GRÈVE SNCF

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NOS TRACTS

GRÈVE SNCF

Je suis cadre & je me pose des questions sur ma retraite

Le mouvement est aujourd’hui largement soutenu par les cadres de l’entreprise avec un nombre de grévistes dans cette catégorie de personnel quasiment inédit dans toutes les régions.

Ce soutien significatif de l’encadrement à cette mobilisation est bien le résultat du discours cacophonique du gouvernement et démontre l’inquiétude dans toutes les catégories professionnelles. Faute de réponse claire, la mobilisation est la seule solution. Cette situation doit faire s’interroger, tant la direction de l’entreprise que l’exécutif du pays, sur l’urgence absolue à rassurer les cheminots.

La CFDT est aujourd’hui première organisation syndicale chez les cadres au niveau interprofessionnel. La CFDT entend les inquiétudes de tous les cheminots, de tous les collèges, tant statutaires que contractuels. Elle ne laissera pas se profiler une réforme qui ne prendrait pas en compte les revendications qu’elle porte.

Dans ce contexte de mouvement de grande ampleur porté par l’ensemble des salariés de l’entreprise et au-delà, la CFDT Cheminots demande à nouveau l’ouverture de négociations, et ce, dans les plus brefs délais. La CFDT Cheminots reste bien entendu à l’écoute de l’ensemble des salariés de l’entreprise par le biais de ses représentants afin de répondre à toutes les questions sur le sujet des retraites. Les préoccupations de nos collègues sont légitimes, la CFDT Cheminots demande qu’elles soient entendues !

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GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

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GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

La CFDT appelle les cheminots à la mobilisation !

L’appel urgent à la négociation lancé par la CFDT Cheminots au travers de son préavis n’a pas été saisi par le gouvernement. Celui-ci a refusé de clarifier sa position et de répondre aux légitimes attentes des cheminots. En choisissant le conflit, le gouvernement fait le choix de l’irresponsabilité. Ainsi, il veut jauger le niveau de mobilisation des cheminots pour mesurer le rapport de force au lieu de mettre ses propositions sur la table. Montrons-lui notre détermination ! C’est pourquoi, en cohérence avec sa démarche, la CFDT invite tous les cheminots à se mettre en grève reconductible à partir du 4 décembre 2019 à 19h00.

L’engagement pris par le gouvernement en 2018 doit être respecté !

La contrepartie de la fermeture du régime spécial des cheminots était le maintien des droits. C’est le même gouvernement qui refuse d’honorer cet engagement aujourd’hui. La question du régime spécial est posée dans le statut, à son article 4-2 du chapitre 5 : « Dès leur admission à l’essai, les agents du cadre permanent sont affiliés au régime spécial de retraite du personnel de la SNCF dans les conditions réglementaires en vigueur ».

La construction de l’avenir passe par le respect du présent et du passé !

La CFDT Cheminots revendique

POUR LES AGENTS AU STATUT 

  • La garantie de tous les droits et règles actuelles du personnel affilié au régime spécial de retraite et embauché avant le 1er janvier 2020, en préservant le mode de calcul, âge de départ, niveau des pensions ainsi que les droits issus des négociations de 2007-2008.
  • La création d’un droit d’option qui permettrait un basculement volontaire du régime spécial vers le régime universel, en prévoyant une conversion des droits acquis dans le régime spécial au sein du régime universel. La CFDT souhaite de la lisibilité et n’accepte pas de lâcher la proie pour l’ombre.

POUR LES AGENTS CONTRACTUELS ACTUELS ET EMBAUCHÉS APRÈS JANVIER 2020

  • Assurer la redistribution des économies de cotisations générées par l’arrêt du recrutement au statut (absence de cotisation T2 sur les nouveaux embauchés).
  • Redistribuer les économies pour les augmentations salariales dans la branche ferroviaire (salaire de base plus ancienneté).
  • Redistribuer les économies pour financer un dispositif de retraite complémentaire durable (PER, etc.).
  • Pénibilités :
  • bonifications pour les métiers pénibles (niveau branche) ;
  • dispositifs de fin de carrière (niveau branche) ;
  • maintien des dispositifs négociés dans le GPF SNCF (fin de carrière).
  • Fixer dès maintenant l’agenda et la méthode de négociation des droits des salariés contractuels (sujets, objectifs, délais).

