INFRARAIL

INFRARAIL

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

INFRARAIL

La CFDT, reçue en audience

La CFDT Cheminots a été reçue par la Direction d’Infrarail. Trois points ont été débattus à cette occasion : la Supply Chain, la charge de travail et la réinternalisation que SNCF Réseau envisage. Décryptage.

SUPPLY CHAIN

Ce programme, mis en œuvre par Infrarail, a été validé par le COMEX Réseau le 12 mai 2020.

Intégré de bout en bout

Au service des chantiers, ce projet doit améliorer la qualité de service, la satisfaction des chantiers, la performance économique, mais aussi l’engagement écologique, sociétal et environnemental.

En quelques chiffres

  • Taux de livraison des matières sur les chantiers à 60 % à ce jour, dû à la Covid à améliorer.
  • Un établissement sur deux passe ses commandes dans les délais.
  • Pour 2021 : à ce jour, seulement 34 % de collecte de besoins matières.
  • Infrarail, c’est 550 M€ d’achats de matières et 600 M€ de stocks, dont un quart sans mouvement depuis environ dix ans.
  • 46 plates-formes de stockage.

Que vise le projet ?

  • Une réduction des stocks de 177 M€ d’ici 2026.
  • Un objectif de – 25 % à – 30 % sur l’empreinte carbone Infrarail d’ici 2026 pour SNCF Réseau.
  • 30 % du parc engins devrait être radié d’ici 2026 pour cause de vétusté. Une réflexion stratégique est en cours sur ce sujet.
  • 25 % de la capacité de fonctionnement des engins à ce jour et le reste du temps ils sont en maintenance ou en attente pour des travaux.

Commentaire de la CFDT

La mise en œuvre de la Supply Chain intervient 20 ans après celle mise en œuvre par la Direction du Matériel. Le contour du projet n’est pas le même, car les lieux de stockage et de distribution des pièces sont plus divers qu’au Matériel. Ce qui fonctionne aujourd’hui, ce sont nos stocks chantiers et nos stocks sécurité. Attention à ne pas trop réduire les stocks ! La CFDT émet une alerte sur le parc engins. Il faut plus d’engins SNCF réseau et moins d’engins privés. La CFDT rappelle la nécessité d’approvisionner les chantiers par train et non par camion comme cela a été le cas pour le chantier de la Ligne des horlogers (Franche-Comté). La CFDT rappelle enfin que certaines entreprises ferroviaires privées travaillent déjà sur du matériel hybride (moteurs diesels neufs et engins sur batterie pour le travail en tunnel sur chantier et demandent que les mêmes améliorations soient envisagées sur le matériel SNCF Réseau.

LES QUATRE FONDAMENTAUX DU PROGRAMME SUPPLY CHAIN

Infographie infrarail

Commentaire de la CFDT

La délégation CFDT note que ces quatre fondamentaux – asset, service, coûts et clients – ne peuvent fonctionner sans un 5e fondamental : la dimension humaine !

Ce projet Supply Chain repose sur cinq piliers. Lesquels ?

  1. La création de processus et d’interfaces standard : à ce jour, chacun gère à sa façon.
  2. Une offre de service stock & schéma logistique (plate-forme de stockage).
  3. Un pilotage de la performance.
  4. Une organisation des compétences (création de métiers supply et développement des compétences) lancée en septembre pour 2021.
  5. Les systèmes d’information & le digital.

Cette transformation doit évoluer sur 2021 et 2022 pour début 2023. Il faut poser ces bases (déploiement synchronisé de ces cinq piliers). Le directeur d’Infrarail indique que chacune des quatre zones de production est différente et que le projet Supply Chain devra tenir compte de chacune d’entre elles. Elles sont en responsabilité sur leur périmètre dans la mise en œuvre des schémas logistiques. Le directeur précise également le besoin d’une recherche d’agents pour intégrer l’équipe Supply Chain afin de travailler sur les sujets (agents SE, voie & ingénierie). À ces cinq piliers s’ajoute le projet de création d’une direction Supply Chain, qui consiste à faire évoluer la Direction d’Infrarail pour un meilleur pilotage de l’activité.

