DROIT D’ALERTE CFDT

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Épidémie de coronavirus : la CFDT Cheminots alerte

La CFDT Cheminots demande la mise en place de mesures de prévention immédiates, la tenue de réunions d’information nationales et au niveau de chaque CSE. La direction doit déclencher des réunions extraordinaires de CSSCT sur tout le territoire. Une communication aux agents s’impose.

Dès janvier, nous avons alerté la direction des risques de contamination par le coronavirus en France. Par la suite, la direction informe finalement son personnel et propose quelques préconisations dans le Temps réel du 27 janvier 2020.

Vu la rapide évolution, la CFDT Cheminots décide de relancer les services de santé au travail par un courrier et demande des mesures rapides et concrètes pour les agents.

La présence de cas de Covid-19 dans le nord de l’Italie inquiète désormais beaucoup le personnel frontalier. La dégradation de la situation sanitaire et l’absence totale de mesures de prévention sur le sujet ont imposé aux représentants CFDT Cheminots de la région TER PACA le dépôt d’un droit d’alerte.

Alerte à la Suge également

La CFDT a alerté les DZS Sud-Est et Méditerranée sur les mesures spécifiques de protection à prendre pour les agents de la SUGE : limitation des IVB et palpations administratives et de ne pas exposer les agents au COVID-19 lors de leurs missions. Une CSSCT Sûreté extraordinaire est programmée le 28 février.

À la suite du droit d’alerte, la région TER PACA met en place des mesures de prévention

  • Mesures immédiates : masques et gel hydroalcoolique de façon individuelle pour tous les agents travaillant sur la liaison Vintimille.
  • Déploiement de kits pandémie comprenant un gel hydroalcoolique, un masque FFP2, lunettes de protection, gants jetables, lingettes désinfectantes, sac pour les déchets et un masque chirurgical (pour une personne suspectée).
  • L’ensemble des agents recevra également une communication adaptée et régulière.

La CFDT demande l’extension de ces mesures à tout le personnel.

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DÉTOX’ CFDT SUR LA CCN

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DÉTOX’ CFDT SUR LA CCN

Oui, la perte est réelle !

À la suite de leur dénonciation aveugle de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations, les syndicats conservateurs n’en finissent pas de vouloir se dédouaner auprès des cheminots. On mesure la difficulté de l’exercice à la lecture de leurs tracts touffus et confus. La vérité est beaucoup plus simple. Décryptage CFDT.

Vérité #1

Oui, l’accord de branche aurait apporté du plus salarial pour un grand nombre de cheminots de la SNCF (environ 80 000 statutaires & contractuels). La direction avait chiffré à plus de 60 millions d’euros l’impact de ces mesures salariales. Dans la période de disette salariale que nous connaissons, ce sont loin d’être des « miettes », selon l’appellation de certains. Les cheminots peuvent demander à ces organisations qu’elles obtiennent rapidement des mesures au moins équivalentes !

Vérité #2

Oui, les dispositions du RH 00254 ont toutes été reprises dans les référentiels SNCF (confirmé par écrit à la CFDT Cheminots dans le RCC d’une DCI qu’elle a déposée à ce sujet). Par conséquent, toutes les dispositions continuaient de s’appliquer. Et en plus, les dispositions plus favorables de l’accord de branche auraient été applicables aux salariés contractuels.

Vérité #3

Oui, la prime d’ancienneté de branche se serait donc appliquée en plus de la rémunération principale à tous les salariés contractuels. « En plus de la rémunération principale », cela signifie que même pour les salariés contractuels qui bénéficiaient de majorations salariales liées à l’ancienneté, la prime d’ancienneté se serait ajoutée à leur salaire. L’accord de branche prévoit d’ailleurs qu’il puisse exister une double valorisation de l’ancienneté : concernant l’évolution de la rémunération principale, les minima de branche sont également revalorisés en fonction de l’ancienneté ; cela n’empêche pas la prime d’ancienneté de branche qui s’ajoute au salaire de s’appliquer en plus. Ainsi, les salariés contractuels de la SNCF auraient continué à bénéficier sur leur salaire des majorations de 3,3 % par période de trois ans pour les annexes A1, A3 et B et de 1,5 % pour l’annexe C (non-cadres) et en plus la prime d’ancienneté de branche aurait dû leur être appliquée. Le caractère distinct de la prime d’ancienneté et de la majoration salariale a été confirmé par écrit par la direction à la CFDT lors de la même DCI précédemment citée.

