REVENDICATIONS SALARIALES

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REVENDICATIONS SALARIALES

Exigeons une juste revalorisation de nos salaires !

#1 ACCORD SALARIAL 2021

  • Augmentation du salaire de base et des primes de travail
  • Création d’un véritable 13ème mois pour les personnels roulants et les contractuels
  • Revalorisation des indemnités de travail de nuit
  • Dimanches et fêtes.intéressement à 1000€ minimum.

#2 PRIME COVID

  • Versement d’une prime exceptionnelle de 1000€ à l’ensemble des cheminots portée à 1500€ pour les agents assurant la production ferroviaire.

#3 TRANSPOSITION CLASSIFS/RÉMUS

  • Déblocage de la grille sédentaire et de la grille ADC
  • Création d’une prime d’ancienneté pour les contractuels.

#4 COMPENSATIONS DE L’ARRÊT DES RECRUTEMENTS AU STATUT

  • Création de dispositifs spécifiques permettant de garantir un déroulement de carrière valorisant
  • Attribution d’un nombre supplémentaire de niveaux pour les prochaines notations.

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OUVERTURE À LA CONCURRENCE

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OUVERTURE À LA CONCURRENCE

Transfert de personnel

La CFDT vous informe

Ce document a pour objet de vous apporter des réponses simples à des questions que vous pourriez vous poser. Si vous souhaitez obtenir davantage d’informations, n’hésitez pas à contacter l’un de vos représentants CFDT.

La loi Pour un nouveau pacte ferroviaire (NPF) a été adoptée le 27 juin 2018. Celle-ci a défini le calendrier et les modalités d’ouverture à la concurrence des services ferroviaires de voyageurs. Grâce à une ligne d’action claire associant propositions et mobilisation, la CFDT est parvenue à modifier le projet de loi. Cette stratégie a permis de corriger certains effets négatifs de cette réforme.La CFDT a ainsi réussi à inscrire de nombreuses garanties sociales dans un projet de loi qui n’en comportait à la base aucune.

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PASS SANITAIRE

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PASS SANITAIRE

La CFDT Cheminots répond à vos questions

À ce jour, de nombreuses questions se posent sur l’extension du pass sanitaire. Pour mieux s’y retrouver, la CFDT Cheminots vient répondre aux principales questions posées par les agents sur ce sujet complexe et inédit. Explications.

Les informations données sont de nature à évoluer dans les jours et les semaines à venir. En effet, même si le décret nº 2021-955 du 19 juillet 2021 a été publié par le gouvernement le 20 juillet, le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire n’est pas encore promulgué. Après son passage au Parlement, il doit à présent passer par le contrôle du Conseil constitutionnel qui pourra en censurer certaines dispositions le 5 août prochain. C’est à ce moment-là que le texte de loi définitif sera connu.

Que retenir ?

Le porte-parole du gouvernement a annoncé ce jour que l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les mesures anti-Covid qui prévoit notamment l’extension du pass sanitaire aux TGV, trains Intercités (IC), trains de nuit et trains internationaux entrerait en vigueur le 9 août prochain sous réserve de la validation du texte par le Conseil constitutionnel le 5 août.

Contrôle du pass sanitaire en gare et dans les trains soumis à l’extension du pass

L’État a demandé à la SNCF de réaliser des contrôles massifs dans les gares et à bord des trains, mais pas systématiques.

Le gouvernement a annoncé ce jour que des contrôles sont prévus durant les phases d’embarquement et sur les quais, de manière aléatoire, dans les trains soumis à l’extension du pass sanitaire et l’arrivée des trains en gare. Afin de répondre à ces exigences, la direction de l’entreprise a annoncé que les contrôles des pass sanitaires seraient réalisés de manière aléatoire, sans vérification de la pièce d’identité.

Quand ?

  • Soit en amont de l’embarquement à quai : ils seront réalisés par des équipes dédiées type équipe LAF (lutte antifraude) composée d’ASCT, d’agents de l’escale, de prestataires externes gilets rouges appuyées par les agents de la SUGE et / ou les forces de l’ordre.
  • Soit à bord des trains par les ASCT.