Commentaire de la CFDT

La délégation CFDT rappelle la nécessité de reclasser des agents inaptes sécurité ou en fin de carrière et de les intégrer à la Supply Chain. Pour la CFDT, il faudra régler le problème de la rémunération et rendre les postes financièrement attractifs si l’on veut faire venir des personnes qualifiées. C’est la clé de la réussite d’un tel projet.

INFRA INDUSTRIE

À Saint-Dizier, le magasin est l’activité principale. En particulier avec le développement de l’activité « reversement ». Les Laumes et SDZ (MNV) voient leur activité augmenter. Moulin-Neuf et Chamiers voient une activité en baisse et Saulon (soudure) en baisse également (fermeture temporaire de deux mois pour le moment). La différence entre Moulin-Neuf, Chamiers et Saulon, c’est que la baisse de charge LRS pourrait s’inscrire dans la durée, alors que côté RAV, c’est un creux de charge sur l’année 2021. Le directeur d’Infrarail précise qu’il va diminuer la sous-traitance VOSSLOH sur les RAV pour limiter la baisse de charge. Il rappelle que si on continue les RAV à Moulin-Neuf et Chamiers, c’est qu’on est meilleurs en coûts et plus réactifs sur les réparations accidentelles.

À Saulon

Une recherche d’un soudeur qui pourrait alimenter la charge de travail des trois autres agents est en cours. L’établissement travaille pour accompagner le reclassement des quelques agents impactés par la baisse de charge. Tout est mis en œuvre pour trouver une solution pour chaque agent (reclassement en interne, mutations sur d’autres établissements sur la base du volontariat, etc.).

Budget Infra Industrie 2021

Globalement, la charge est équivalente à 2020 avec des nuances.

Intervention de la CFDT

Nous demandons que la baisse de charge soit compensée par de la réinternalisation. À Saulon, l’accompagnement des agents réalisé jusqu’à présent est de qualité, notamment par l’engagement de la RRH et du DPX de l’établissement. Néanmoins, le passage en 2 X 8 à partir de 2021 voire fin octobre nécessite la mise en œuvre d’un calendrier ambitieux et anticipé. La CFDT cherche à comprendre pourquoi une telle annonce n’a pas été mieux anticipée en ce qui concerne la charge LRS qui diminue de 500 km sur 2021 par rapport aux précédentes prévisions.

Réponse de la direction

La baisse de charge LRS à Saulon s’explique en partie par l’arrêt d’une suite rapide sur les trois existantes au sein de Réseau (une suite rapide est composée d’engins qui interviennent de façon simultanée pour remplacer les rails, les traverses et le ballast). Cette technique permet de remplacer à neuf un kilomètre de voie par jour. On a une augmentation de livraison de rail en 108 mètres et une diminution de LRS. Concernant la charge de travail à Moulin-Neuf, la situation est différente de l’activité LRS de Saulon. En demande, la baisse de charge est d’environ 200 appareils de voie entre 2019 et perspectives 2021. L’EIV Moulin-Neuf est moins cher que le sous-traitant. On a une capacité de production de 490 appareils par an et l’on ne sait pas faire sans polysourcing.

L’EMPLOI

OPTIMUM GU

La CFDT s’inquiète de la digitalisation des tâches GU et de son impact sur les fonctions RH. Le directeur et le DRH précisent que ce projet n’est pas d’actualité pour l’instant au niveau des EIV et pas non plus dans l’objectif d’Infrarail.

La réinternalisation

La CFDT rappelle les propos du président Lallemand de réinternalisation d’environ 500 équivalents temps plein à l’Infra. Pour la CFDT, Infrarail et Infra industrie ne doivent pas être les grandes oubliées de cette réinternalisation ! Pour la direction, il ne faut pas confondre baisse de la sous-traitance et réinternalisation. L’objectif est de remettre le transport camion (alimentation des chantiers) sur les rails. Pour exemple, le chantier de Fismes : 35 000 traverses (équivalent à 1 800 camions) venues de Bretenoux pour alimenter par train  un chantier du nord. Aux bornes de SNCF Réseau : reprise de la maintenance des Y9000 et récupération par Infrarail des trains faits par d’autres entreprises ferroviaires (VFLI, Régiorail, etc.).

