GARES & CONNEXIONS

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Avis de l’ART sur le décret gares

La CFDT, entendue sur plusieurs points

À la suite de la consultation publique lancée le 8 septembre, l’ART a rendu son avis le 15 octobre dernier. La CFDT Cheminots avait adressé une contribution argumentée dans le cadre de cette démarche. Si elle a été entendue sur plusieurs points, la CFDT déplore que le volet social soit le grand absent de cette consultation. Retour sur les points saillants de l’avis ART.

Pour la CFDT Cheminots, les garanties sur l’emploi, tant pour les cheminots que pour les entreprises sous-traitantes, doivent être pleinement intégrées au décret à venir. La CFDT portera ces revendications au plus haut niveau.

Le dispositif

C’est ce que propose le projet de décret : permettre aux AOT de fournir, pour le compte de SNCF Gares & Connexions, des prestations de gestion ou d’exploitation de certaines gares de voyageurs.

L’objectif du projet de décret

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport régional de voyageurs et du nouvel article L. 2121-17-4 du Code des transports, il s’agit de permettre aux AOT de fournir, pour le compte de SNCF Gares & Connexions, des prestations de gestion ou d’exploitation de certaines gares de voyageurs (essentiellement gares d’intérêt régional). Elles peuvent les fournir elles-mêmes ou bien les intégrer dans le périmètre des prestations comprises dans les contrats de service public des opérateurs entrants. Le projet de décret soumis à l’avis de l’ART (décret gares) définit les conditions d’application de l’article L. 2121-17-4 en précisant notamment les gares et les prestations éligibles. Il détermine également les conditions dans lesquelles une AOT peut mettre en place ce dispositif qui sera formalisé au travers d’une convention conclue entre l’AOT et SNCF Gares & Connexions.

Les commentaires de la CFDT

Un champ d’application trop large

L’ART expose que le périmètre des gares éligibles au dispositif est trop large. Pour l’ART, c’est à rebours des objectifs poursuivis par le législateur. Ce dernier visait plutôt les gares monotransporteur (desservies par un seul transporteur), pour lesquelles le modèle de transporteur-intégrateur (transporteur et gestionnaire de gares) peut présenter un intérêt en termes d’optimisation des coûts. À défaut de limiter le périmètre du dispositif aux gares purement monotransporteur, l’ART propose d’exclure du périmètre d’éligibilité les gares d’intérêt national (gares A) et certaines gares d’intérêt régional pluritransporteurs (gares B) où la mise en place de transporteur-intégrateur peut comporter des risques de discrimination.

La CFDT mettait en avant dans sa contribution la nécessité de limiter l’éligibilité des gares aux seules gares monotransporteur afin de garantir l’absence de discrimination et préconisait d’apporter la précision suivante : « 100 % des services publics de transport ferroviaire correspondant exclusivement au champ de compétences de l’autorité organisatrice ».

L’ART observe que les prestations automatiquement intégrées au dispositif concernent notamment l’accueil, l’information et l’orientation des voyageurs. Pour l’ART, ces prestations sont les plus sensibles du point de vue de la concurrence. L’ART suggère que seules les prestations présentant un faible impact concurrentiel telles que gestion du site, entretien, gardiennage soient éligibles au dispositif. L’ART concède que cette solution viderait le dispositif de son intérêt et propose que les prestations présentant un sujet en matière de concurrence puissent être intégrées au dispositif en limitant cette possibilité aux gares quasi-exclusivement et durablement monotransporteur.

L’information collective gérée par SNCF Gares & Connexions ne doit pas être éligible au dispositif au regard de l’architecture informatique des systèmes d’information voyageurs. Ce point a été intégré par l’ART, qui exclut l’information collective des prestations éligibles.