POUR TOUS LES SALARIÉS DE LA BRANCHE FERROVIAIRE 

  • Extension du périmètre de l’actuelle CPRP SNCF pour l’assurance maladie des salariés de la branche avec l’intégration du principe de solidarité intergénérationnelle (actifs-retraites).
  • La garantie de construire un nouveau régime de retraite pour tous les salariés afin de supprimer les inégalités actuelles et d’intégrer les réalités du travail d’aujourd’hui et une retraite digne pour toutes et tous (pénibilité du travail sous toutes ses formes, travail des femmes, polypensionnés, situations individuelles, etc.).

Oui, il faut une réforme systémique, mais cela nécessite de donner des réponses aux salariés, de respecter le contrat social passé et de poser sur la table des droits nouveaux pour les salariés contractuels présents et à venir.

La CFDT revendique une réforme qui fasse disparaître les inégalités existantes aujourd’hui et apporte des droits nouveaux 

  • sur la pénibilité ;
  • sur l’égalité entre femmes et hommes ;
  • sur l’aménagement des fins de carrière ;
  • sur la situation des polypensionnés.

Pour cela, la CFDT revendique un système basé sur la solidarité et le maintien de l’âge de départ à la retraite.

Pourquoi la CFDT ne s’est-elle pas associée au préavis unitaire des autres organisations syndicales ?

Si la CFDT partage un nombre important de revendications portées par les autres organisations syndicales, elle refuse de donner l’illusion aux cheminots que la réforme ferroviaire de 2018 pourrait être abrogée. La loi Nouveau pacte ferroviaire a définitivement fermé le recrutement au statut et le régime des retraites associé pour les futurs embauchés. Cette situation, ainsi que la transformation du Groupe et de la branche, nous impose de réinventer un modèle social qui soit porteur de nouveaux droits (meilleure prise en compte des sujétions de dimanche, férié et nuits, 13e mois, complémentaire santé pour tous, caisse de prévoyance, facilités de circulation universelles, titres-restaurant, chèques vacances, etc.). Des mesures existent pour améliorer le quotidien des cheminots. Face à un gouvernement qui refuse de négocier, la CFDT fera entendre ses légitimes revendications pour des cheminots du GPF, comme ceux de la branche ferroviaire en s’engageant dans la mobilisation.

LA CFDT APPELLE TOUS LES CHEMINOTS À SE METTRE EN GRÈVE DÈS LE MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 19H00 POUR MONTRER AU GOUVERNEMENT LEUR DÉTERMINATION À DÉFENDRE LES SPÉCIFICITÉS DE NOS MÉTIERS.

Je consulte le RH 0924 en cliquant ici

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RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

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RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

Il faut des engagements d’urgence !

La question des retraites est un facteur majeur d’inquiétude dans le conflit social qui s’annonce. Elle s’ajoute à un contexte de tensions sociales exacerbées par des réorganisations incessantes, des suppressions de postes et une perte de sens des collectifs au travail. Le résultat est, malheureusement, connu : une souffrance au travail qui va croissant. La CFDT ne se résoudra pas à l’échec du dialogue social et au sacrifice des cheminots. Nous portons, au contraire, un syndicalisme de propositions pour améliorer le quotidien des cheminots. Explications.

Retraites
Défendre tous les cheminots, cadres permanents & contractuels

La loi de 2018 a décidé de la fermeture du régime spécial des cheminots. La contrepartie de cette fermeture était le maintien de tous les droits pour les salariés en poste et le gouvernement s’y est engagé à plusieurs reprises.

Que dit l’article 4-2 du chapitre 5 du statut ?

La question du régime spécial est directement liée au statut : « Dès leur admission à l’essai, les agents du cadre permanent sont affiliés au régime spécial de retraite du personnel de la SNCF dans les conditions réglementaires en vigueur ».

Non, les cheminots n’ont pas été épargnés par les précédentes réformes sur les retraites

Les cheminots, contrairement à ce qui pourrait être dit, n’ont pas été exemptés des effets des réformes précédentes sur les retraites. En effet, les réformes de 2008, 2010 et 2014 ont déjà porté de nombreux coups à la continuité du contrat social cheminot et ont fait émerger au sein du corps social des écarts importants en matière de droits à la retraite.