En chiffres

  • 1 644 agents au 31 août 2020 (effectif disponible / moyenne linéaire annuelle).
  • 36 recrutements externes pour 35 retraites, démissions ou réforme au 23 septembre 2020. L’objectif était de 40 à 45 recrutements.
  • 10 démissions sur le périmètre : pour la CFDT, c’est beaucoup trop !

Nos pistes de réinternalisation

  1. Mettre fin aux cabinets de consultants. À SNCF Réseau, Infrarail et Infra Industrie on a le savoir-faire !
  2. Tenir les engagements sur ce qui devait rester dans les EIV (exemple : les éclisses décalées à l’EIV Saint-Dizier).
  3. Développer du polysourcing entre EIV plutôt qu’entre un EIV et le privé.
  4. Développer de l’expertise sur ce que l’on sait faire de mieux sans vendre notre savoir-faire aux industries privées ou étrangères (exemple : les rails de récupération à Saulon).
  5. La CFDT souligne le gros travail réalisé par Infrarail et Infraindustrie pour s’adapter aux reprogrammations des chantiers de l’Infra liées à la crise sanitaire.

Contactez vos représentants

  • Éric Bonomi, EIV Saint-Dizier 06 95 49 06 00
  • Olivier Richard, EIV Bourgogne 06 15 68 44 97
  • Fabrice Chambelland, secrétaire national M&T 06 27 70 45 58

NOS AUTRES TRACTS

ASCT

ASCT

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

ASCT

Foyers & hôtels

La CFDT dépose une nouvelle demande d’audience nationale

La CFDT Cheminots a obtenu plusieurs avancées dans le cadre de son audience du 23 septembre dernier.

La CFDT Cheminots a été reçue en audience nationale le 23 septembre pour aborder les problématiques des conditions d’hébergement et de restauration des ASCT lors des coupures et des RHR.

Grâce à l’intervention de la CFDT, plusieurs avancées ont été actées

  1. la remise en place des buffets petits-déjeuners ;
  2. l’autorisation d’accès aux cuisines avec remise à disposition de l’équipement utile.

Une dégradation de la situation sanitaire qui amène de nouvelles difficultés

Les mesures prises par les pouvoirs publics pour endiguer le rebond épidémique dans les zones dites d’alerte maximale ont conduit la Direction d’Orféa ainsi que certains prestataires hôteliers à imposer de nouvelles restrictions aux ASCT et à l’ensemble du personnel roulant sur la région PACA. L’évolution de la situation sanitaire a conduit le gouvernement à annoncer le passage de Paris et de la petite couronne en zone d’alerte maximale à partir du 6 octobre. D’autres grandes agglomérations comme Lyon, Lille, Grenoble, Toulouse ou Saint-Étienne pourraient vraisemblablement passer à leur tour en alerte maximale dans les jours qui viennent.

Les activités d’Orféa ne sont pas identiques à celles des bars et des restaurants !

Si Orféa relève bien du même code APE / NAF (5510Z) que les hôtels et hébergements similaires, les activités d’accueil et d’hébergement du personnel roulant ne sont pas en tous points identiques à celles visées par les arrêtés préfectoraux ou municipaux pris dans les zones d’alerte maximale.

La CFDT Cheminots a demandé à la Direction de la SNCF et à celle d’Orféa d’instruire une demande de dérogation pour les activités d’accueil et d’hébergement du personnel roulant auprès des pouvoirs publics.

Nos revendications pour les ASCT

La CFDT Cheminots a formulé plusieurs revendications précises à la direction dans le cadre de cette nouvelle demande d’audience nationale.