La remise en cause du rôle de gestionnaire unifié de SNCF G&C

L’ART estime que le rôle de SNCF Gares & Connexions est affaibli pour plusieurs raisons. D’une part, du fait de la multiplication des acteurs pouvant fournir des prestations de gare et d’autre part, en privant G&C de leviers de pilotage des prestations, tant en matière de contenu que de maîtrise des coûts, alors même qu’elle est responsable de l’élaboration des tarifs régulés. L’ART souligne également que le dispositif ne prévoit aucun mécanisme de répercussion des objectifs de performance et de productivité que G&C est tenu de respecter pour la tarification de l’ensemble des prestations en gare ni aucun mécanisme de contrôle et / ou de sanction en cas de non-respect de ces engagements par l’AOT.

La CFDT évoquait dans sa contribution l’absence de maîtrise des coûts découlant de l’éligibilité de certaines prestations, à titre d’exemple en matière de gestion de site les contrats actuellement souscrits permettent de bénéficier d’économies d’échelle au regard du volume de gares et des périmètres auxquels ils s’appliquent. La CFDT soulignait également la nécessité de compléter le projet de décret en intégrant le critère de bonus-malus tel que défini dans le DRG établi par SNCF Gares & Connexions et répondant aux décisions de l’ART (art. 5 et 6 de la décision 2017-008 et art. 5 de la décision 2017-018).

L’ART souligne que la convention conclue entre G&C et l’AOT semble cantonner G&C à un simple rôle de collecteur des données communiquées par l’AOT et / ou l’entreprise ferroviaire titulaire du contrat de service public. Outre le fait qu’un tel dispositif ne va pas dans le sens de l’optimisation des coûts, à rebours des objectifs poursuivis, il pourrait donner lieu à une tarification reposant sur des données non complètes et / ou non fiables.

La CFDT mettait en avant dans sa contribution la complexification des relations entre acteurs, mais aussi la nécessaire compatibilité du format des données communiquées par l’AOT ou le titulaire du contrat de service public pour l’élaboration du DRG. Les multiples traitements induits par ce dispositif sont à rebours d’une démarche d’optimisation de coûts.

L’ART préconise de qualifier l’AOT ou le titulaire du contrat de service public de gestionnaire d’installation afin de renforcer leurs obligations notamment en matière de publication d’informations et de transparence.

Un dispositif complexe, source d’inefficacité

Selon l’ART, le projet de décret n’aménage pas une répartition claire des rôles et responsabilités entre les différents acteurs. L’application du dispositif qu’il prévoit conduirait, en effet, à mettre en place un système particulièrement complexe de relations techniques et financières (voir l’infographie).

À cela pourrait s’ajouter un risque de dilution des responsabilités tenant à la présence d’une pluralité d’intervenants aux missions insuffisamment définies. L’autorité considère que cette complexité pourrait augmenter les coûts (risque d’accumulation des marges à chaque niveau) et les risques contentieux.

La CFDT mettait en avant le risque de dilution des responsabilités notamment en matière de direction unique de la sécurité. Elle pointait également les risques juridiques et les coûts d’interface induits par la mise en place de dispositifs conventionnels.

Concernant la possibilité offerte par le dispositif de mettre à disposition les espaces ou locaux à destination des concessionnaires, de commerces ou de locataires non régulés d’en affecter  les bénéfices nets à l’AOT, l’ART met en avant que cela constituerait un avantage pour l’AOT au détriment des autres utilisateurs de la gare.

La CFDT relevait dans sa contribution que SNCF Gares & Connexions avait initié en 2018 le programme 1001 gares auquel elle a consacré un financement substantiel. Le transfert de la gestion pleine et entière des locaux non régulés déséquilibrerait le modèle économique établi sur les gares concernées par ce programme.

Enfin, l’ART relève qu’elle est incompétente pour connaître, comme le prévoit le projet de décret, des différends relatifs à la convention conclue entre l’AOT et le gestionnaire des gares, pour l’ART ces différends relèvent du droit des contrats et de la juridiction associée. Elle serait en revanche compétente pour connaître des éventuels différends en matière d’accès non discriminatoire aux gares et aux prestations qui y sont fournies dans la mesure où cet accès constitue un enjeu concurrentiel majeur, au même titre que l’accès aux infrastructures ferroviaires.

