MANUTENTION FERROVIAIRE

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MANUTENTION FERROVIAIRE

Prise en charge des frais santé

Un progrès de 15 % grâce à la CFDT !

Avec l’accord signé le 9 juillet dernier par la CFDT, la performance globale de la complémentaire santé de branche de la manutention ferroviaire va progresser de 15 %.

La CFDT a également obtenu pour les mutuellistes de la branche l’accès à un réseau de soins dont le choix des partenaires sociaux s’est exprimé en faveur du réseau Santéclair. Un partenariat entre la mutuelle de branche Carcept Klesia Prévoyance, Santéclair et son réseau de professionnels de santé va permettre aux salariés de la manutention ferroviaire de réaliser des économies jusqu’à 40 % sur divers frais médicaux auprès d’une liste d’opticiens, dentistes et audioprothésistes, surtout avec l’avènement de la loi « 100 % santé » pour réaliser un reste à charge égale à zéro.

Un meilleur choix des professionnels de santé

Pour 2020 et 2021, plus de 7 600 professionnels de diverses spécialités sont sélectionnés et proposés selon leurs compétences, proximités et capacités à réduire leurs honoraires. À ce titre, le réseau Santéclair compte des opticiens, audioprothésistes, dentistes, etc. répartis sur tout le territoire. Leur liste est à découvrir sur santeclair.fr où ils sont répertoriés sur une carte en ligne selon les régions.

Un système de tiers payant généralisé

Cela évite aux patients l’avance d’argent chez tous les partenaires de Santéclair lors des actes médicaux (achats de lunettes, de prothèses auditives, etc.). Cela permet un accès à la santé clair et rapide avec un minimum de procédure et de papier. Dans ce contexte, la présentation de la carte de mutuelle Santéclair permet de profiter du tiers payant (TP) chez l’ensemble des professionnels de santé partenaires.

Les autres avantages

La CFDT a également réactivé le haut degré de solidarité de la mutuelle, qui s’appelle désormais degré élevé de solidarité (DES). La réforme de la généralisation de la complémentaire santé en entreprise prévoit justement l’instauration de ce dispositif spécifique. Son objectif est de permettre aux salariés de bénéficier de prestations solidaires qu’ils n’ont pas à financer. Pour la branche professionnelle de la manutention ferroviaire, le DES constitue donc une réelle opportunité de développer des bonnes pratiques au profit des salariés et des entreprises, notamment en matière de prévention des risques spécifiques à la manutention ferroviaire. Les objectifs et plans d’action sont déterminés par les partenaires sociaux lors des commissions de contrôle et de surveillance de la complémentaire santé d’entreprise.

Pour la CFDT, une bonne santé pour tous reste l’un de ses objectifs prioritaires !

Un satisfecit pour la CFDT : des avancées sociales concrètes !

La CFDT a signé l’accord relatif au régime professionnel de frais de santé au sein de la branche manutention ferroviaire et travaux connexes.

Depuis le 1er janvier 2016, grâce à la CFDT, tous les employeurs ont pour obligation de proposer à leurs salariés une assurance maladie complémentaire. Mais à quoi sert de négocier un accord de branche ou d’entreprise ? Qu’implique la récente réforme du reste à charge zéro ?

La CFDT Cheminots fait le point

Avec la transcription dans la loi de l’accord national interprofessionnel signé en 2013 par les partenaires sociaux – dont la CFDT –, tous les salariés doivent désormais être couverts par un contrat collectif en complémentaire santé, financé au minimum à 50 % par l’employeur. En 2017, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, 84 % des établissements, regroupant 96 % des salariés, proposent un contrat de complémentaire santé à leurs salariés, contre 51 % des établissements et 74 % des salariés avant la généralisation. Les agents de la fonction publique et les retraités ne sont toujours pas concernés. Certains personnels des épic, tout comme les cheminots au statut,
n’en bénéficient pas non plus.