Lors de la table ronde d’informations organisée le 20 juillet par la direction, la CFDT Cheminots s’est clairement positionnée contre le contrôle des pass sanitaire par les ASCT à bord des trains, estimant que ces opérations présentaient un risque majeur en matière de sûreté. En conséquence, la CFDT Cheminots demande aux ASCT à bord de se limiter à leurs seules missions en lien avec la sécurité, la sûreté, la sauvegarde des recettes, le service client à bord des trains et le respect des mesures sanitaires.

Obligation pour certains agents de posséder un pass sanitaire à partir du 30 août prochain

La loi va rendre obligatoire le pass sanitaire pour plusieurs catégories de personnels à partir du 30 août prochain.

  • Les ASCT intervenant sur les TGV, IC, trains de nuit et internationaux.
  • Les agents de la SUGE intervenant sur les mêmes trains.
  • Les baristas intervenant sur les mêmes trains.
  • Les salariés de la manutention ferroviaire assurant des prestations de nettoyage à bord des mêmes trains.

La CFDT rappelle que ces salariés auront l’obligation de posséder un pass sanitaire

Il ne s’agit donc pas d’une obligation vaccinale. Le pass sanitaire consiste pour l’agent à posséder l’une des trois preuves sanitaires suivantes :

  • un certificat de vaccination attestant d’un schéma vaccinal complet et du délai nécessaire après l’injection finale (schémas et délais variables selon les vaccins) ;
  • la preuve d’un test négatif de moins de 48 heures (test PCR ou antigénique) ;
  • le résultat d’un test RT-PCR positif attestant du rétablissement de la Covid-19 datant d’au moins 11 jours et de moins de six mois.

La CFDT constate que l’entreprise a souhaité mettre l’accent sur la vaccination

La question de l’accès à un rendez-vous vaccinal est donc clairement posée au regard de l’engorgement constaté dans certains secteurs géographiques.

La direction doit davantage s’appuyer sur les centres médicaux SNCF et obtenir des places prioritaires dans les centres de vaccination, mais également dans les pharmacies pour les agents souhaitant se faire vacciner. Le respect du  libre arbitre des agents est essentiel et la direction peut inciter, mais ne doit pas obliger. D’autres entreprises, y compris de transport ferroviaire, ont déjà indiqué qu’elles mettraient à disposition de leurs salariés des tests antigéniques comme la loi les y autorisent afin de permettre à leurs salariés de répondre à leur obligation de produire un pass sanitaire. Pour la CFDT, la direction de la SNCF doit mettre en place une mesure similaire.

Autorisation d’absence et décompte en temps de travail de la vaccination

Le projet de loi comporte des dispositions nouvelles et spécifiques en lien avec la vaccination.

Afin de répondre à ces nouvelles obligations, la CFDT demande que les agents souhaitant se faire vacciner puissent bénéficier d’une autorisation d’absence et que le temps nécessaire pour se rendre au rendez-vous vaccinal soit décompté en temps de travail. Pour les agents se rendant à leur rendez-vous vaccinal sur leur temps personnel, la CFDT demande qu’un temps rendu équivalent à une journée de service soit redonné aux agents sous la forme d’un repos compensateur. La CFDT demande également, dans un souci d’équité, que les agents ayant déjà été vaccinés et qui le souhaitent puissent bénéficier de l’octroi d’un repos compensateur.

Confidentialité des informations médicales

Pour la CFDT Cheminots, la confidentialité médicale doit demeurer une règle incontournable.

L’agent n’est donc pas dans l’obligation de préciser comment il a obtenu son pass sanitaire. Dans certaines entités, la direction n’a pas hésité à questionner directement les agents afin de savoir s’ils avaient déjà leur pass sanitaire ou s’ils étaient vaccinés via leur adresse mail professionnel ou par SMS. La CFDT dénonce ces pratiques inacceptables et rappelle aux agents qu’ils ne sont pas tenus de répondre à ce type de demandes.