Vérité #4

Oui, la revalorisation des heures de nuit aurait apporté du plus salarial. La direction de la SNCF a elle-même reconnu dans sa communication qu’elle aurait dû majorer de 20 % les indemnités de nuit par rapport à ses pratiques. Il est faux de dire que cette compensation aurait pu s’effectuer en « temps compensé ». Les compensations en temps pour travail de nuit sont déjà prévues par l’accord de branche sur l’organisation et le temps de travail et par l’accord d’entreprise (ex-RH077). Les majorations s’appliquaient donc obligatoirement sur l’indemnisation salariale en plus des éventuelles mesures compensatoires en temps. L’article 14 de l’accord de branche cité dans certains tracts le précise d’ailleurs très clairement : « les heures de travail de nuit donnent lieu, en plus du salaire correspondant au travail effectué, à une contrepartie sous forme de rémunération suivant l’une des modalités suivantes (…)  ». La prime d’ancienneté est la raison pour laquelle l’impact en mesures salariales avait été chiffré par la direction SNCF à ce niveau aussi significatif (plus de 60 millions d’euros).

Vérité #5

Oui, les minima de branche étaient très proches des premières positions de rémunération du statut (un écart annuel inférieur à 300 €) qui était une garantie efficace contre le dumping social. En l’absence de tels minima, la seule référence est le SMIC (nettement inférieur) ! Ce faible écart existait en prenant en compte tous les éléments de la rémunération statutaire, y compris une prime de travail ou de traction théorique (alors que la prime de travail ou de traction réelle peut être inférieure en fonction des situations). Bien entendu, ces minima n’avaient aucun impact sur le système de rémunération du statut qui était entièrement préservé. Ils auraient en revanche empêché les employeurs privés concurrents de la SNCF de tirer les salaires vers le bas.

Vérité #6

Oui, les emplois types définis par l’accord de branche posaient une référence indispensable pour « cadrer » les missions relevant d’un emploi. L’accord de branche prévoyait aussi une négociation obligatoire dans chaque entreprise pour encadrer la polyvalence. Sans ces modalités d’encadrement, la polyvalence sera grandement facilitée dans les cas futurs de transferts de personnel.

Vérité #7

Oui, la prime d’ancienneté de branche était une garantie sans équivalent dans d’autres conventions collectives pour tous les salariés. Elle permettait d’assurer que l’ancienneté d’un salarié dans le ferroviaire soit valorisée quel que soit son parcours dans une ou plusieurs entreprises. Elle permettait aussi aux agents au statut qui seraient transférés dans une entreprise privée de maintenir une progression à l’ancienneté. Dans le cas d’un transfert, l’ancienneté est reprise, la rémunération à la date du transfert est garantie par la loi pour tout le reste de la carrière, mais la poursuite d’une progression à l’ancienneté prévue par le statut (échelons) ne s’applique que pendant 15 mois. La prime d’ancienneté de branche fournissait au moins une garantie minimale de progression.

L’opposition de CGT & SUD a fait perdre aux cheminots des mesures salariales de plusieurs dizaines de millions d’euros, ainsi que des garanties sans lesquelles l’ouverture à la concurrence pourra se faire à leurs dépens. En dehors de la SNCF, le statut ne les protégera plus !

Que retenir ?

Les cheminots peuvent se poser plusieurs questions sur cette forme de syndicalisme de posture. Que font ces organisations dites radicales pour les protéger réellement ? Qu’obtiennent-elles pour améliorer leurs conditions de vie et de travail ? Par quels moyens seraient-elles capables d’obtenir au moins autant que ce que prévoyait cet accord de branche, notamment en matière de mesures salariales ? Halte aux postures stériles et aux rideaux de fumée ! La CFDT Cheminots continuera de dire la vérité et d’agir en conséquence. La CFDT Cheminots continuera de défendre les salariés en revendiquant de nouveaux droits adaptés aux enjeux à venir.