  • Maintien des buffets petits-déjeuners dans l’intégralité des maisons et résidences Orféa, ainsi que dans les hôtels, y compris dans les zones d’alerte maximale.
  • Accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des maisons et résidences Orféa.
  • Mise à la disposition des ASCT dans les maisons et résidences Orféa d’une offre de restauration leur permettant de prendre un plat chaud.
  • Maintien des prestations de restauration proposées par certains hôtels aux ASCT sur le territoire.
  • Réalisation et communication auprès du personnel roulant d’une cartographie détaillée des services proposés par Orféa, ainsi que par les prestataires hôteliers lors des coupures, pauses-repas et des RHR.

Que retenir ?

La direction doit répondre aux légitimes attentes des ASCT !

  • La direction doit trouver des solutions qui permettent d’apporter des réponses concrètes, en phase avec les attentes des ASCT en matière de conditions d’hébergement et de restauration et conformes aux exigences sanitaires.
  • La direction ne doit pas oublier que les ASCT se sont fortement mobilisés depuis le début de la crise Covid, dans des conditions sanitaires parfois défaillantes et des conditions de travail dégradées depuis plusieurs mois. Leurs attentes et celles de la CFDT Cheminots sont donc d’autant plus fortes au bout de plusieurs mois de crise sanitaire. Après les avancées obtenues le 23 septembre dernier, la CFDT Cheminots est plus que jamais déterminée à obtenir des nouvelles mesures concrètes pour les ASCT !

NOS AUTRES TRACTS

L’ADHÉSION DÉCOUVERTE

L’ADHÉSION DÉCOUVERTE

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

L’ADHÉSION DÉCOUVERTE

Vous avez encore le temps !

Profitez de l’adhésion découverte de la CFDT jusqu’au 15 octobre

L’Adhésion découverte vous permet de bénéficier de tous les services et avantages des adhérents de la CFDT : votre première cotisation ne sera prélevée qu’en décembre. Pendant cette période vous serez accompagné par nos militants et aurez accès à tous nos services. Ce temps vous est offert pour découvrir notre organisation et faire connaissance.

Pour plus d’informations, téléchargez la brochure explicative

NOS AUTRES TRACTS

INTEMPÉRIES NATIONALES

INTEMPÉRIES NATIONALES

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

INTEMPÉRIES NATIONALES

Rétablissement du réseau ferré

Merci aux cheminots !

Un Temps réel vient de paraître pour souligner le travail exceptionnel des cheminotes et cheminots dans des conditions difficiles, notamment dans les Alpes-Maritimes. La CFDT Cheminots, aux côtés des agents SNCF, s’interroge à haute voix : qu’en sera-t-il quand la maintenance et l’exploitation des lignes et des circulations auront été confiées à des entreprises privées par le biais d’appels d’offres ?

Si SNCF Réseau cherche un moyen pour récompenser ses agents de leur engagement qu’elle prenne en compte les propositions de la CFDT Cheminots :

  1. répondre aux appels d’offres commandités par les autorités organisatrices des transports sur les lignes de desserte fine du territoire, contrairement à ce qu’elle fait sur Grand Est  actuellement ;
  2. convaincre les régions que SNCF Réseau et ses agents sont la solution pertinente pour construire l’avenir du ferroviaire ;
  3. réinternaliser davantage de missions et métiers ;
  4. adapter le dimensionnement des parcours d’intervention de ses brigades et équipes de maintenance à la hauteur des dérèglements climatiques du moment ;
  5. adapter le dimensionnement des équipes log et du parc engins ;
  6. reconnaître autrement que par des mots la richesse que constituent ses agents et leur savoir-faire.

Les agents SNCF Réseau savent donner sans compter pour leur entreprise et ses clients. Ils attendent en retour de leur direction qu’elle arrête de compter sans donner.

NOS AUTRES TRACTS

TÉLÉTRAVAIL

TÉLÉTRAVAIL

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

TÉLÉTRAVAIL

La CFDT demande la négociation d’un nouvel accord

Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est imposé. Nouveau pour certains, apprécié ou redouté, cette forme d’organisation pourrait s’imposer progressivement et durablement. Il est donc urgent de repenser le télétravail et négocier les équilibres (vie pro et vie perso, équilibre financier, maintien du collectif, etc.). Explications et revendications.