Abréviations

AOT : l’autorité organisatrice de transports

C’est une collectivité publique dont la mission est de définir la politique de desserte et tarifaire du transport de voyageurs.

ART : l’autorité de régulation des transports (anciennement ARAFER)

C’est l’autorité qui veille au bon fonctionnement des activités concurrentielles et des tarifs, notamment en matière de transport ferroviaire.

DRG : le document de référence des gares

Il fixe les redevances d’accès aux services de la SA SNCF Gares & Connexions.

Complément de lecture

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PERTES DE RÉMUNÉRATION

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PERTES DE RÉMUNÉRATION

La CFDT revendique des mesures complémentaires

Depuis le début de la crise sanitaire, la CFDT a concentré ses actions en faveur de la protection et de la défense des droits de l’ensemble des cheminots. Elle a notamment porté très rapidement auprès de la direction de l’entreprise la nécessité de poser des garanties fortes en matière de maintien des niveaux de rémunération des agents.

Consultez le tract qui vous concerne

  1. ABE
  2. ASCT
  3. Circulation
  4. Commerciaux gares 
  5. Escale
  6. Fonctions transverses
  7. M&T
  8. Matériel
  9. SUGE

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ROULANTS

Foyers & locaux de coupure

La CFDT Cheminots obtient des engagements concrets

La mise en place des nouvelles mesures de confinement par le gouvernement a généré une importante détérioration des conditions de travail des ASCT. Depuis l’entrée en vigueur du confinement le vendredi 30 octobre, de très nombreux exemples ont mis en lumière des conditions d’accueil intolérables des ASCT au sein des foyers et des locaux de coupure.

Face à cette situation, le 3 novembre dernier, la CFDT Cheminots a déposé une nouvelle demande d’audience auprès de la SA Voyageurs afin d’obtenir des mesures concrètes pour le personnel roulant. La CFDT Cheminots a été reçue hier en fin de journée par la Direction de la SA Voyageurs et a obtenu plusieurs engagements consignés par écrit dans le cadre d’un relevé d’audience. Si ceux-ci ne répondent pas intégralement aux différentes revendications portées par la CFDT Cheminots, ils représentent néanmoins des avancées importantes.

Voici les engagements pris par la direction de la SA Voyageurs

#1 Coupures

Consigne donnée par les activités de réduction des coupures et des battements. La direction s’est engagée à donner une consigne nationale à toutes les activités prévoyant que la mise en place des plans de transport adaptés permette de réduire les coupures et les battements afin de mieux prendre en compte les contraintes pour les ASCT.

#2 Conditions d’accueil des ADC dans les locaux de coupure

La direction s’est engagée à rappeler aux établissements les conditions normales de coupure qui doivent être respectées, conformément à la réglementation du travail. Celles-ci incluent notamment la mise à disposition d’équipements de cuisine et d’un espace permettant de se restaurer et de se reposer. Concernant le sujet des capacités d’accueil, la direction s’est engagée à mettre en place des solutions alternatives équivalentes (ouverture de nouveaux espaces de coupure, mise à disposition de chambres, etc.) dans le cas de figure où les locaux de coupure seraient trop exigus.

#3 ASCT en battement

La direction s’est engagée à appliquer aux agents en battement les mêmes mesures que celles pour ceux en coupure. Cet engagement inclut notamment la mise à disposition de chambres chez Orfea. 

#4 Prévision et information des ASCT

À la suite de la demande de la CFDT, la direction s’est engagée à communiquer aux ASCT un document d’information reprenant la liste réelle des équipements à disposition et des solutions alternatives mises en place.

