CPRP, CAISSE DE BRANCHE

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CPRP, CAISSE DE BRANCHE

Grâce à la CFDT, la CPRP SNCF devient l’unique caisse de branche pour tous les salariés du ferroviaire !

En réponse à l’interpellation par la CFDT du Premier ministre et du ministre délégué aux Transports, le gouvernement vient de confirmer par courrier l’élargissement des missions de la CPRP SNCF à l’ensemble des salariés de la branche et pour un maximum de compétences. Dans sa lettre du 22 mai, Jean-Baptiste Djebbari indique à la CFDT les arbitrages rendus par le Premier ministre sur cette question.

La CPRP devient « la caisse gestionnaire de l’ensemble du champ prévoyance pour tous les salariés de la branche ferroviaire ».
Jean-Baptiste Djebbari

Cela inclut les couvertures de base, quel que soit le statut du salarié

  • Maladie.
  • Maternité.
  • Invalidité.
  • Assurance décès.
  • Accidents du travail.
  • Maladies professionnelles.
  • Action sociale.

Et après ?

Le gouvernement s’engage à faire inscrire dans le marbre cette extension de compétences, qui fera à la fois l’objet d’un décret et d’une convention pérenne entre la CPRP SNCF et la Caisse nationale d’assurance maladie.

L’action de la CFDT a été décisive !

Après s’être engagé en 2020 sur cette solution, il y avait un risque de voir le rôle de la caisse de branche réduit au minimum. Un scénario – un moment poussé par le gouvernement – excluait la couverture accident du travail et maladies professionnelles du champ de la CPRP SNCF et ne mentionnait plus l’action sociale. Ce scénario était aussi plus fragile juridiquement, car il n’était garanti par aucun texte, mais se basait sur une simple délégation de gestion. L’interpellation au plus haut niveau du gouvernement par la CFDT a donc été salutaire.

Quels sont les intérêts de cette caisse de sécurité sociale unifiée pour toute la branche ferroviaire ?

  • En étendant les missions de la Caisse, on pérennise son activité et on protège les emplois en son sein.
  • Une seule caisse de sécurité sociale pour l’ensemble des salariés de la branche permet de mieux assurer la couverture des risques spécifiques liés aux métiers du ferroviaire (pénibilité, accidentologie, inaptitude, etc.).
  • Cette reconnaissance des spécificités du ferroviaire est un ciment pour la collectivité des travailleurs, quel que soit leur statut d’emploi.
  • En cas de changement d’entreprise choisi ou subi au sein de la branche ferroviaire, les cheminots conservent toujours le même organisme de sécurité sociale.
  • Un seul et même organisme qui gérera à la fois l’action sociale de branche et l’assurance maladie pour toute la branche ainsi que les retraites du régime spécial : c’est la possibilité d’une solidarité intergénérationnelle beaucoup plus forte entre actifs et retraités.

Pour la CFDT, cette décision est l’aboutissement d’une revendication portée sans relâche depuis quatre ans.

Un peu d’histoire
2018

La CFDT Cheminots a été la première organisation syndicale à demander l’extension du champ de la CPRP SNCF, notamment lors du conflit social contre la réforme de 2018. La CFDT a d’abord fait inscrire cette perspective dans le compte rendu de la réunion entre le gouvernement, le patronat et les syndicats du 15 juin 2018.

2019

La CFDT a obtenu que les modalités pratiques de cette solution soient mises à l’étude par l’État (rapport IGAS-CGEDD).

2020

Le ministre délégué aux Transports a validé la mise en place d’une CPRP comme caisse unique de la branche ferroviaire. Face au risque d’un scénario restrictif, la CFDT a dû de nouveau intervenir pour revendiquer, avec succès, une solution plus solide et plus intégrée, qui va désormais se concrétiser. Pour en arriver là il aura fallu toute la persévérance et le poids de la CFDT.

La CFDT Cheminots est souvent écoutée pour la cohérence des positions qu’elle porte. La CFDT, dont la place de premier syndicat de France vient d’être confortée, a la capacité d’être entendue au plus haut niveau de décision.

 

Courrier de réponse à la CFDT

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ACTU’IC #HS

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Tout ce qu’il faut savoir sur votre CSE Intercités

Les attributions, les agents rattachés, le fonctionnement, la composition du bureau, les commissions et les les groupes de travail, etc. : la CFDT vous explique tout. Le comité social et économique (CSE) est l’instance de représentation du personnel dans l’entreprise.