Alors que la crise sanitaire se poursuit, la CFDT dresse le bilan du premier accord dont elle a été à l’initiative et demande la négociation d’un nouvel accord sur le télétravail, en phase avec les attentes des cheminots. Hors du contexte actuel de crise sanitaire, personne ne doit être mis en télétravail contre son gré. Lorsqu’il est imposé pour des raisons de force majeure, la CFDT revendique la mise en œuvre des mêmes droits pour les télétravailleurs occasionnels que pour les télétravailleurs réguliers, quel que soit leur collège dès lors qu’ils peuvent et souhaitent télétravailler.

Les revendications de la CFDT, en bref

  • Chacun doit bénéficier au minimum des 100 € de l’accord pour disposer de l’équipement bureautique et logistique nécessaire, ainsi que des consommables. Les commandes de mobilier peuvent se faire par les contrats-cadres de l’entreprise.
  • Il faut tendre vers une organisation qui permette à chacun d’être dans les mêmes conditions de travail qu’au bureau : le poste de travail à domicile doit être aménagé comme au bureau et avoir la possibilité de demander la visite d’un COSEC / ergonome.
  • Les salariés doivent être informés sur les remboursements auxquels ils ont droit et en bénéficier effectivement.
  • Le télétravail doit ouvrir le droit au titre-restaurant, quelle que soit la proximité du lieu principal d’affectation avec un restaurant d’entreprise ou conventionné.
  • L’informatique et la logistique ne doivent pas être un frein. Pour cela, le fait de ne pas avoir la possibilité de télétravailler pour des raisons matérielles ne doit pas être une condition suspensive de l’accès au télétravail. L’entreprise doit mettre à disposition dans un délai acceptable le matériel nécessaire.
  • Les applications logicielles doivent être développées ou modifiées afin qu’elles soient compatibles avec le télétravail.
  • Le manager doit maintenir une équité entre ceux qui télétravaillent et les autres. Il se préoccupe d’eux de la même manière que ceux qui sont présents, en déplacement, etc.
  • Les managers ont aussi le droit au télétravail dans les conditions précédentes.
  • Le télétravail doit pouvoir être possible pour le plus grand nombre. Il appartient aux managers de travailler avec leurs équipes et les RH pour définir des missions réalisables à distance. Une confiance réciproque doit pouvoir s’installer.
  • La mise en place d’indicateurs de charge de travail, de pesage des postes, mais surtout l’adaptation des fiches de poste doit permettre une mise en place efficace du télétravail.
  • L’entretien individuel doit être repensé pour inclure le télétravail.
  • Un point essentiel est la formation des managers à l’accompagnement du télétravail. Les formations doivent être actualisées à la suite de « l’expérience confinement » pour l’organisation de moments conviviaux.
  • Le télétravail doit être une possibilité dès lors que cela ne péjore pas le travail à réaliser.

Comment y arriver ?
Quelques pistes proposées par la CFDT

  1. Un référent télétravail par entité doit être mis en place. Au minimum un par SA, mais également dans chaque périmètre CSE (chaque comité de suivi), par entité et par business unit (BU).
  2. Une méthodologie d’information des télétravailleurs doit être accompagnée par l’entreprise : webinaires, tchats, etc.
  3. Les organisations syndicales doivent pouvoir remplir leurs missions de représentants du personnel : être inclus en amont des projets d’évolution des organisations, pouvoir vérifier les conditions de travail, pouvoir informer, être contactées et rencontrer, préparer les instances représentatives du personnel (IRP), tenir des heures d’information syndicale (HIS), dialoguer avec les agents en télétravail (être partie prenante de chaque analyse de risque), etc. Pour ce faire, le nouveau logiciel (PARC) d’accompagnement des analyses de risque devrait comporter un champ réservé aux partenaires sociaux.
  4. Un guide du télétravail doit être rédigé avec les organisations syndicales signataires de l’accord.