Acheminement des agents SNCF à bord des trains dans lesquels le pass sanitaire est étendu

Une demande claire de CFDT auprès de la direction de l’entreprise et du ministère des Transports.

Les agents amenés à prendre l’un de ces trains dans le cadre de leur journée de service doivent pouvoir présenter seulement leur Pass Carmillon et une attestation de l’employeur justifiant que ce trajet est rendu nécessaire par l’obligation d’assurer la production ferroviaire en lieu et place du pass sanitaire. La CFDT attend une réponse définitive sur ce point, sachant que l’hypothèse d’une tolérance pour les déplacements professionnels pourrait être acceptée par l’État jusqu’au 30 août prochain.

Sanctions et potentiels licenciements

Pour la CFDT, le choix du gouvernement d’étendre le pass sanitaire ne doit pas exposer les agents à de potentielles sanctions.

En effet, si chaque agent visé par la loi doit être en mesure d’attester de l’une des trois preuves sanitaires, la CFDT ne tolérera aucune tentative de dévoiement. L’incitation, la pédagogie et la mise à disposition de moyens pour que les agents puissent disposer dans les temps de leur pass sanitaire sont prioritaires et doivent être privilégiées par la direction. Le projet de loi prévoit plusieurs dispositions dans le cas de figure où un agent refuserait de présenter un pass sanitaire ou en cas de pass non valide. Celles-ci vont de la pose avec accord de l’entreprise à des jours de repos ou de congés à la possibilité pour l’employeur de suspendre le contrat de travail du salarié. Le gouvernement souhaitait à l’origine introduire dans la loi une disposition prévoyant un potentiel licenciement, mais celle-ci a été retirée lors des débats parlementaires. Il faut maintenant voir ce que contiendra le texte définitif adopté.

Pour la CFDT Cheminots

Les cas de suspension du contrat de travail sont clairement définis par le statut et ses textes d’application ainsi que par le Code du travail. Ceux-ci reprennent des situations telles que l’arrêt de travail ou l’accident du travail, le congé de maternité, de paternité ou parental, etc. Ils ne reprennent pas l’obligation de posséder un pass sanitaire et quoi que puisse en dire le gouvernement, cette disposition est contestable !

Hébergement & restauration

Résidences et maisons Orfea

À la suite des interventions de la CFDT auprès de la direction et du ministère des Transports, ceux-ci nous ont indiqué que le projet de loi excluait la restauration collective et que le pass sanitaire ne serait par conséquent pas exigé au sein des résidences et maisons Orfea.

Hôtels avec espaces communs (restaurant, piscine, salle de sport)

Depuis le 21 juillet, les hôtels possédant un restaurant, une piscine, une salle de sport ou de spectacle sont soumis à l’extension du pass sanitaire.

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ACTION SOCIALE

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ACTION SOCIALE

Avenir des lieux d’accueil éducatifs (LAE)

Évolution de l’offre famille & éducative

Cela fait trois ans que la CFDT Cheminots alerte la Direction de l’Action sociale sur l’avenir des lieux d’accueil éducatifs (LAE).

Ces derniers enregistrent depuis bien longtemps une baisse régulière du nombre d’enfants accueillis. Pour maintenir l’activité, la CFDT avait proposé la mise en place de partenariats conventionnés dans le but de redynamiser l’activité. Cette proposition a été refusée par les autres organisations syndicales. On est passé de 47 enfants accueillis en 2018 à 23 en 2020 pour un potentiel d’accueil de 63 places. Cinq sites étaient proposés par les services de l’Action sociale : Brétigny, Montlignon, Bischheim, Dijon et Lille.