Les attributions du CSE

  1. Assure, contrôle et participe à la gestion de toutes les activités sociales et culturelles (ASC) établies au bénéfice des salariés, de leur famille et des stagiaires.
  2. Assure l’expression collective des salariés.
  3. Est informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale d’Intercités.
  4. Procède à l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs.
  5. Contribue notamment à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois, à l’adaptation et à l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien des personnes en situation de handicap dans tous les emplois.
  6. Peut susciter toute initiative qu’il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes.
  7. Procède à intervalles réguliers à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Il réalise des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
  8. Formule à son initiative et examine à la demande de l’employeur toute proposition de nature à améliorer conditions de travail, d’emploi et de formation professionnelle des salariés.
  9. Est consulté sur les sujets suivants : orientations stratégiques d’Intercités, les conditions de travail et l’emploi, etc.
  10. Bénéficie d’un droit d’alerte lui permettant de demander à l’employeur des précisions dans les situations suivantes : danger grave et imminent, atteinte aux droits des personnes, etc.

Le siège social du CSE

19 bis, avenue Pierre Semard 94200 Ivry-sur-Seine.

Les agents qui y sont rattachés
Environ 1 300 salariés en avril 2021

  • Les agents du technicentre de Paris Austerlitz.
  • Les agents de la Gare de Paris Bercy.
  • Les agents de la Gare de Paris Austerlitz, hors TER.
  • Les agents de l’escale Intercités de la Gare de Toulouse-Matabiau.
  • Les agents de l’escale Intercités de la Gare de Bordeaux Saint-Jean.
  • Les équipes trains Intercités de Clermont-Ferrand, Paris Austerlitz, Toulouse, Nîmes, Tarbes, Brive et Limoges.
  • Les agents de la Direction Intercités (Tour Traversière, CSIC, RPROD, etc.).
  • Les équipes de manœuvre de la Gare de Brive.

Le fonctionnement du CSE

Le CSE IC se compose de 18 élus titulaires et 18 élus suppléants (voir le camembert). La durée de leur mandant est de quatre ans. Le CSE est régulièrement réuni à raison de douze fois par an. Au moins quatre réunions par an portent en tout ou partie sur les attributions en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Le bureau du CSE*

Le bureau est chargé de mettre en œuvre les orientations et d’exécuter les décisions prises par le comité, de coordonner l’activité de ses commissions, de préparer les questions à l’initiative du bureau pour l’ordre du jour des réunions du comité qui sera arrêté par le président et le secrétaire. Il se réunit en principe a minima une fois par mois. Il a également pour mission d’arrêter les comptes annuels du comité.

Le bureau est composé de neuf membres

  • Un secrétaire.
  • Un référent SSCT.
  • Un trésorier.
  • Un président des activités sociales et culturelles (ASC).
  • Cinq autres membres*.

Le secrétaire

Il est chargé d’administrer les affaires courantes du comité. Il le représente dans tous les actes de gestion courante de l’organisme liés à l’exercice de la personnalité civile du comité. Il représente le comité en justice.

Le responsable référent santé, sécurité et conditions de travail (SSCT)

Il assure l’interface entre les CSSCT et le CSE sur les sujets relatifs à la sécurité, à la santé et aux conditions de travail.

Le trésorier

Il est responsable de la comptabilité du comité et doit s’assurer de la régularité des dépenses.

Le président des ASC

Il dirige la commission des ASC et impulse les ASC.

Le référent harcèlement

Il est le référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

La commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT)

Les CSSCT et ses sous-commissions sont chargées des attributions générales en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

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Les autres commissions
La commission de la formation

Cette commission est chargée d’étudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation.

La Commission d’information et d’aide au logement (CIAL)*

Elle a pour objet de faciliter l’accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d’habitation destinés à leur usage personnel. Elle n’a aucun pouvoir d’attribution de logements.

La commission de l’égalité professionnelle

Cette commission est notamment chargée de préparer les délibérations du CSE relatives à l’égalité professionnelle dans le cadre de sa consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

La commission économique*

Cette commission a vocation à préparer les délibérations du comité sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour qui sont en lien avec l’organisation et la marche générale de l’entreprise sur le périmètre du comité.

La commission des activités sociales et culturelles

Cette commission permet de préparer les décisions du comité en matière de gestion des activités sociales et culturelles.