Pourquoi négocier ?

Proposer une bonne couverture santé permet de fidéliser les salariés. Si les organisations syndicales sont associées à la négociation, cela renforce la place du dialogue social dans l’entreprise. Pour la CFDT, les accords de branche sont à privilégier. Cela permet de garantir une couverture de tous les salariés, y compris ceux des plus petites entreprises, mais aussi des apprentis et alternants. Avec un accord de branche, le salarié conserve sa complémentaire santé quand il quitte son entreprise pour une autre du même secteur. Cela constitue la base d’un sac à dos social de branche, qui peut être enrichi par des éléments divers et transposables d’une entreprise à l’autre. Ces éléments peuvent être repris dans la convention collective nationale ou dans les différents accords de branche. À ce jour, seulement une partie des entreprises du nettoyage ferroviaire ont choisi la mutuelle de branche pour leurs salariés, soit environ 3 500 salariés sur 7 000. La CFDT salue l’amélioration constante des prestations et de la couverture santé proposée par le Groupe Carcept Klesia Prévoyance et invite les entreprises à rejoindre ce dispositif performant, social et solidaire.

Consultez le tableau des soins améliorés en cliquant ici

Le régime de prévoyance de la branche est assuré…

La CFDT a signé également les conventions de partenariats et leurs annexes portant sur le régime de prévoyance de la branche de la manutention ferroviaire.

Les travaux des commissions paritaires qui se sont déroulés courant 2018, 2019 et 2020 ont amené les partenaires sociaux à partager des analyses financières et stratégiques sur le régime de prévoyance mis en place au 1er avril 2006, qui prévoit des garanties décès et arrêt de travail pour l’ensemble des salariés non-cadres de la CCN manutention ferroviaire et travaux connexes. Le régime était jusqu’alors assuré par AG2R, dont la désignation est, selon l’appréciation du cabinet ABC Conseil des partenaires sociaux de la branche, tombée depuis le 1er avril 2016. Depuis cette date, l’organisme assureur n’a donc plus de contrainte contractuelle avec la CCN et n’a plus l’obligation de fournir de résultats mutualisés du régime. Toutefois, il a procédé à la présentation d’un compte 2016 courant 2017. En 2018, des travaux ont été conduits au sein d’un groupe de travail paritaire, de la commission de suivi de la prévoyance en vue de mettre en place un nouveau régime de prévoyance conforme à la réglementation et permettant une mutualisation des résultats.

Les synthèses des travaux ont été compulsées lors de la commission paritaire du 12 septembre 2018

  1. Le régime était assuré auprès d’AG2R, avec des pertes cumulées conséquentes.
  2. Décision de mise en place d’un régime conventionnel labellisé à compter du 1er janvier 2019.
  3. Régime de prévoyance couvrant les salariés non-cadres.
  4. Couverture décès et invalidité.
  5. Organisation d’une politique de solidarité et prévention au niveau de la branche (degré élevé de solidarité).
  6. GFP a été retenu en tant qu’organisme gestionnaire du régime prévoyance de branche.

Quels constats ?

Régime conventionnel existant très déficitaire, spécificités des entreprises de la branche (personnel à 90 % ouvrier), nécessité d’une mutualisation importante pour donner tout son sens au dispositif, etc.

La poursuite du régime existant

Comment ?

Au travers du rééquilibrage du tarif pour cibler la pérennité, tout en maîtrisant les frais et en gérant le sort des encours au 31 décembre 2018. Le tout en favorisant la solidarité et la prévention, une clause de participation aux bénéfices pour lisser les résultats dans le temps et un déploiement commercial qui doit être optimal : présence locale afin de capter le maximum de TPE.