#5 Réduction des RHR longs

La direction s’est engagée à donner une consigne nationale aux différentes activités, prévoyant que la mise en place des plans de transport adaptés permette de réduire les RHR longs.

#6 Buffets petit-déjeuner

La direction s’est engagée sur le maintien des buffets petit-déjeuner dans les résidences et maisons Orfea.

#7 Accès aux espaces cuisine

La direction s’est engagée à maintenir les accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des résidences Orfea ainsi que dans les maisons Orfea, hormis quelques-unes d’entre elles, qui ne possèdent pas les équipements nécessaires
(lave-vaisselle notamment).

#8 Ouverture des espaces détente et TV

La direction s’est engagée à maintenir les accès aux espaces détente et TV dans la quasi-intégralité des résidences et maisons Orfea (seules
quelques-unes ne verront pas ces espaces fermés).

#9 Réouverture des réfectoires

La CFDT a demandé la réouverture des réfectoires qui viennent d’être fermés afin que les ASCT puissent prendre leurs repas en salle plutôt qu’en chambre. La direction n’a malheureusement pas accédé à notre demande et les réfectoires demeureront fermés pour le moment.

#10 Mise à disposition d’une offre de restauration chaude

La direction s’est engagée à mettre à disposition des ASCT une offre de restauration chaude chez Orfea. Celle-ci comprendra également davantage de variété que celle proposée actuellement et sera complétée sur certains lieux de RHR avec des offres spécifiques type pizzeria.

LES ASCT SE SONT MOBILISÉS DEPUIS LE DÉBUT DE LA CRISE POUR ASSURER LE SERVICE PUBLIC INDISPENSABLE À LA NATION. LA DIRECTION SE DOIT D’ASSURER DES CONDITIONS D’ACCUEIL QUI SOIENT CONFORMES À LA RÉGLEMENTATION DU TRAVAIL ET AUX ATTENTES LÉGITIMES DES ASCT.

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Confinement

La CFDT Cheminots agit pour la protection sanitaire, les conditions sociales et les conditions de travail

Le confinement version 2 imposé par l’État est bien différent du premier. Cette fois, il n’y aura pas de baisse de charge pour les agents de Réseau, pas de retour à la maintenance essentielle, pas d’arrêt des formations. L’allégement des plans de transport va induire une augmentation des plages de travaux, des chantiers et un supplément de charge pour la programmation et la gestion des capacités.

La CFDT travaille sur trois points

  1. Assurer la protection sanitaire des agents et mettre en place toutes les actions de prévention, pour toutes et tous, partout, tout le temps. Sans protection, pas de production !
  2. Maintien des conditions sociales (rémunération, congés, respect du temps de travail, impact de l’activité partielle, etc.).
  3. Assurer des conditions de travail et de qualité de vie optimales (logement, restauration, commandes, organisation du travail, etc.).

La restauration

Les restaurants sont fermés, certains hôtels également et à l’approche de l’hiver, il est indispensable que le déploiement des équipes ne se fasse pas sans prendre ces facteurs en compte. Les agents de SNCF Réseau doivent pouvoir manger des repas chauds, dans des endroits décents et ne pas être obligés de se restaurer de sandwichs dans le froid, sous la pluie ou dans leur véhicule. Et si les agents sont contraints d’avoir recours à des services de livraison de repas, les frais de restauration seront automatiquement plus élevés. L’entreprise doit compenser ce delta.

Les intempéries

Elles doivent également être prises en compte en ce qui concerne le port du masque. En été, la transpiration le rend inefficace, il en serait de même s’il prenait la pluie ou même la neige. L’établissement des programmes travaux doit prendre en compte le temps nécessaire pour se rendre en brigade ou dans un autre local pour y déjeuner dans des conditions de confort et de distanciation indispensables. Des équipements pour réchauffer leurs plats doivent être mis à leur disposition, le nécessaire pour les nettoyer et les désinfecter également.