La commission budget*

Cette commission permet de préparer les décisions du comité relatives à la gestion de son budget.

Les activités sociales et culturelles

Après consultation, la majorité des élus du CSE Intercités ont confié la gestion des ASC à caractère local à des comités des activités sociales et culturelles interentreprises (CASI). Seule la CFDT Cheminots s’y est opposée. Non-signataire, elle est exclue de fait des CASI.

La commission de notations et le conseil de discipline*

L’attribution des sièges dans le conseil de discipline se fait en fonction des résultats électoraux de 2018. La CFDT est représentée dans les trois collèges. L’attribution des sièges dans les commissions de notations se fait également en fonction des derniers résultats électoraux. Seuls les délégués de commission ont accès aux listings ou peuvent porter les réclamations des agents le jour de la commission (voir le tableau en bas de cet article).

Les groupes de travail roulement*

Les travaux liés aux évolutions des roulements du personnel des trains sont réalisés dans le cadre des groupes de travail roulement. Toutes les organisations syndicales représentatives du CSE Intercités y sont conviées.

*La CFDT Cheminots est présente dans ces instances ou commissions.

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ORFEA

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Réouverture des réfectoires dès le 12 mai

L’action de la CFDT auprès des pouvoirs publics a été déterminante

La fermeture des réfectoires et l’obligation pour le personnel roulant de prendre les repas et petits-déjeuners en chambre sont source d’isolement et de mal-être au travail. La CFDT Cheminots a poussé auprès de l’entreprise et du ministère pour qu’une solution soit enfin trouvée. L’action CFDT a payé !

Le 16 février dernier, la CFDT a interpellé le ministre délégué aux Transports, par courrier, pour lui faire état de cette situation longue et pesante. La CFDT a demandé dans ce cadre la mise en œuvre d’une dérogation permettant de rouvrir les réfectoires dans le respect des consignes sanitaires.

La CFDT a martelé auprès des pouvoirs publics qu’Orfea accueillait du personnel roulant dans des locaux mis à disposition par la SNCF.

Les résidences et maisons Orfea peuvent donc être à ce titre assimilées à des locaux de l’employeur dans lesquels les réfectoires peuvent être ouverts sous réserve de respecter un protocole sanitaire strict, prévoyant notamment une distance minimale de deux mètres entre les personnes.

Le 20 avril dernier

Le ministre délégué aux Transports a répondu au courrier adressé par la CFDT Cheminots en s’engageant à « identifier les solutions opérationnelles pour améliorer rapidement les conditions d’accueil des salariés dans le respect des règles sanitaires ».

Grâce aux arguments de la CFDT, la réouverture des réfectoires sera effective à partir du 12 mai !

Une convention entre la SNCF et Orfea va être mise en place sous l’égide des pouvoirs publics. Celle-ci prévoit la réouverture des réfectoires au sein des résidences et maisons Orfea à partir du mercredi 12 mai prochain.

Cette nouvelle avancée s’inscrit dans le prolongement de celles précédemment obtenues par la CFDT depuis septembre 2020

Elles ont permis d’améliorer significativement les conditions d’hébergement et de restauration du personnel roulant au sein des résidences et maisons Orfea et plus largement au sein des locaux de coupure et de retournement ainsi que chez les prestataires hôteliers.

Rétrospective des principales actions de la CFDT pour améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant
Audience CFDT du 23 septembre 2020

Petit-déjeuner

La CFDT obtient la remise en place des buffets petits-déjeuner dès le samedi 26 septembre.

Accès aux espaces cuisine

La CFDT obtient la réouverture de l’accès aux cuisines à partir du 28 septembre dans les maisons Orfea, avec mise à disposition de vaisselle et couverts.

Audience CFDT du 15 octobre 2020

Petit-déjeuner

La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea malgré les mesures de couvre-feu.

Accès aux espaces cuisine

La CFDT obtient que les petites résidences (moins de 50 chambres) voient leurs espaces cuisine rouverts dès le 23 octobre. La réouverture des espaces cuisine dans les grandes résidences est de plus accélérée par rapport au calendrier initial.

Audience CFDT du 4 novembre 2020

Petit-déjeuner

La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea malgré la mise en œuvre du second confinement.

Accès aux espaces cuisine

La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea.

Ouverture des espaces de détente et TV

La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces détente et TV dans la quasi-intégralité des résidences et maisons Orfea.