Il fut examiné le dossier de formalisation de la labellisation de Carcept Prévoyance lors de la commission de suivi du 18 février 2020

  • Convention de partenariat (respect des clauses contractuelles).
  • Protocole technique et financier (garant du suivi technique et financier).
  • Charte qualité (bonne gestion du dispositif de labellisation).
  • Conventions de partenariat et annexes entre les partenaires sociaux de la CCN manutention ferroviaire et Carcept Prévoyance – régime prévoyance.
  • Conventions de partenariat entre les partenaires sociaux de la branche et Carcept Prévoyance : ces conventions rédigées en termes identiques ont été soumises à la signature d’une part entre le Samera (syndicat patronal) et Carcept Prévoyance et d’autre part les partenaires sociaux, dont la CFDT. C’est dans ce cadre objectif et pragmatique, mais porteur d’un avenir, pour une gestion saine et équilibrée de la prévoyance, que la CFDT a été amenée à signer ces conventions propres à garantir un avenir au régime de prévoyance le la branche professionnelle de la manutention ferroviaire.

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FOCUS SUR L’APLD

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FOCUS SUR L’APLD

Face à la crise, la CFDT alerte & agit

Priorité à la défense de l’emploi des cheminot·e·s !

Accélération de la propagation du virus, crise économique et plans sociaux, destruction d’emplois, perspective de baisse d’activité, plan de relance, etc. Quelles conséquences pour les salariés de la SNCF ? Analyse et explications.

Crise Covid : des conséquences sur l’activité, des risques sur les emplois

La crise sanitaire pèse lourdement sur le transport ferroviaire. Constat : une fréquentation estivale au rendez-vous, mais nettement inférieure aux années précédentes. Les déplacements professionnels sont particulièrement affectés, les transports internationaux sont frappés de plein fouet. Sur certains lignes et axes, des baisses de charges sont déjà annoncées !

La restauration ferroviaire

Cette activité subit une diminution très importante, tout comme le transport de marchandises voit son activité diminuer d’environ 15 %.

Des conséquences immédiates à Fret SNCF

Annonce récente de suppression de 100 postes de conducteur et désormais les fonctions support sont menacées par un plan de restructuration.

Plan de relance : indispensable pour l’économie ferroviaire, mais insuffisant sur la question de l’emploi

Le gouvernement a annoncé que 4,7 milliards seraient attribués au ferroviaire. Pour certains, le plan est exceptionnel et traduit la volonté de l’État de miser sur le ferroviaire. Pour d’autres, il se résume à un outil de politique ultralibérale. Qu’en est-il ? Le plan de relance devrait consacrer une grande partie des 4,7 milliards à la régénération et le développement de l’infrastructure. Pour autant, à ce jour, les modalités précises d’affectation ne sont pas connues.

Le rôle des autorités organisatrices de transport sur le financement des petites lignes n’est pas réglé

Les annonces concernant les trains de nuit ne tiennent pas compte des réalités en matière de matériel, de maintenance ou encore d’attribution de capacités. Les investissements d’infrastructures pour le transport de marchandises n’iront pas uniquement à Fret SNCF.

La reprise d’activité est incertaine

Chacune et chacun peut le constater, les trafics et la fréquentation des trains ne sont pas au niveau de ceux connus avant la crise sanitaire et un retour à la situation antérieure n’est pas envisagé avant deux ans. Cette situation crée un vrai risque pour l’activité des cheminots.

Pour la CFDT, il y urgence : il faut des garanties pour maintenir l’emploi et les compétences des cheminot·e·s !

Concurrence : un risque supplémentaire pour les emplois à la SNCF. La CFDT agit !

La CFDT a toujours été opposée à l’ouverture à la concurrence. Aujourd’hui, cette concurrence s’impose et les cheminot·e·s y sont confrontés en vrai. Les appels d’offres se multiplient. Qu’ils soient lancés par l’État pour Bordeaux-Nantes-Lyon ou les régions, ils concernent les circulations de voyageurs, mais également la gestion et la maintenance de l’infrastructure (prévu par l’article 172 de la LOM).