Respecter les engagements !

La remise en cause des droits à la retraite des cheminots, tant pour leur âge de départ que pour les modalités de calcul des pensions serait donc :

  • un non-respect des engagements pris par le gouvernement en 2018 ;
  • une aberration économique et financière pour l’ensemble de la collectivité ;
  • un choix stigmatisant et illisible pris pour une population qui, par ailleurs, va représenter un volume de plus en plus restreint, puisqu’on ne recrutera plus au statut à la SNCF.

Traiter le présent est une condition indispensable pour bâtir le futur

En effet, obtenir cette garantie permet de :

  • respecter ce qui a été décidé par la loi ;
  • être renforcé pour négocier des droits positifs pour les cheminots contractuels d’aujourd’hui et de demain.

La CFDT revendique une réforme systémique qui permette de conserver ce qui a été garanti et de construire plus de justice et des droits nouveaux pour les contractuels (prise en compte de la pénibilité, effort sur les basses pensions, augmentation des salaires cotisables, etc.). 

 Ce que la CFDT Cheminots revendique 

1/ Pour les agents au statut

  • La garantie de tous les droits et règles actuelles du personnel affilié au régime spécial de retraite et embauché avant le 1er janvier 2020, en préservant le mode de calcul, âge de départ, niveau des pensions ainsi que les droits issus des négociations de 2007-2008.
  • La création d’un droit d’option qui permettrait un basculement volontaire du régime spécial vers le régime universel en prévoyant une conversion des droits acquis dans le régime spécial au sein du régime universel. La CFDT souhaite de la lisibilité et n’accepte pas de lâcher la proie pour l’ombre.

 2/ Pour les agents contractuels actuels & embauchés après janvier 2020

  • Assurer la redistribution des économies de cotisations générées par l’arrêt du recrutement au statut (absence de cotisation T2 sur les nouveaux embauchés).
  • Redistribuer les économies pour les augmentations salariales dans la branche ferroviaire (salaire de base plus ancienneté).
  • Redistribuer les économies pour financer un dispositif de retraite complémentaire (PER, etc.).
  • Pénibilités :
    – bonifications pour les métiers pénibles (niveau branche) ;
    – dispositifs de fin de carrière (niveau branche) ;
    – maintien des dispositifs négociés dans le GPF SNCF (fin de carrière).
  • Fixer dès maintenant l’agenda et la méthode de négociation des droits des salariés contractuels (sujets, objectifs, délais, etc.).

 3/ Pour tous les salariés de la branche ferroviaire

  • Extension du périmètre de l’actuelle CPRP SNCF pour l’assurance maladie des salariés de la branche avec l’intégration du principe de solidarité intergénérationnelle (actifs-retraites).
  • La garantie de construire un nouveau régime de retraite pour tous les salariés afin de supprimer les inégalités actuelles et intégrer les réalités du travail d’aujourd’hui et une retraite digne pour toutes et tous (pénibilité du travail sous toutes ses formes, travail des femmes, polypensionnés, situations individuelles, etc.).

Et le climat social ?

La CFDT Cheminots avait écrit une lettre ouverte à Jean-Pierre Farandou en demandant l’arrêt des restructurations, une véritable unité sociale, la réhumanisation des trains et des gares, etc. Les premières annonces du président Farandou vont dans le bon sens, mais maintenant il faut des actes ! La CFDT constate à ce stade une contradiction entre les réponses positives sur le point d’être données par la SNCF et un gouvernement qui se resigne au conflit en repoussant ses décisions à la mi-décembre. En 2019, il serait temps de préférer les engagements à la confrontation !

Pourquoi la CFDT ne s’est-elle pas associée au préavis unitaire des autres organisations syndicales ?

Si la CFDT partage un nombre important de revendications portées par les autres organisations syndicales, elle refuse de donner l’illusion aux cheminots que la réforme ferroviaire de 2018 pourrait être abrogée. La loi Nouveau pacte ferroviaire a définitivement fermé le recrutement au statut et le régime des retraites associé pour les futurs embauchés. Cette situation, ainsi que la transformation du Groupe et de la branche, nous impose de réinventer un modèle social qui soit porteur de nouveaux droits (meilleure prise en compte des sujétions de dimanche, férié et nuits, 13e mois, complémentaire santé pour tous, caisse de prévoyance, facilités de circulation universelles, titres-restaurant, chèques vacances, etc.). Des mesures existent pour améliorer le quotidien des cheminots.