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NOTATIONS 2020

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NOTATIONS 2020

La CFDT Cheminots revendique des mesures supplémentaires

Contrairement à d’autres organisations syndicales qui ont fait le choix de la chaise vide et qui ont privilégié le combat politique contre le gouvernement, la CFDT a défendu bec et ongle le déroulement de carrière des cheminots lors des différentes tables rondes qui ont été organisées au niveau des différentes sociétés et du Groupe public unifié (GPU).

Pour la CFDT, ces écarts sont inacceptables et conduiront s’ils ne sont pas corrigés à un déroulement de carrière à plusieurs vitesses au sein du GPU. La CFDT a très largement rappelé lors des différentes tables rondes notation ses exigences et son attachement à l’équité salariale. Chaque cheminot, qu’il soit statutaire ou contractuel et quelle que soit sa société, doit pouvoir bénéficier d’un déroulement de carrière identique et valorisant.

Je consulte le courrier adressé au DRH en cliquant ic

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DÉNONCIATION DE L’ACCORD CLASSIFICATIONS & RÉMUNÉRATIONS

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Et voilà ce que vous avez perdu à cause de la CGT, de SUD et de FO…

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RETRAITES

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RETRAITES

La CFDT Cheminots interpelle les parlementaires et propose des amendements

La CFDT Cheminots, fidèle à ses valeurs, agit par la mobilisation et la proposition. Elle porte ses revendications pour protéger les cheminots et faire respecter leurs droits. Amendements.

Notre action

La réforme sur les retraites entre dans une séquence d’examen à l’Assemblée nationale. C’est donc le moment de concentrer notre action auprès des parlementaires pour leur proposer des amendements qu’ils pourront porter au débat durant l’examen de la loi afin de garantir les droits des cheminots.

Pour cela, la CFDT Cheminots a traduit ses revendications dans une série de 14 premiers amendements.

Que ce soit en région ou au niveau national, la CFDT sollicite les parlementaires et leur présente ses revendications pour défendre les cheminots et gagner de nouveaux droits.

Que portons-nous avec ces amendements ?

  • Faire respecter les engagements de la loi de 2018 en garantissant à tous les agents au statut le maintien des droits qui y sont associés.
  • Garantir à tous les cheminots, quelle que soit leur situation et leur règle d’emploi (statutaires et contractuels) un niveau de pension au moins équivalent à celui auquel ils auraient eu droit avant la réforme.
  • Le maintien des minimums de pensions.
  • Le maintien et l’extension du dispositif de prise en compte de la pénibilité pour les cheminots de la SNCF.
  • Le maintien des âges d’ouverture des droits pour les cheminots.
  • Le maintien des taux de cotisations tels qu’ils avaient été définis avant le projet de loi (plafonnement à 10,95 % en 2026).
  • La création d’un droit d’option volontaire pour les cheminots qui souhaiteraient, si cela est à leur avantage, basculer dans le régime universel.
  • La continuité des dispositions existantes en matière de validation gratuite des périodes de congés parentaux, d’éducation, de disponibilité et de pensions d’orphelin.
  • L’extension de la CPRP comme caisse de branche pour l’ensemble des salariés du ferroviaire.

L’ensemble de ces thèmes est repris dans les amendements créés par la CFDT Cheminots et portés auprès des parlementaires.

Au niveau confédéral

La CFDT a également produit et porté près de 40 amendements (pénibilité, sauvegarde des droits, majoration pour enfants, etc.).

La réforme du gouvernement n’est pas celle de la CFDT 

Pour corriger un projet qui ne nous satisfait pas, notre action passe aussi par l’interpellation des parlementaires sur la base de nos propositions, à tous les niveaux de la CFDT et sur l’ensemble du territoire.

Le calendrier parlementaire est encore long

La CFDT Cheminots continuera son travail de proposition et de mobilisation. Au quotidien, en proximité et avec du concret, la CFDT agit et défend pour toutes les cheminotes et tous les cheminots.

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DÉNONCIATION DE L’ACCORD DE BRANCHE CLASSIFICATIONS & RÉMUNÉRATIONS

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DÉNONCIATION DE L’ACCORD DE BRANCHE CLASSIFICATIONS & RÉMUNÉRATIONS

Dangereux, irresponsable, ils condamnent les cheminots et la SNCF !