La continuité des droits et des emplois

Des garde-fous ont déjà été posés dans la loi grâce à l’action de la CFDT. La CFDT Cheminots continue d’intervenir auprès de l’État pour garantir encore davantage les droits des salariés en cas de transfert de contrat. Cependant, il faut être conscient que la tentation des entreprises de réaliser des économies sur l’emploi des cheminots est grande.

Activité partielle de longue durée (APLD) : un outil de protection de l’emploi, ni plus ni moins

Afin d’inciter les entreprises à sauvegarder des emplois malgré la baisse d’activité liée à la crise, l’État a mis en place plusieurs dispositifs autour de l’activité partielle : l’activité partielle de droit commun est adaptée aux baisses d’activité de courte durée et faiblement indemnisée ; l’activité partielle de longue durée a été calibrée pour faire face à une crise durable et est beaucoup mieux indemnisée (un budget de plus de 6 milliards d’euros y est dédié).

L’APLD ne peut être mis en place qu’après signature d’un accord collectif

Sous condition d’un tel accord, il permet d’apporter des garanties supplémentaires par rapport à l’activité partielle de droit commun avec une indemnisation plus importante pour les salariés, une durée de protection plus longue, une garantie sur les emplois dans l’entreprise.

APLD : ce qu’il faut savoir

Par principe, certaines organisations syndicales s’opposent au dispositif, refusant de voir que la charge diminue et considérant que les cheminot·e·s seront épargnés par la crise.

C’est faux

L’État, dans la première phase de la crise sanitaire, a déjà autorisé la SNCF à recourir au chômage partiel. Sans accord sur l’activité partielle de longue durée, la direction pourra donc appliquer sans aucune négociation l’activité partielle de droit commun, nettement moins protectrice, sans aucune garantie sur l’emploi et moins bien rémunérée.

La CFDT ne souhaite nullement un nouveau recours à de l’activité partielle, mais…

Dans un contexte très incertain, la prudence est de rigueur et votre protection est notre priorité. L’activité partielle de longue durée est donc un outil qui peut se révéler très utile : il serait irresponsable d’en priver les cheminots.

Pour encadrer son utilisation, la CFDT pose ses exigences

En plus d’un accord de branche qui permettrait de poser un socle, la CFDT revendique un dispositif d’activité partielle de longue durée qui garantisse :

  • un maintien des traitements à 100 % ;
  • une garantie d’emplois pour tous les cheminots, statutaires et contractuels, soumis ou non à l’activité partielle ;
  • des dispositifs de formations renforcés ;
  • cotisations retraite maintenues intégralement ;
  • maintien des garanties de mutuelle et prévoyance.

La CFDT vous défend au quotidien et agit pour que chaque cheminot ait des garanties sur « son emploi, son territoire », mais aussi pour la sauvegarde des emplois et des parcours professionnels au sein du Groupe public unifié.

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ASCT

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ASCT

Hébergement & restauration

La CFDT Cheminots obtient des avancées importantes

Une situation devenue inacceptable : la crise sanitaire a fortement détérioré les conditions de travail des ASCT, alors que ceux-ci se mobilisent chaque jour pour assurer la production ferroviaire.

La CFDT est intervenue à de très nombreuses reprises au cours des derniers mois, que ce soit au niveau national, mais également local, pour résoudre les problématiques en lien avec les conditions d’hébergement et de restauration des ASCT. Petits-déjeuners de qualité médiocre, interdiction d’accès aux espaces cuisine hôtels bruyants, temps forfaitaires insuffisants, etc. Les problématiques ne manquent pas et de nombreux rapports concernent ces aspects.

Cette situation ne pouvait plus durer !

La CFDT Cheminots a donc déposé une demande d’audience nationale le 10 septembre dernier pour trouver des solutions rapides permettant de sortir de l’ornière, tout en assurant le respect des règles sanitaires.

Qu’avons-nous fait concrètement ?