Les sites de Lille et de Bischheim en subissent déjà les conséquences

Faute d’enfants à accueillir, le personnel de ces établissements a déjà été affecté à d’autres missions au sein des UAS des Hauts de France, de Normandie et de Grand Est. Les sites de Lille et Bischheim ont fermé. L’avenir du LAE de Dijon semble également hypothéqué avec une seule préinscription. Alors que le seuil de fonctionnement est à quatre enfants, cela n’a pas permis la réouverture du site pour l’exercice 2021 / 2022. Concernant ce LAE, la DCI unitaire de courant juillet a empêché sa fermeture définitive. Dossier à suivre…

Cinq réunions à la demande de la CFDT

Depuis fin 2020, la direction a organisé plusieurs groupes de travail afin d’élaborer une évolution de l’offre proposée. Cinq scénarios ont été établis. En dehors de la CFDT, les autres organisations syndicales exigent le développement à outrance de l’offre pour s’assurer de couvrir un maximum de bénéficiaires potentiels, sans tenir compte du budget alloué et des causes réelles de la désaffection des familles de cheminots pour ces structures. À noter que Optim’Services a été mandaté par le GPU cette année pour réduire les frais liés aux fonctions support de 30 %.

Pour la CFDT, il faut conserver au minimum les LAE d’Île-de-France, qui connaissent un taux d’occupation satisfaisant.

Des propositions syndicales diverses ont été retenues et budgétées. La CFDT a été reçue à plusieurs reprises en bilatérales par la Direction de l’Action sociale et des dirigeants d’Optim’services.

Le scénario mis en avant par la CFDT pourrait être la solution finalement retenue par la direction

  • Recherche d’une offre élargie et renforcée au bénéfice des parents et des enfants, un budget équivalent ou légèrement vu à la hausse (embauches de nouveaux éducateurs), une couverture territoriale étendue et la préservation de la fonction éducative.
  • Prise en compte du diagnostic et benchmark des LAE : décroissance de la fréquentation depuis plusieurs années, analyse des tendances sociétales et précision des attentes des familles (internat ou non).
  • Formulation de l’offre de services via les piliers éducatifs de l’AS SNCF, cartographie et typologie et panel d’options de mise en œuvre suivant les critères pour la recherche d’une offre éducative repartie de manière équitable sur l’ensemble du territoire.

Les groupes de travail COFASS ont permis des concertations de qualité. L’avenir ou l’évolution des LAE ainsi que l’évolution de la politique famille et éducative de l’AS sont subordonnés aux décisions de la direction d’Optim’Services, qui devraient être connues lors du deuxième semestre 2021.

Pour la CFDT, le constat est sévère

Trop d’atermoiements de la Direction de l’Action sociale en ce qui concerne la relance des LAE ces dernières années. Puis les effets de la Covid ont vidé les LAE de leurs enfants. À cette équation il faut ajouter cette année l’objectif de la DRH Groupe de réduire de 30 % les frais liés aux fonctions support. Dans ce cadre, l’avenir des LAE semble fortement menacé. Les propos tenus par la Direction de l’Action sociale lors de la réunion plénière de la COFASS du 17 juin dernier ne sont pas rassurants. La CFDT estime que des moyens conséquents ont été alloués aux groupes de travail portant sur l’évolution des LAE, mais aussi de l’offre famille et éducative de l’Action sociale. Pour la CFDT, il est important de réadapter l’offre qui doit profiter aux cheminots et à leurs familles.

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SUGE

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SUGE

La CFDT revendique un accord agressions

Le 3 mai dernier, le directeur de la Sûreté recevait les organisations syndicales afin de présenter un projet portant déclinaison et précisions de l’accord agressions (GRH 00955) pour les agents de la SUGE.

Cette rencontre a abouti à la mise en place de mesures unilatérales, mais avec néanmoins plusieurs revendications CFDT intégrées, dont la création d’une commission d’appel et de traitement des situations exceptionnelles. Cette commission aura pour but de pouvoir appliquer les mesures de l’accord agressions pour certaines situations n’entrant pas dans les conditions d’application actuelles du GRH 00955. Pour rappel, à ce jour, le GRH 00955 est un texte permettant de protéger juridiquement et financièrement tout le personnel du GPU et notamment l’agent SUGE lorsqu’il est victime d’une agression en lien avec son activité professionnelle.

La CFDT souhaite aller plus loin

Elle revendique la négociation d’un accord agressions à la SUGE ! Les particularités et les risques du métier d’agent SUGE imposent un texte digne de ce nom. L’explosion de la violence et des incivilités nécessite une protection juridique et physique efficiente pour les agents.