Le préavis de grève de la CFDT est un appel d’urgence à la négociation

Il appartient à ceux qui sont en capacité d’apporter des solutions de le faire. La CFDT refuse que la seule solution soit le conflit. Nous avons à construire ensemble la SNCF de demain et la CFDT s’y engage ! La CFDT restera ouverte à la négociation jusqu’au bout afin d’éviter le conflit. Si aucune réponse ne lui était apportée, elle assumera toutes ses responsabilités et engagera toutes les actions pour défendre les cheminots et obtenir satisfaction à ses revendications.

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MATÉRIEL

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MATÉRIEL

Tout est à revoir !

Une deuxième table ronde Matériel s’est tenue le 14 novembre dernier. Celle du 6 novembre était dédiée uniquement aux agents des technicentres TGV. Pour la CFDT, il fallait prendre en compte les problématiques de tous les agents du Matériel de Mobilités (TER, technicentres industriels, Transilien, Fret), sans oublier celles des collègues de Réseau issus de la même filière.

La CFDT dénonce…

  • Une explosion des heures supplémentaires et la mise en place d’astreintes à la hussarde discréditant les EVS des agents en roulement.
  • Des réorganisations incessantes, accompagnées d’une perte de sens du métier.
  • Des salaires non attractifs et non compétitifs.
  • Le manque d’effectif – production tendue, stress, RPS, refus de congés, intérimaires sur des postes sécuritaires, arrêts et accidents de travail, impossibilité pour les agents d’être mutés, reconvertis ou promus, pas d’entretiens professionnels, déroulement de carrière calamiteux : cela entraîne les vagues de démissions actuelles.
  • L’absence d’IRP locales, synonyme de dialogue social contraint.
  • Le non-respect des accords, qu’ils soient locaux ou nationaux.

… mais a des solutions !

  • Des salaires attractifs dès l’embauche et compétitifs.
  • L’application des mesures déjà obtenues lors des GT Mouvement sur les parcours pro et EVS.
  • Requalification des postes au vu des évolutions techniques des métiers de la maintenance.
  • L’augmentation de la prime de réserve et de la prime de travail.
  • La revalorisation des indemnités de travail de nuit, de dimanche et de fêtes.
  • Prise en compte de la pénibilité et de la fin de carrière.
  • Le travail de nuit limité à 32 heures, payé 35 heures.
  • Une véritable politique de logement, dont l’offre est à amplifier notamment en Île-de-France et dans les grandes agglomérations, y compris en revalorisant l’indemnité de résidence.
  • La formation et l’accès à la qualification E par le processus de VAE.
  • L’examen complet des déroulements de carrière.

Tous les agents du Matériel de l’ÉPIC Mobilités sont confrontés aux mêmes problématiques

Cela fait des mois que les agents des technicentres manifestent leur colère contre des conditions de travail qui ne peuvent plus durer. La principale cause est liée aux salaires non attractifs, aux réorganisations successives et au manque d’effectif. La CFDT Cheminots a exigé lors de la table ronde du 6 novembre de l’activité Voyages que l’ÉPIC Mobilités reprenne la main sur ce dossier, car l’ensemble des cheminots des technicentres vivent les mêmes situations.

Que propose la direction lors de cette table ronde ? 

1/ Sur la reconnaissance des compétences 

  • Sur 2020 et 2021, 10 % de contingents supplémentaires dans chaque activité sur les positions B sur C et C sur D (sur l’ensemble des 1 600 salariés concernés).
  • Procédure simplifiée pour l’accès des qualifications D vers E pour les agents au statut et les contractuels.
  • Un suivi par activité et non par spécialité ou par technicentre sera mis en place.

Et les contractuels dans tout ça ? La CFDT Cheminots a réclamé et obtenu que les contractuels équivalents à la qualification B, C et D bénéficient des mêmes mesures salariales que les agents aux statuts.