La CFDT a été reçue le mardi 22 septembre dans le cadre de sa demande d’audience par la Direction de la SA Voyageurs et a défendu avec opiniâtreté les conditions des ASCT. Forte de son argumentation, la CFDT a mis en lumière les nombreuses contradictions existantes et l’inertie beaucoup trop longue en matière de prise de décisions.

La CFDT a également insisté sur les écarts existants entre les conditions d’accueil des ASCT dans les hôtels et celles offertes par les maisons et résidences Orféa. La CFDT a argumenté le fait que les propres hôtels du Groupe Accor (détenant 50 % du capital d’Orféa), comme les hôtels Ibis, avaient remis en place les buffets petits-déjeuners durant la période estivale, alors que dans le même temps Orféa continuait de proposer des petits-déjeuners de qualité très médiocre aux ASCT. La CFDT est parvenue à obtenir des avancées importantes que la direction a consignées par écrit dans le relevé de décisions établi à l’issue de cette audience.

Retour des buffets dans les résidences et maisons Orféa à partir du samedi 26 septembre

La direction s’engage à la remise en place rapide des buffets petits-déjeuners. Les commandes d’approvisionnement en produits frais seront lancées dès le 23 septembre afin de permettre à certaines résidences et maisons Orféa de proposer un buffet petit-déjeuner dès le 26 septembre.

Réouverture des cuisines dans les maisons Orféa à partir du lundi 28 septembre et très rapidement pour les résidences Orféa

La direction s’engage sur la réouverture de l’accès aux cuisines à partir du 28 septembre dans les maisons Orféa, avec mise à disposition de vaisselles et couverts. Pour les résidences, l’accès aux cuisines suivra très rapidement celui des maisons Orféa et la direction entérine dans le relevé de décisions le caractère d’urgence de la réouverture des cuisines.

La CFDT obtient ainsi plusieurs avancées positives dans le cadre de cette audience qui étaient attendues par les ASCT.

Le retour à une situation la plus proche possible des conditions habituelles d’accueil des ASCT a été accéléré par la direction sous l’impulsion de la CFDT, tout en garantissant un respect des mesures de sécurité sanitaire.

Conditions d’hébergement dans les hôtels

Les protocoles sanitaires imposent de fortes contraintes, notamment en matière de désinfection des chambres. Ceux-ci génèrent de nombreux allers-venus supplémentaires et de nombreux hôtels déjà habituellement mal adaptés aux RHR, notamment aux RHR de jour, sont devenus extrêmement bruyants. Les ASCT n’arrivent pas à se reposer correctement. La direction prend l’engagement écrit que les agents puissent bénéficier d’un repos de qualité notamment pour ceux en RHR de jour.

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ACTION SOCIALE SNCF

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ACTION SOCIALE SNCF

Saint-Jacut : l’histoire n’est pas finie !

En juin 2019, lors de la dernière commission de l’Action sociale, la direction nous annonçait froidement que les travaux qui devaient avoir lieu étaient clairement remis en question.

À ce moment-là, il n’était plus question de dépenser le budget annoncé pour la rénovation du bâtiment de Saint-Jacut, soit 1,2 million d’euros. Seule la CFDT avait décidé d’agir en alertant via un tract disponible ici.

Quand la CFDT obtient gain de cause

À la suite de nos différentes interventions, la Direction de l’Action sociale nous a présenté il y a quelques jours un nouveau projet pour Saint-Jacut. La rénovation complète aura bien lieu ! Le budget alloué à cette opération sera même revu à la hausse, car en plus de la rénovation du bâtiment principal, il y aura l’aménagement des bâtiments annexes. Les travaux ont déjà commencé et se termineront en 2021. L’organisation des séjours sur le site sera faite en fonction des travaux en cours. La direction, en accord avec les partenaires sociaux, a souhaité faire les travaux sans fermer le centre de séjour temporaire afin que celui-ci ne soit pas oublié des bénéficiaires.

Que retenir ?