Les principales revendications de la CFDT sur cette thématique

  • La présence d’un avocat pour toutes les procédures judiciaires, y compris les confrontations.
  • La prise en charge des procédures et la constitution des dossiers (suivi des plaintes, constitution de partie civile, etc.).
  • L’anonymisation : la possibilité pour les agents de la sûreté ferroviaire qui déposent plainte d’indiquer seulement leur numéro de CP et non plus leurs noms et prénoms afin d’éviter les représailles.
  • Une meilleure prise en compte systématique des pertes financières (allocations et indemnités).
  • Le maintien de l’IPA et ICPA lorsqu’une agression entraîne un reclassement de l’agent.
  • Que les mesures décrites dans le GRH 00955 ne fassent l’objet d’aucune interprétation par les DZS et la Direction de la Sûreté.

Agents de la SUGE, la CFDT vous accompagne au quotidien

Preuve en est : le 18 juin dernier, après de longues négociations et une audience individuelle, la CFDT a obtenu l’application de l’accord agressions pour un agent lyonnais blessé lors d’une séance TIS. L’application de l’accord agressions a été rendue possible après validation en commission d’appel et de traitement des situations exceptionnelles. λ

Focus sur les dernières actions de la CFDT pour les agents de la SUGE

Mars

La Direction de la Sûreté demandait le remboursement des ICH perçues par les maîtres-chiens pour l’exercice de formation cynophile de l’année 2020. Immédiatement avisée par les agents, la CFDT intervenait afin d’en demander l’annulation, qui sera obtenue après négociation.

Juin

Après une audience en avril et une DCI en juin, la direction s’engageait sûr :

  • l’attribution d’une gratification exceptionnelle de 250 euros par quinzaine travaillée pour les mois de juillet et août 2021 pour tous les maîtres-chiens cynodétection ;
  • l’étude sur la rémunération des maîtres-chiens cynodétection.

Pour la CFDT, ces actions sont une reconnaissance de l’engagement des équipes cynophiles, mais notre organisation syndicale souhaite des actions à long terme et réitère sa demande pour le versement de l’ICH ou d’une indemnité spécifique lors des déplacements en formation STAC.

24 juin

Lors d’une visite du chenil de Villeneuve-Saint-Georges, la DDS annonçait plusieurs mesures :

  • création de 20 qualifications D, 20 qualifications C et 3 qualifications E par VAP ;
  • mise en place d’une gratification exceptionnelle pour les déplacements en formation STAC ;
  • mise à disposition de VS pour tous les maîtres-chiens cynotechniques.

La prise en compte de toutes les revendications de la CFDT Cheminots émises au cours de l’audience d’avril et de la DCI de juin démontre clairement l’écoute de la DDS de nos demandes légitimes.

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PASS SANITAIRE

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PASS SANITAIRE

La CFDT vous informe

Les annonces du chef de l’État sur les nouvelles mesures sanitaires qui seront mises en œuvre à partir du mercredi 21 juillet ont généré depuis une semaine beaucoup d’incertitudes parmi les salariés.

La CFDT Cheminots déplore leur caractère brutal et totalement impréparé. L’extension du pass sanitaire emporte des conséquences directes et immédiates sur les missions de plusieurs métiers, sur les conditions de travail, d’hébergement et de restauration. La direction a organisé le 20 juillet au siège de la SNCF une réunion d’information destinée à présenter aux organisations syndicales les déclinaisons des nouvelles mesures gouvernementales et leurs impacts.

Focus sur les principaux sujets abordés par la CFDT lors de cette réunion

#1 Quels trains concernés ?

Peu après les annonces du président de la République, le ministre délégué aux Transports a précisé les trains pour lesquels le pass sanitaire serait rendu obligatoire. Il s’agit des trains longue distance (TGV InOuï et Ouigo, IC, trains de nuit et internationaux). Les trains TER et Transilien ne sont donc pas concernés par les nouvelles mesures gouvernementales.

#2 Quels personnels concernés ?