2/ Sur la rémunération & l’organisation du travail 

Travail de nuit (8 heures dans la période de 20h00 > 6h30)

  • de 80 nuits à 100 nuits : 10,00 € / nuit complète ;
  • de 100 nuits à 120 nuits : 15,00 € / nuit complète ;
  • plus de 120 nuits : 20,00 € / nuit complète.

Travail de nuit en week-end

  • Indemnité de 20,00 € / nuit les samedis et les dimanches, non cumulative avec les autres indemnités.

Travail de jour en week-end

  • 18,00 € pour samedi et dimanche.

3/ Sur les emplois 

Recrutement

  • 300 pour Voyages (obtenu lors de la table ronde du 6 novembre) ;
  • 150 pour Transilien ;
  • 100 pour TER ;
  • 100 pour Matériel Industriel.

Insuffisant pour la CFDT !

Les 650 recrutements sur l’ensemble de l’activité Matériel de Mobilités sont largement insuffisant au regard des postes non couverts, de l’explosion des heures supplémentaires, du nombre d’intérimaires, des départs à la retraite, des mutations et des démissions.

Que retenir ?

  • Pour la CFDT, les mesures proposées par la direction restent très insuffisantes, discriminantes pour une bonne partie des agents et ne compensent nullement les détériorations des conditions de travail des cheminots du Matériel.
  • Rien sur l’attractivité du métier et le salaire à l’embauche, rien sur la prime de travail, rien sur la prime logement et les déroulements de parcours…

La CFDT alerte !

La direction exclut les agents en 3×8, qui font entre 60 et 70 nuits complètes, notamment ceux des technicentres TER. Pour la CFDT, le travail de nuit doit rester une exception. Elle revendique une revalorisation des indemnités de travail de nuit, dimanches et fêtes, ainsi qu’une limitation du travail de nuit à 32 heures payées 35 heures.

C’est à la direction d’apporter les réponses concrètes que chaque agent de maintenance attend. Elle est la seule responsable de la suite que nos collègues donneront : rester à la SNCF dans de meilleures conditions ou la quitter.

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RELATION CLIENT À DISTANCE (RCAD)

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RELATION CLIENT À DISTANCE (RCAD)

La CFDT obtient le déploiement du télétravail

Le 7 octobre dernier, notre délégation a été reçue en DCI pour défendre les agents de la relation client à distance (RCAD). La CFDT, à l’initiative de l’accord sur le télétravail dans l’entreprise, porte depuis longtemps la revendication de voir ce droit étendu aux agents des RCAD.

Au fil des mois, la CFDT a suivi avec la plus grande attention les différentes phases d’expérimentations et les défis techniques que les équipes ont dû surmonter pour rendre ces dispositions applicables dans de bonnes conditions pour l’utilisateur et dotés d’un niveau suffisant de fiabilité et de sécurité pour l’entreprise.

Un poste de vente Mosaïque (PVM) virtuel a été créé et va être testé sur site sur 30 postes 

La mise en œuvre du SVI de paiement était la condition nécessaire pour sa mise en place. Il sera effectif à la mi-novembre sur l’ensemble du réseau. Le besoin de postes Mosaïque virtuels est évalué à environ 200 postes, dont plus de la moitié sur le front office. Il reste encore à déterminer la possibilité de mettre plusieurs agents sur le même poste.

Le télétravail est en cours de mise en place

Marseille, Nantes, Douai, Vannes, Poitiers, Limoges et Valence sont les premières villes à bénéficier de ce dispositif. Un cadrage de mise en place a d’ores et déjà été défini pour l’ensemble des sites : télétravail à domicile deux jours maximum / semaine. Ce seront des jours fixes. Les personnes en situation de handicap pourront bénéficier d’une organisation adaptée. Les équipes locales de la CFDT continueront d’être présentes auprès des agents sur les différents sites pour les renseigner et les accompagner sur la mise en place du télétravail et du respect de l’accord.

La CFDT demande la valorisation des métiers de la relation client à distance

La CFDT est intervenue à de nombreuses reprises, aussi bien au niveau national qu’auprès des établissements pour demander une véritable valorisation du savoir-faire des agents des RCAD et une réelle prise en compte des conditions particulières de travail de cette population.