Avec la réouverture des réfectoires, la CFDT Cheminots obtient une nouvelle fois des mesures concrètes pour le personnel roulant !

Voir ou revoir la réponse de Jean-Baptiste Djebbari : je clique ici

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#SAVEEUROSTAR

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Situation économique, activité partielle & reprise du trafic

La CFDT, reçue

La CFDT a été reçue pour aborder la situation économique et sociale. Au moment où l’inquiétude s’accroît pour de nombreux salariés sous fond d’activité partielle et de reprise du trafic, la CFDT vous fait le point sur la situation. Audience.

L’incertitude demeure sur le modèle économique
Quelles sont les pistes ?

La baisse drastique du nombre de circulations – un aller-retour Londres < > Paris par jour actuellement – a une incidence sur le modèle économique d’Eurostar. Si 250 millions d’euros ont été injectés récemment, essentiellement sous forme de prêt de trésorerie et de report d’investissement de rames permettant une stabilité relative jusqu’à l’automne, le bout du tunnel est lié à une reprise d’un plan de transport cet été.

Pour rappel

La situation particulière d’Eurostar – actionnaire majoritaire français –, dont le siège social est à Londres, fait que l’entreprise n’a pas pu bénéficier des aides de l’État britannique et français. Des négociations sont en cours sur le montant des redevances concernant les péages avec SNCF Réseau. Si la situation de crise sanitaire devait perdurer, le scénario le plus probable serait le recours aux prêts d’État – britannique et français –, directement fléchés sur Eurostar.

Et le projet Green Speed ?
Visant le regroupement de Thalys et Eurostar, il est toujours d’actualité !

Il est clair que la Direction d’Eurostar place des espoirs dans ce projet.

Pour la CFDT Cheminots, ce sont des solutions immédiates qui doivent être trouvées !

Situation sociale
Dégradation des conditions de travail et perte de rémunération

Les contrôles renforcés en amont des opérations d’enregistrement des clients – validité des tests PCR et digitalisation des formulaires – ont pour conséquence de faire entorse au respect de gestes barrières, notamment en raison de la manipulation des smartphones des clients. Pour la CFDT, les clients ont besoin d’être accompagnés dans ces démarches. L’illectronisme, les difficultés d’accès et de manipulation du numérique sont des réalités. Le stress dans ces situations est grand et les agents y sont directement confrontés. Pour autant, la protection sanitaire doit être assurée. Les éléments d’organisation présentés par la direction ne répondent pas entièrement, pour la CFDT, à l’impératif de protection dont doivent bénéficier les agents. La CFDT Cheminots a souligné la charge mentale croissante sur ce sujet et n’hésitera pas à prendre ses responsabilités par le dépôt d’un droit d’alerte, notamment si la situation restait durablement dégradée.

La mise en place de l’activité partielle au sein d’Eurostar n’a pas apporté suffisamment de protections pour les agents de l’escale. En effet, des pertes de rémunération, très importantes, sont constatées.

La CFDT Cheminots revendique la protection des salariés et a donc demandé une compensation de ces pertes et des conditions de travail dégradées.

Et l’activité partielle ?

Concernant les pertes de rémunération, un point sera fait dans le cadre du suivi de l’accord sur l’APLD au mois de juillet prochain.

À quand la reprise du plan de transport ?
La direction a présenté une amorce de reprise de la production progressive à l’approche de la période estivale

L’horizon est fixé à la fin de l’été, avec une montée en charge permettant d’atteindre sept allers-retours Paris < > Londres et deux allers-retours Londres < > Bruxelles. Ces prévisions sont, évidemment, tributaires de l’évolution de la situation sanitaire.

Et les agents de conduite (ADC) dans tout ça ?

La formation pour les conducteurs a repris sur la rame E320. Les autres agents sont accompagnés. Des points sont à étudier vis-à-vis de la conception pour l’embarquement. La direction a indiqué qu’il n’y aura pas de formation en 2021.

Quel avenir pour les salariés Eurostar ?
Eurostar International Limited (EIL) ou mis à disposition par la SNCF (MAD)

Pour la CFDT Cheminots, il est temps d’ouvrir le débat sur les différences entre les normes d’emploi et d’œuvrer à la convergence par le haut de rémunération, tout en respectant l’identité de chaque salarié. L’épisode de l’activité partielle aura démontré que les salariés de l’escale étaient dans l’angle mort de l’accord APLD.