La CFDT se félicite de ce changement d’orientation du Fonds d’action sanitaire et sociale (FASS). L’avenir de Saint-Jacut semble assuré, pour le grand plaisir des bénéficiaires, ainsi que pour le personnel de l’Action sociale.

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MANUTENTION FERROVIAIRE

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UNE RENTRÉE TROUBLE ET AGITÉE SUR LE FRONT DE L’EMPLOI

Rarement la rentrée sociale aura été autant observée. Les indicateurs économiques, tout comme la situation du marché du travail – dont les données sont actualisées tous les quinze jours depuis le début de la crise sanitaire – sont scrutés à la loupe.

Selon le bilan publié le 20 août par la Dares*, 4,5 millions de salariés auraient été placés en activité partielle en juin 2020 (soit un quart des salariés du privé) pour une durée moyenne de 50 heures par salarié. Parmi eux, 1,5 million de salariés étaient toujours en activité partielle payée à temps plein. Par rapport aux mois précédents, la baisse est notable, mais cela cache de grosses disparités.

Des secteurs d’activité particulièrement impactés

Trois secteurs sont très concernés : les services aux entreprises, le commerce et l’hébergement / la restauration. L’inquiétude est forte : « le risque de faillites d’entreprises du nettoyage, qui concentrent énormément de PME et de petites structures locales, est aujourd’hui bien réel. Derrière, des milliers d’emplois sont menacés. Avec la durée de la crise sanitaire et l’incitation à la poursuite du télétravail, le secteur espérait pouvoir bénéficier du dispositif d’activité partielle de longue durée, mais cela n’a pas été le cas », estime la Fédération CFDT des Services, qui couvre l’ensemble de ces champs.

Trois fois plus de PSE qu’en 2019

Si l’inquiétude grandit dans de nombreux secteurs, d’autres sont déjà percutés de plein fouet. Le haut niveau d’utilisation des dispositifs de chômage partiel n’a pas empêché une flambée de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). Entre le 1er mars et le 16 août, 326 plans de sauvegarde de l’emploi – procédure obligatoire à partir de dix licenciements pour les entreprises de plus de 50 salariés – ont été enregistrés selon la Dares, débouchant sur 49 000 licenciements. C’est trois fois plus qu’à la même époque en 2019. Dans la même période, 2 700 « petits » licenciements collectifs (touchant essentiellement les entreprises de moins de dix salariés du commerce, de la construction et de la réparation automobile) se sont produits. Certains secteurs très impactés par la mise à l’arrêt total de l’activité au moment du confinement observent une reprise partielle. C’est le cas de l’industrie automobile, mais aussi du bâtiment, dont les chantiers ont tous redémarré à la fin juin. D’autres en revanche redoutent en cette rentrée un choc social d’une ampleur sans précédent, malgré le soutien de l’État. Au premier rang figure l’aéronautique. Certes, « les donneurs d’ordre ont rapatrié leur activité et vont tenter d’amortir la crise avec l’activité partielle de longue durée ou des accords de transformation de l’activité, comme Safran. Mais les sous-traitants qui n’ont plus d’activité ou de marché ne peuvent pas en faire autant », analyse la CFDT.

Opportunité économique et réalisme de sauvegarde

Le temps de l’analyse du dialogue, c’est là l’autre enjeu de cette rentrée sociale. « Tout l’été, on a pu observer l’opportunisme de certaines directions qui, sous couvert de crise sanitaire, dévoilent des PSE ou des accords de performance collective (APC) qui n’étaient pas à l’ordre du jour et ne veulent pas s’encombrer du dialogue social qu’imposerait la situation ». L’une des questions posées aux équipes syndicales sera, en effet, de pouvoir analyser clairement la situation économique pour trier l’opportunité économique de ce qui relève d’un réalisme de sauvegarde. Or le contexte général de crise sanitaire vient brouiller les lignes…

* Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques

LE MASQUE S’EST IMPOSÉ AU TRAVAIL

Face à une recrudescence des cas de Covid-19, la ministre du Travail a présenté aux partenaires sociaux plusieurs mesures renforçant le protocole sanitaire national dans les entreprises et administrations. À ce titre, le port du masque est systématisé dès le 1er septembre dernier dans les espaces clos et partagés : salles de réunion, open spaces, couloirs, vestiaires, etc.