La CFDT se félicite de voir que plusieurs de ses propositions sont retenues par la direction 

  1. Le télétravail régulièrement demandé va enfin être déployé et permettre aux agents de mieux concilier leurs contraintes et leur investissement professionnel.
  2. L’amélioration de la rémunération, tout en restant attentif à la façon dont sera déployé ce nouveau dispositif et en continuant de considérer qu’une revalorisation du métier est nécessaire au-delà d’un mécanisme de primes.
  3. L’importance de donner plus d’autonomie aux téléconseillers dans leurs prises de décision en faisant davantage confiance à leur expertise.
  4. La valorisation forte de l’expérience acquise par les agents du RCAD au travers de la création de postes « d’experts à la qualification D », qui permettront de créer au sein des équipes un véritable parcours professionnel.

La CFDT alerte la Direction sur l’équilibre vie pro / vie perso 

Depuis leur création, les centres RCAD ont pour la majorité d’entre eux développé des compétences. Pour la CFDT, il est nécessaire de préserver et de valoriser ces compétences. La mise en place d’un traitement automatisé de certaines demandes ne doit pas faire oublier les nombreux cas où l’expertise des différentes équipes est indispensable.

La direction a fait le choix historique de faire venir les agents sur les RCAD au fil des réorganisations locales 

La majorité de la population des centres RCAD est composée d’agents ayant déjà vécu une à plusieurs réorganisations récentes et ayant accepté d’allonger leurs temps de trajet, de modifier leurs horaires et leur équilibre vie perso / vie professionnelle. Ils ont également accepté de se former à un nouveau métier. Ces éléments importants sont à prendre en compte si la direction envisage de faire évoluer l’emploi sur les centres RCAD.

La CFDT demande une augmentation du nombre d’agents dans les RCAD 

La fin de la surtaxation vient se rajouter aux nombreuses suppressions de poste de vendeurs alors même que le nombre de réservations ne cesse d’augmenter ces derniers mois. Ces deux phénomènes ajoutés à la communication de l’entreprise qui incite fortement les clients à téléphoner entraînent une hausse importante du nombre d’appels au 3635. Un état des lieux précis sur le nombre d’appels et de dossiers à traiter par rapport au nombre de postes et aux conditions de travail des agents RCAD est donc à réaliser très rapidement afin d’adapter les organisations à cette hausse d’activité. La CFDT demande des créations postes aux RCAD.

La CFDT demande que la gratification de cet été soit également déployée aux agents du backoffice et de l’hypervision des RCAD 

La CFDT a obtenu que l’ensemble des agents ayant permis à l’entreprise de faire face à l’accroissement important de charge de travail lors de la préparation de la période d’été soit récompensé. La CFDT constate que la mesure a bien été octroyée aux agents du front office. Nous demandons que l’ensemble des agents des RCAD ainsi que l’équipe de l’hypervision et le backoffice (qui ont également fourni des efforts considérables dans cette période) soient à ce titre également valorisés pour leurs implications professionnelles.

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INFRARAIL

INFRARAIL

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INFRARAIL

Audience Infrarail

Une délégation CFDT a été reçue le 23 octobre dernier par Michel Giordana, Directeur d’INFRARAIL. Explications.

Charge de travail 

La charge de travail d’INFRARAIL – EIV & siège – sera stable jusqu’en 2025. Les prévisions de SNCF Réseau entrevoient une baisse de 8 % en 2026. La Direction d’INFRARAIL anticipera cette évolution par des redéploiements à la marge des effectifs, liés aux activités des entités. La CFDT défend une politique économique offensive pour imposer et développer notre outil industriel. Pour la CFDT, le plan de performance d’INFRARAIL ne doit pas passer par des diminutions de personnel ou du redéploiement.

D’autres leviers existent, comme la réinternalisation de la charge de travail

Actuellement, la production des produits manufacturés en France représente moins de 10 % du PIB et INFRARAIL est de plus en plus confronté à des défections de fournisseurs de l’industrie privée. Les EIV sont la meilleure alternative pour pallier ces défections. Le polysourcing d’approvisionnement intégrant les EIV doit être un objectif. Avec 800 M€ de stock au périmètre Réseau, dont 150 M€ dormant depuis dix ans, la CFDT demande le développement d’une Économie Circulaire avec une meilleure prise en charge de « la dépose » par le personnel qualifié des EIV pour une réexploitation du matériel en ligne. La CFDT demande une augmentation des reventes des vieilles matières pour permettre de dégager les marges nécessaires. Il faut challenger les établissements sur une logique gagnant-gagnant. Pour la CFDT, INFRARAIL doit être le bras armé des EIV pour diversifier ses parts de marché vers d’autres réseaux ferroviaires (tram, réseaux étrangers, etc.).

