture devra bien évidemment s’effectuer dans le plus strict respect des règles sanitaires.

La CFDT a insisté sur le fait que la période des fêtes de fin d’année allait se dérouler dans un contexte particulièrement singulier et pesant. La CFDT a donc demandé à la direction de porter une attention particulière pour les ASCT qui seront commandés en RHR pour Noël et Nouvel An.

Rétrospective des actions de la CFDT de ces quatre derniers mois

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