Il faut agir, avec la CFDT Cheminots, pour protéger tous les salariés, quel que soit votre poste et votre contrat. La CFDT Eurostar invite tous les salariés à rejoindre son collectif pour agir dans l’intérêt de toutes & tous !

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ACTU’IC #8

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ACTU’IC #8

Focus sur
La plénière du CSE d’avril

Conséquence des dernières réorganisations : deux autres organisations syndicales ont signé un avenant à l’accord collectif de mise en place du CSE Intercités. Cet accord a minima, non signé par la CFDT, nous semble insuffisant et nous exclut de plusieurs instances. L’intérêt des salariés primant sur le reste, nous avons cependant voté en faveur de la nomination des représentants du personnel proposés par l’organisation syndicale majoritaire. Tous les salariés nous ayant rejoints depuis la dernière réorganisation sont désormais représentés.

Deux démissions au technicentre en mars : à la maintenance et à la manœuvre. Cette dernière est déjà en sous-effectif et les équipes en forte tension.

Étude
Le CSIC va-t-il déménager ?

Une étude faisabilité technique est en cours pour envisager le transfert du Centre de supervision Intercités (CSIC) à la Tour Traversière. Cette étude porte sur :

  • le besoin de mettre en route le chauffage le week-end et la nuit ;
  • les possibilités de backup électrique en cas de coupure d’électricité ;
  • l’accès à un backup informatique.

Si cette étude est concluante, le déménagement pourra être envisagé et les situations individuelles étudiées.

La CFDT sera force de proposition si jamais ce déménagement est confirmé.

ASCT, commande du personnel & CSIC
Retour d’expérience

La CFDT est opposée à la réorganisation de la commande du personnel. Mais toujours soucieux de défendre les salariés impactés, nous nous inscrivons dans le processus de réalisation du REX de la direction. Un groupe de travail s’est tenu pour réaliser un questionnaire à l’intention des agents.

Ce que la CFDT a obtenu

  • Questions rendues plus ouvertes.
  • Envoi décalé à début mai au lieu de mi-avril (qui tombait en plein dans les vacances scolaires).

La CFDT analysera également les données brutes que l’entreprise en ressortira. Ce questionnaire n’est qu’une étape du REX, pas une finalité.

RHR
Point sur la Covid

La direction espère une amélioration des conditions de RHR des ASCT à partir de la mi-mai. Dans l’immédiat, les agents avec un RHR de plus de 17 heures seront relogés dans des appart’hôtels sous réserve que le délai de prévenance le permette. La CFDT a demandé à la Direction d’Intercités la possibilité, comme l’a fait TER Occitanie, de prendre en charge les frais de supplémentaires de repas dès le dépassement du montant de 15 € jusqu’à la limite de 24 €.

Que retenir ?
La majorité des préfectures en Île-de-France et Occitanie a classé le personnel SNCF comme indispensable à la gestion de la crise.

Les enfants de cheminots ont la possibilité d’être accueillis dans les établissements scolaires.

ASCT de Clermont-Ferrand
Protocole congés

La direction souhaitait étaler les congés protocolaires des ASCT de Clermont-Ferrand sur trois périodes de 28 jours, contrairement au protocole anciennement en vigueur en Auvergne, qui comprenait des périodes de 24 jours. Ces nouvelles périodes lésaient les titulaires des périodes A et C et induisaient l’utilisation de 18 congés annuels minimum par agent au lieu des 15 obligatoires. Les demandes de permutations et les desiderata personnels étaient déjà en cours de traitement sur le modèle des 28 jours. La CFDT a obtenu que les agents puissent abandonner une partie des jours dans leur période si ceux-ci étaient trop nombreux (dans le respect des 15 jours de congés annuels consécutifs minimum).

Réduire les périodes de congés selon les souhaits des agents sans remettre en question les volontés exprimées ou chambouler la production.

Bilatérale
Amandine Thomas-Commin a reçu la CFDT Cheminots

La nouvelle directrice d’Intercités a reçu la CFDT Cheminots dans le cadre de sa prise de fonction. Après plusieurs réorganisations majeures, elle souhaite plus de stabilité, cette année au moins.

La CFDT Cheminots jugera sur les actes et a rappelé ses nombreux points d’inquiétude

  • Les conditions intolérables des RHR de nos ASCT depuis un an.
  • L’éventuel déménagement du CSIC à Tour Traversière qui devra se faire avec les agents, pas contre eux.
  • La charge de travail devenue alarmante pour les agents en télétravail à la suite de la pandémie.