Que dit la CFDT ?

« La dégradation estivale est plus précoce que nous le redoutions. Il ne faut pas perdre de temps alors que la reprise de tous les salariés arrive dans les deux prochaines semaines. Ce sera la première fois depuis le début de la crise que les entreprises auront à s’organiser avec 100 % des salariés », a indiqué Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, favorable à ce renforcement des mesures de protection. « Il n’a pas fait de doute qu’il reviendrait aux entreprises et aux employeurs de fournir les masques de protection », précise Yvan Ricordeau, secrétaire national.

Les indicateurs statistiques de contamination sont repartis à la hausse

Sur le nombre de foyers de contamination recensés, environ un quart (22 %) sont localisés en entreprise (hors établissements médicaux). La CFDT a d’ailleurs profité de la visioconférence avec la ministre du Travail Élisabeth Borne pour demander un suivi et des investigations plus poussées sur les clusters en question, de manière à prendre des mesures de prévention renforcées. « Il faut faire de cette question un point prioritaire dans les semaines qui viennent, pour aller beaucoup plus loin que l’approche macro-statistique que nous possédons aujourd’hui », a souligné Laurent Berger. Une rencontre devrait être programmée entre les services de l’État et la branche des abattoirs.

LE TÉLÉTRAVAIL, RECOMMANDÉ

Autre sujet majeur de la réunion : le télétravail, qui reste « recommandé », notamment dans les zones de circulation active du virus. Il reviendra aux partenaires sociaux – engagés dans une concertation sur le sujet qui avait débuté avant l’été – d’aller plus loin pour proposer des modalités d’organisation du télétravail. Et comme le souhaite la CFDT, « d’aboutir à un accord-cadre ». Si les mesures globales de renforcement du protocole sanitaire « vont dans le bon sens », pour la CFDT, elles ne sauraient suffire. « Il est indispensable que ces questions fassent l’objet d’un dialogue social de qualité », souligne Laurent Berger. La CFDT demande une réunion des CSE pour que puissent se négocier, au plus près des besoins des entreprises et de leurs activités, les dispositions d’organisation du travail et mesures de protection les plus adaptées.

LA COVID-19 COMME MALADIE PROFESSIONNELLE : UN ENGAGEMENT NON TENU !

La CFDT exprime son mécontentement sur la publication du décret relatif à la reconnaissance de la Covid-19 en maladie professionnelle publié le 15 septembre. Nombreux sont les travailleurs qui ont assuré leurs missions pour permettre à chacun de continuer à vivre, malgré l’insuffisance de protections. Le tableau de maladie professionnelle ne permettra pas de reconnaissance pour le personnel concerné par d’autres atteintes que celles en rapport avec une affection respiratoire aiguë et ayant nécessité une assistance ventilatoire, et alors même que d’autres manifestations de la Covid-19 sont aujourd’hui largement observées. Les témoignages de fatigue chronique, migraines, désordre des systèmes nerveux et digestifs se multiplient. De plus, les travailleurs hors personnel soignant devront, en l’absence de tableau les concernant, se débrouiller pour apporter la preuve de leur contamination à l’occasion de leur travail devant une commission, ce qui va se révéler extrêmement difficile en pratique.

La CFDT défend une reconnaissance automatique pour l’ensemble des travailleurs ayant contracté le virus, dans la diversité des signes cliniques d’une maladie qu’on continue de découvrir, y compris dans ses séquelles !