GPEC

La CFDT a alerté la direction d’INFRARAIL sur la nécessité pour SNCF Réseau de porter les bons choix et défendre ses métiers dans l’accord de branche sur les classifications & rémunérations. À ce jour, la CFDT est la seule organisation syndicale à porter ce discours et à s’intéresser à ces métiers dans les négociations de branche. La CFDT a également rappelé la nécessité de rendre les parcours professionnels plus attractifs dans les EIV avec des passerelles vers les métiers de Maintenance & Travaux. Ces dispositions sont capitales à quelques semaines de la fin des recrutements au cadre permanent.

Supply chain

Michel Giordana a une vue holistique de la logistique. De la faisabilité des travaux et des études de coût par l’ingénierie à la livraison du matériel pour leur réalisation par les MOE, tous les acteurs de la chaîne logistique doivent être davantage impliqués. L’ensemble des chantiers du périmètre Réseau devront s’inscrire dans un cercle vertueux, respecter les référentiels de délai de fourniture des matériels et prestations de transport d’INFRARAIL. Les directeurs des zones de production des régions et de l’Île-de-France seront mis à contribution pour intégrer dans leur processus le modèle standard de la supply chain. L’objectif est d’améliorer le taux de service et satisfaction des clients d’INFRARAIL et une plus grande maîtrise des coûts des stocks. Pour cela, les organisations ne seront pas chamboulées, mais les objectifs à atteindre seront redéfinis pour ne plus être contradictoires entre les différentes entités d’INFRARAIL. Cela se traduira par des choix stratégiques clairement définis et communiqués à l’ensemble des acteurs de la supply chain.

Formation

La formation est dans l’ADN de la CFDT. Elle a malheureusement été mise en jachère depuis plusieurs années à INFRARAIL. Les acteurs de la logistique n’ont plus une vue systémique de leur activité et métier. La formation à la supply chain vient d’être réenclenchée. La CFDT s’en félicite et a plaidé pour une massification de la formation de l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique et l’instauration d’une formation continue et non d’un one shot. L’intégration de la formation à la supply chain dans les trois futurs grands centres de formation Réseau est pour la CFDT un enjeu d’avenir majeur.

Les systèmes informatiques (SI)

« L’ERP coûte une blinde », selon le dirigeant d’INFRARAIL. Pour faire face au risque d’obsolescence, il va évoluer. L’ERP nous a été vendu au début des années 2000 pour mettre fin aux applications locales. L’on dénombre encore 14 SI satellitaires, sans tenir compte des « verrues locales » développées par chacun. Un effort d’harmonisation des SI d’INFRARAIL devient un objectif prioritaire.

Politique des zones de production sur les Infralog zonaux 

Chaque zone de production travaille actuellement à mutualiser certaines missions, dont les URAA dans les Infralog zonaux. Pour la CFDT, une politique différente dans les différentes zones de production et notamment en ce qui concerne les URAA, n’est pas de nature à simplifier le dispositif.

Risques psychosociaux 

Ces six derniers mois, INFRARAIL a enchaîné les « crises d’approvisionnement » de matériel à fournir pour les chantiers : appareils de voie, caténaires, câbles, signalisation électrique, etc. Les chantiers ont été réalisés ou se font au détriment d’une énergie folle dépensée par tous les acteurs de la logistique. La CFDT Cheminots a alerté la direction sur certaines situations de burn-out.

Fonctions transverses

La CFDT a fait part de ses inquiétudes sur le devenir des fonctions transverses, notamment RH, avec l’arrivée d’Optimum. La CFDT demande de la part de la Direction d’infrarail un langage de transparence envers les services concernés par d’éventuelles recherches de mutualisation de type plates-formes. La diminution des frais généraux tranverses des établissements ayant été annoncée par le nouveau président Jean-Pierre Farandou, dans la continuité de la politique actuelle, Infrarail doit indiquer clairement quelle sera sa politique.

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