Les déplacements

De la même manière, les déplacements sur plusieurs jours, pour la production et / ou la formation, doivent être réduits à leur plus stricte nécessité et les cheminots doivent trouver, sur leur lieu de déplacement, des conditions acceptables de logement et d’accès à l’alimentation, prévues ou organisées par l’entreprise.

Pas de production sans protection, sans garanties sociales et sans conditions de travail optimales. La CFDT sera intransigeante sur ces aspects !

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Foyers & locaux de coupure

Des conditions intolérables !

La dégradation de la situation sanitaire a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures de confinement qui limitent les déplacements depuis vendredi 30 octobre. Si elles diffèrent sous plusieurs aspects de celles du printemps dernier, elles font à nouveau émerger d’importantes difficultés pour les roulants. Nouvelle demande d’audience.

La CFDT Cheminots est intervenue à de très nombreuses reprises depuis le début de la crise sanitaire pour apporter une solution aux problématiques liées aux conditions d’hébergement, de restauration et d’accueil des ASCT durant les coupures ou les battements. Après quelques jours seulement de confinement, la CFDT constate que la direction n’a tiré aucune leçon du printemps et dépose ce jour une nouvelle demande d’audience nationale auprès de la SA Voyageurs.

Le constat

Depuis vendredi dernier, de nombreux exemples révèlent des conditions d’accueil et de travail inacceptables

  • ASCT dans l’impossibilité de se restaurer à la suite de la fermeture des espaces cuisine ou à l’absence des équipements nécessaires ;
  • ASCT obligés de s’asseoir dans certains foyers à même le sol ou sur les tables à la suite du retrait des chaises et des fauteuils ;
  • ASCT en battement entre deux trains refoulés des foyers sous prétexte qu’ils n’étaient pas en coupure ;
  • ASCT n’ayant pas pu accéder au local de coupure faute d’espace et de capacité d’accueil suffisants ;
  • ASCT placés en isolement total dans leurs chambres.

La CFDT constate en parallèle que sur certaines résidences aucun principe de prévention ni d’anticipation de ces nouvelles mesures n’a été mis en œuvre

  • commande sur des RHR longs alors que les agents sont dans l’impossibilité de se restaurer ;
  • commande sur des JS avec coupure alors que les conditions d’accueil ne sont pas conformes à la réglementation du travail ;
  • aucune information préalable aux ASCT sur les conditions d’accueil dans les lieux de vie qu’ils seront amenés à fréquenter…

Des exigences concrètes

La diminution du plan de transport va contraindre la direction à revoir le montage des journées de service. Elle doit donner des consignes claires aux concepteurs afin de supprimer les coupures et limiter autant que faire se peut la durée des journées en RHR. Ces mesures proposées par la CFDT permettraient de réduire mécaniquement le risque d’exposition et de contagion des ASCT, mais aussi de prendre en compte les contraintes générées pour les ASCT en matière d’hébergement, de restauration et de conditions d’accueil.

Concernant les RHR

La CFDT exige que les conditions d’accueil du personnel permettent a minima :

  • de mettre à disposition un véritable buffet petit-déjeuner ;
  • d’autoriser l’accès aux espaces cuisine dans le respect des règles sanitaires ;
  • d’autoriser l’accès aux espaces TV et détente dans le respect des règles sanitaires ;
  • de limiter au maximum l’isolement des ASCT dans leur chambre ;
  • de proposer une offre de restauration chaude au sein des différents lieux de RHR.

La CFDT a également demandé de procéder rapidement à une cartographie détaillée des services proposés par Orfea, par les prestataires hôteliers et au sein des locaux de coupure.

Les ASCT se sont fortement mobilisés depuis le début de la crise sanitaire pour assurer le service public ferroviaire indispensable à la nation. La direction se doit d’assurer des conditions d’accueil qui soient conformes à la réglementation du travail et aux attentes légitimes des ASCT.

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