CGT, SUD et FO ont dénoncé l’accord sur les classifications et les rémunérations. Les opposants à tout et par principe ont sacrifié l’avenir des cheminots ! Cette décision funeste et suicidaire pour la SNCF et les cheminots découle directement d’une stratégie de la terre brûlée. C’est le choix de la surenchère. C’est le choix de l’abandon des cheminots de la SNCF et des salariés des entreprises ferroviaires de la branche.

La CFDT a combattu l’ouverture à la concurrence. Aujourd’hui, c’est une réalité : l’appel d’offres sur Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, les annonces en Île-de-France, en Hauts-de-France, en PACA ou encore dans le Grand Est le prouvent. Vous, agents qui serez concernés par des transferts, quelles seront vos protections ? Comment serez-vous traités ? Nous, la CFDT, nous avons œuvré pour vous et pour nous tous. Aujourd’hui, avec cette dénonciation, nous sommes très inquiets.

Le choix de la politique du pire

Un véritable danger pour l’emploi et les conditions de travail des salariés de toute la branche ! La SNCF peut être en faillite ! Peu importe pour ceux qui dénoncent : ce sont des décisions et des postures en déphasage total avec les réalités de 2020. Assumer une position de négociateur aurait signifié dans l’esprit de l’un des membres du club des nonistes de renoncer au titre du plus inflexible défenseur des travailleurs.

C’est tout l’inverse qui se produit

Cette dénonciation, c’est une attaque de nos intérêts de salariés. C’est une mise en danger de nos emplois. La CFDT Cheminots n’a jamais cédé à cette obsession mortifère consistant à regarder en permanence dans le rétroviseur, car cela signifierait tout simplement briser les espérances des nouvelles générations de cheminots. S’engager dans une négociation et contractualiser ses résultats nécessite du courage, surtout sur un thème aussi majeur que la classification des emplois et les rémunérations de branche.

Avec cette dénonciation, statutaires, contractuels, salariés des EF privées, tout le monde perd !

Les cheminots seront les premières victimes de cette charpie générale. Qu’ils soient statutaires, agents contractuels de la SNCF ou salariés d’autres entreprises ferroviaires, ils seront les premières victimes de ce tsunami qui va permettre une ouverture à la concurrence totalement débridée (puisque sans règle) au détriment de la préservation des conditions de travail et de vie des cheminots. Pour les nonistes, cet accord est « d’un niveau de caniveau » ou bien encore les « miettes du patronat ».

Stop aux mensonges ! Il faut que la vérité soit dite !

Durant deux ans et plus de 30 réunions de négociations, la CFDT a négocié, posé sur la table un projet d’accord et bataillé pour obtenir des droits pour tous les salariés de la branche ferroviaire. Ceux qui dénoncent n’ont pas proposé de textes alternatifs et, pour certains, ont été présents à
mi-temps dans les négos. Aujourd’hui, ce sont elles qui dénoncent et voudraient faire croire aux cheminots que leur opposition majoritaire va obliger le patronat du ferroviaire à rouvrir des négociations et à acter comme par enchantement que le statut des cheminots constituera la règle universelle pour les différentes entreprises de la branche ferroviaire.

Qui peut y croire ?

Les cheminots s’aperçoivent bien après les deux conflits sociaux historiques en moins de deux ans que le statut et le régime spécial ont subi une attaque sans précédent de la part du gouvernement. Le patronat n’a aucun intérêt à rouvrir des négociations. Le « plan B », ce sera une simple « recommandation patronale » qui n’aura aucune valeur opposable et normative contrairement à un accord de branche. L’État pourrait prendre une habilitation bien moins favorable que l’accord. Ce sera donc un niveau très inférieur à celui de l’accord que les organisations syndicales du front du refus viennent de condamner à l’extinction.

  • Sans accord, les entreprises les moins vertueuses socialement pourront appliquer le Code du travail et concurrencer la SNCF à armes totalement inégales.
  • Sans classification permettant d’imposer une définition protectrice des emplois, ceux-ci seront soumis à un risque de polyvalence exacerbée.
  • Sans rémunération minimale de branche, la seule référence sera le Code du travail et le SMIC !

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