  • Les ASCT intervenant sur les TGV, IC, trains de nuit et internationaux.
  • Les agents de la SUGE intervenant sur les mêmes trains.
  • Les baristas intervenant sur les mêmes trains.
  • Les salariés de la manutention ferroviaire assurant des prestations de nettoyage à bord des mêmes trains.
  • Les personnels devant prendre les trains dans lesquels le pass sanitaire est rendu obligatoire (domicile-travail, parcours EV ou HLP, acheminement, etc.). La direction a confirmé que les agents amenés à prendre un TGV, un train IC, un train de nuit ou un train international dans le cadre d’un parcours domicile-travail ou pour s’acheminer seront soumis à la même obligation que les voyageurs et devront présenter un pass sanitaire lors des contrôles.

La CFDT Cheminots a demandé que ces agents puissent présenter seulement leur Pass Carmillon et une attestation de l’employeur justifiant que le trajet est rendu nécessaire par l’obligation d’assurer la production ferroviaire.

#3 Date de mise en application du pass sanitaire dans les trains

L’extension du pass sanitaire sera effective à partir du 30 août prochain. La CFDT Cheminots a dénoncé le caractère totalement surréaliste de ce calendrier lors de cette réunion. Sur ce point, la direction a demandé au gouvernement de pouvoir bénéficier d’une détente du calendrier au 15 septembre.

#4 Accès aux résidences et maisons Orfea ainsi qu’aux espaces communs et aux réfectoires

La CFDT est intervenue sur les conséquences potentielles de ces nouvelles mesures gouvernementales sur les conditions d’accueil du personnel roulant chez Orfea. La situation chez Orfea ne s’est pas améliorée toute seule, mais bien grâce aux nombreuses interventions de la CFDT auprès des pouvoirs publics permettant d’obtenir le classement des résidences et maisons Orfea comme des réfectoires relevant des mêmes règles que ceux de l’entreprise.

La direction nous a indiqué avoir obtenu des assurances fortes de la part d’Orfea sur le fait que le projet de loi excluait la restauration collective et que le pass sanitaire ne serait par conséquent pas exigé au sein des résidences et maisons Orfea. La CFDT exige des garanties !

#5 Contrôle du pass sanitaire

De nombreuses interrogations demeurent sur les modalités de contrôle du pass sanitaire en gare et dans les trains. La direction a précisé qu’elle avait demandé au gouvernement que les contrôles soient effectués de manière aléatoire. Ils seront organisés à quai et à bord, par les ASCT, la SUGE et les forces de l’ordre, sur le modèle LAF.

La CFDT Cheminots a souligné son opposition à la réalisation de contrôles dans les trains qui vont inévitablement générer des réactions conflictuelles de la clientèle.

#6 Respect du choix des agents et potentielles sanctions

La CFDT a rappelé que la direction devait respecter le libre arbitre et le choix des agents. L’incitation et la pédagogie doivent donc prévaloir aux sanctions et à l’obligation. La direction a précisé que pour l’instant elle n’envisageait pas de sanctions ou de suspension du contrat de travail, mais sans écarter la possibilité que cette position évolue d’ici quelques semaines.

#7 Agents ne pouvant pas être vaccinées pour des motifs médicaux

La CFDT Cheminots a demandé que les agents dans cette situation ne soient pas péjorés. La direction a répondu que pour les agents non vaccinables, ce sera la législation de la médecine du travail qui s’appliquera. Le médecin devra se prononcer sur une inaptitude temporaire durant la durée de l’état d’urgence.

#8 Vaccination

La direction a annoncé qu’une demande avait été faite auprès du ministère des Transports pour que la SNCF puisse bénéficier d’une dotation de doses de vaccin qui permette d’assurer 1 500 injections par semaine. De plus, les cabinets médicaux resteront ouverts tout l’été. Une demande a également été effectuée pour que les cheminots souhaitant se faire vacciner puissent bénéficier de mesures coupe-file dans les centres de vaccination publics.

La CFDT Cheminots rappelle aux agents qui souhaiteraient se faire vacciner qu’ils peuvent le faire sur leur temps de travail.

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