NOS AUTRES TRACTS

ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ

ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ

Une avancée indispensable pour l’égalité femmes-hommes

Revendication historique de la CFDT : l’allongement du congé de paternité devrait être porté à 28 jours, dont sept jours obligatoires.

Si la CFDT revendique un congé de deux mois, tout comme le rapport des 1 000 jours, elle salue l’étape franchie. L’enjeu de l’égalité entre les femmes et les hommes passe par une reconnaissance de la responsabilité des pères.

Trop peu de pères utilisent ce droit

La pression hiérarchique ou du collectif amène à ne pas prendre ce congé. Ceux qui renoncent à le prendre sont les plus précaires et les cadres. La société doit évoluer. Cela passe par prendre du temps pour l’apprentissage des gestes de la vie par les deux parents pour s’occuper du nouveau-né. Les annonces de l’exécutif font état de sept jours à prendre obligatoirement sur 28 jours de droit. La CFDT aurait préféré que la totalité soit prise automatiquement. Des questions demeurent sans réponse, notamment celle concernant le financement. Le projet de loi prendrait toujours en compte les naissances multiples en augmentant de 7 jours le congé paternité. Les échéances législatives vont retarder la mise en application de ce dispositif au 1er juillet 2021.

Un droit qu’il convient d’améliorer

En 2015, la CFDT avait obtenu dans le cadre de l’accord sur le compte épargne-temps un abondement spécial de deux jours pour sept jours de CET utilisés en continuité du congé de paternité. Les pères qui utilisaient ce dispositif pouvaient ainsi bénéficier d’un congé paternité d’environ quatre semaines (deux semaines de plus que le congé légal) dans la limite de 31 jours. Ce dispositif est resté insuffisamment utilisé faute d’être assez connu par les cheminots concernés.

Les revendications de la CFDT Cheminots auprès de la direction SNCF

  • Allongement à deux mois (neuf semaines), comme préconisé par le rapport 1 000 jours.
  • Maintien de la rémunération à 100 % durant cette période par l’entreprise, comme cela est possible par accord collectif de branche ou d’entreprise.
  • Maintien et extension du dispositif d’allongement du congé de paternité avec abondement de l’entreprise en utilisant son CET. Cela nécessite de relever le plafond actuel de 31 jours et de prévoir un abondement supplémentaire.
  • Incitation active à la prise intégrale des jours octroyés par le dispositif mis en place.
  • Large publicité interne sur les dispositifs permettant de prendre le congé de paternité et les modalités de prolongement de celui-ci spécifiques à la SNCF.

Rappel sur le congé de paternité & d’accueil de l’enfant

Que dit le Code du travail ?

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant permet au père d’un enfant et le cas échéant au conjoint, partenaire pacsé ou personne vivant maritalement avec la mère, de bénéficier d’un congé de 11 jours calendaires ou de 18 jours en cas de naissances multiples (article L. 1225-35 du Code du travail). Deux personnes peuvent donc bénéficier du congé : le père et lorsqu’elle n’est pas le père de l’enfant, la personne vivant avec la mère.

Quelles indemnités ?

Ce congé est indemnisé par la Sécurité sociale via des indemnités journalières (IJSS) calculées comme pour un congé de maternité, avec le cas échéant une indemnisation complémentaire employeur, selon les accords collectifs applicables. Il peut être cumulé avec le congé de naissance de trois jours ouvrables, sauf accord collectif fixant une durée plus élevée, qui pour sa part est entièrement rémunéré par l’employeur (articles L. 3141-1, L. 3142-2 et L. 3142-4 du Code du travail). Au total, un salarié cumulant les deux congés a donc droit à 14 jours de congé en cas de naissance d’un enfant.

À retenir

Depuis juillet 2019, le congé de paternité peut être prolongé en cas d’hospitalisation immédiate du nouveau-né après sa naissance dans une unité de soins spécialisée. Le congé peut alors durer jusqu’à 30 jours (articles L. 1225-35 et D. 1225-8-1 du Code du travail).

Infographie congés paternité cfdt cheminots

NOS AUTRES TRACTS