Que retenir ?

Toute nouvelle offre en rames tractées (trains de nuit France et Europe, low-cost OSLO, etc.) doit être gérée par Intercités !

La CPAS de Clermont-Ferrand a la compétence et l’expertise de ce type de matériel.

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SNCF RÉSEAU

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Le projet «Maintenir demain»

La CFDT écrit au président de la SA

Le 5 mars 2020, lors d’une table ronde, la direction du Groupe public SNCF s’était engagée à ce que les réorganisations envisagées dans l’ensemble des cinq SA nécessitent des « concertations (…) sur leur pertinence et leurs enjeux opérationnels et économiques, sur leurs impacts sociaux et humains, sur leur méthodologie de préparation (…) »Ce projet est-il vraiment en phase avec les engagements ?!

Le projet «Maintenir demain» est issu de réflexions débutées en 2020. Il a pour objectif de réorganiser la production pour répondre notamment à l’objectif d’équilibre financier de Réseau fixé pour 2024.

La crise de la Covid est passée par là. Les objectifs ont-ils été réévalués pour tenir compte des impacts sociaux et économiques ? Non !

Une révision du projet s’impose

Durant les bilatérales et les tables rondes relatives à ce projet, la CFDT Cheminots a pointé un grand nombre de risques, soulevé de nombreuses questions et relayé les préoccupations des cheminots concernés. Lors de la table ronde du 14 avril dernier, le rapport d’expertise a confirmé les alertes de la CFDT.

Parmi les points soulevés

  • Démobilisation inévitable pour tous ceux qui devront continuer à « faire avec » les défauts insurmontables d’une telle complexité organisationnelle.
  • Manque d’attractivité des profils adaptés pour les fonctions clés (REQ, GOP, GPS). D’ailleurs, les REQ sont les responsables d’équipe qui remplaceront à terme les actuels chefs d’équipe.
  • Sentiment, à tous les niveaux, de devenir de simples « exécutants » et de perdre en initiative et en capacité d’adaptation.
  • Transfert de responsabilités rendant l’organisation peu lisible et potentiellement source de confusion.
  • Cloisonnement très fort entre les instances en charge des traiter les sujets de sécurité (Eq / GPS / GOP).
  • Réflexion non aboutie sur les rôles d’animation, de monitorat et de veille.
  • Désengagement et rejet du style transactionnel / descendant.
  • Sentiment de désintégration du lien indispensable entre sécurité et production.
  • Très forte indépendance entre le « quoi », le « comment faire » et le « faire ».
  • Forte concentration des responsabilités sur le référent sécurité.
  • Risque de scissions entre les différents métiers au sein des cellules.
  • Risque de renforcer la logique de silo au niveau des unités.

Ce qu’une taille trop importante des UP engendre

  • Un éloignement managérial et une perte de proximité hiérarchique et fonctionnelle mal vécue par les équipes opérationnelles.
  • Une perte de l’alliance de proximité DPX-TO-TA qui régulait les informations montantes et descendantes.
  • Un risque majeur d’affaiblissement de la coordination des flux d’information peu provenant des cellules et, par conséquent, un risque d’informations contradictoires.
  • Un engorgement DU / REQ qui freine la dynamique de circulation d’informations.

Avec «Maintenir demain», la direction a identifié la problématique de surcharge des DPX. Sa solution ? Supprimer les postes…

Ce sont eux qui concentrent une grande partie des problématiques liées à la production

Ce sont eux, encore, qui portent les stratégies qui font les orientations de la production (management, sécurité du personnel, sécurité des circulations, programmation et planification, patrimoine, etc.). Ce sont eux, enfin, que gèrent, en lien avec les équipes, le quotidien et la proximité.

L’impact sur la production doit être clairement évalué

À ce stade, il est clair que le projet réduira les moyens de production, contrairement aux objectifs affichés. La CFDT considère que le projet, s’il reste en l’état, aboutira à une dégradation de notre modèle et de notre production. La CFDT a donc demandé au président de la SA SNCF Réseau que le projet soit retravaillé pour éviter les effets de concentration et d’éloignement. Pour la CFDT, le projet doit être repensé pour garantir la proximité et l’efficacité de la production.

La CFDT Cheminots demande au président de la SA SNCF Réseau de surseoir à ce projet !

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