Elle doit se mettre en œuvre dès lors qu’ils exerçaient leur profession en présentiel lors de la crise, avec la mise en place d’un fonds d’indemnisation permettant une réparation intégrale des préjudices. La CFDT interpelle vivement le gouvernement pour une réponse à la hauteur des risques pris par ces travailleurs et de la reconnaissance que nous leur devons collectivement.

POUR LA BRANCHE DE LA MANUTENTION FERROVIAIRE

Aucune donnée sanitaire globale n’a été fournie en ce qui concerne les mesures éventuelles d’adaptation du temps de travail ou des aménagements de postes pour l’ensemble des entreprises de la branche. La CFDT a interpellé à plusieurs reprises le secrétariat de la branche professionnelle ou les commissions ad hoc, sans plus de résultats. Seules des recommandations sanitaires ont été transmises aux entreprises en début de confinement et communiquées à la CFDT, puis certainement par la suite uniquement aux entreprises, mais cela reste à être vérifié. Les organisations syndicales n’ont pas été mises dans « le tuyau de l’information » pendant toute cette période Covid. Les mesures Covid à prendre semblent être un domaine de compétence à apprécier ou adapter à chaque entreprise du secteur. Dans cette vision restrictive du dialogue social au sein de la branche, il est évident qu’il n’y a certainement pas eu d’encouragements pour que les sociétés versent une prime exceptionnelle dite « Covid » aux salariés mobilisés depuis mars… Par ailleurs, le syndicat patronal Samera vient d’annoncer que les négociations salariales de branche sont reportées à fin janvier ou courant février 2021, au prétexte qu’il ne bénéficie « d’aucune visibilité sur les principaux indicateurs ». Le contexte économique semble compliqué.

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GARES & CONNEXIONS

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Rentrée scolaire 2020

Pour la CFDT, le CSE doit être au RDV auprès des cheminots !

Les études parues récemment l’ont démontré, le coût de la rentrée scolaire sera une fois encore en hausse et les familles devraient voir ce poste de dépenses augmenter de plus de 6 %…

À cette augmentation viendra s’ajouter l’équipement des enfants en masques de protection, qui aura un impact important sur le budget familial, surtout pour les plus modestes. Le confinement et les conséquences de la crise sanitaire ont eu un impact négatif important pour de nombreuses familles.

Les cheminots n’ont pas été épargnés

Si la SNCF a fait le choix de maintenir l’intégralité du salaire des agents pendant les périodes d’activité partielle, dans de nombreuses familles, les conjoints travaillant dans d’autres entreprises ou structures n’ont pas eu cette couverture et les budgets des ménages ont souvent souffert.

Pour la CFDT Cheminots, il est du ressort des CSE de soutenir les cheminotes et les cheminots dans cette période difficile.

Comme dans de nombreux CSE, des économies importantes ont très certainement été réalisées
par le CSE Gares & Connexions en raison de l’annulation de plusieurs voyages programmés et de la sous-consommation plus que probable de la billetterie. Pour la CFDT Cheminots, le budget dédié aux activités sociales et culturelles doit bénéficier aux cheminotes et aux cheminots sur l’année 2020 afin de les aider à supporter les coûts supplémentaires en cette fin d’année. La composante sociale du budget consacré aux activités sociales et culturelles doit être la priorité et plus encore en cette période difficile.

Nos exigences
Vos représentants CFDT Cheminots ont interpellé le secrétaire et le président des ASC du CSE G&C

  • La revalorisation de l’indemnité de frais d’études pour tenir compte de l’augmentation du coût de la rentrée scolaire.
  • L’attribution d’une indemnité supplémentaire par enfant afin de financer les équipements en masques de protection.
  • Une revalorisation de la participation aux activités culturelles et sportives en raison de l’augmentation prévisible des cotisations 2020 (répercussion du coût des mesures sanitaires par les associations)
  • Une revalorisation des chèques cadeaux de Noël pour les enfants de moins de 15 ans et le rétablissement des chèques cadeaux pour les plus de 15 ans.

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