HUITIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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NOS TRACTS

HUITIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Prêts et déterminés à durcir la mobilisation !

La réforme de la SNCF doit donner lieu à un large débat public et être étayée par une profonde et sincère négociation. Il appartient au gouvernement de répondre et d’abandonner sa posture. C’est la condition pour sortir de l’impasse actuelle d’un conflit pénalisant les salariés, mais aussi les usagers. C’est aussi la condition indispensable pour donner un avenir au transport public ferroviaire et garantir un service public de qualité.

Deuxième mois de grèves et les cheminots n’ont toujours pas de réponses…

Cheminot au statut

  • quelle garantie de l’emploi ?
  • quel régime de retraite ?
  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles grilles de rémunération et quelle évolution ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quels soins médicaux ?

Cheminot contractuel

  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles dispositions liées à la rémunération ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quel contrat de travail et chez quel opérateur ?

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le huitième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera lundi 7 mai à 20h00 et durera jusqu’au jeudi 10 mai à 7h55.

Que retenir ?

14 mai, une possible journée sans cheminots 

Les organisations syndicales sont attendues le 7 mai par le Premier ministre. En cas d’échec de discussions, l’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT, réunie le 25 avril dernier pour une conférence de presse donnée depuis le siège de la CFDT Cheminots s’est déjà exprimée sur la possibilité d’un appel à la cessation du travail de tous les cheminots si les revendications n’étaient pas entendues.

Un conflit qui pourrait aller au-delà du 30 juin

Lors de la conférence de presse, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots a indiqué que cette question était prématurée, mais cette option ne serait pas à exclure.

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HANDICAP

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HANDICAP

La CFDT signe le nouvel accord collectif en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés

Lors de la consultation de ses instances, la CFDT a décidé de valider la négociation de l’accord handicap négocié entre juin 2017 et mars 2018. Une étape clé qui permet la continuité d’un accord historique qui date de 1992 et qui signe l’engagement de la CFDT en faveur de l’emploi des salariés en situation de handicap au sein du Groupe public ferroviaire. Cette action répond à l’objectif de négociation fixé par la CFDT qui permet la mise en place d’un accord de qualité au service d’une cause citoyenne. Décryptage.

Mieux comprendre l’accord

Inclusion & intégration : quelle signification ?

Le concept d’inclusion vient du monde anglo-saxon. Il est lié aux mouvements des droits humains concernant les personnes porteuses de handicaps. Ces mouvements ont vu le jour et se sont développés dans les années 1960-1970. Ils ont trouvé des échos, notamment auprès de l’ONU dans plusieurs déclarations entre 1983 et 1992. Le concept d’inclusion met en lumière la place de « plein droit » de toutes les personnes dans la société, quelles que soient leurs caractéristiques.

L’intégration est, quant à elle, un terme générique majoritairement utilisé dans le domaine du handicap. Cela signifie dans le langage commun l’adaptation d’individus « différents » à un système dit normal. Dans l’inclusion, il n’existe pas de groupes de personnes avec ou sans handicap, toutes les personnes présentent des besoins communs et individuels. L’égalité et la différence trouvent leur place, la diversité est la norme.

Un accord au service d’une meilleure inclusion des salariés en situation de handicap

La CFDT a insisté sur une logique d’inclusion en complément de la démarche intégrative qui était jusqu’à présent pratiquée dans les accords précédents. Elle rappelle que le but est de contribuer à mettre à la disposition des acteurs œuvrant pour l’insertion des travailleurs handicapés (réseau CORHE, CHSCT, médecine du travail, managers, RRH et organisations syndicales), un accord-outil permettant d’accroître le nombre des cheminots TH au sein du Groupe public ferroviaire, que ce soit dans le cadre de travail ou dans leur évolution professionnelle. La CFDT a souhaité en mesurer la mise en pratique annuellement en profitant des comités de suivi et avoir la possibilité de faire évoluer des éléments de l’accord au travers des nouveaux comités techniques. La CFDT a également œuvré pour que les points clés de l’accord soient indiqués de manière synthétique dans l’accord.

Les améliorations de l’accord obtenues par la démarche CFDT 

Sur la responsabilisation des acteurs dans le suivi de l’accord, la CFDT a obtenu l’engagement de la présence de la direction activités lors des comités de suivi. Nous avions déploré l’absence de Mobilités à plusieurs reprises. La CFDT a insisté pour indiquer la totalité des acteurs impliqués dans cet accord TH. Sur le nombre de comités de suivi, la direction avait tenté de mettre un seul et unique comité de suivi au lieu des deux habituels. La CFDT a obtenu le maintien des deux comités de suivi (national et CE) et des comités techniques dont le but est d’améliorer le fonctionnement de l’accord.

Un chantier prioritaire pour la CFDT : le travail de normalisations autour des indicateurs de suivi

L’un des premiers comités techniques sera consacré au travail sur les indicateurs de suivi. Chaque comité de suivi donnera lieu à un relevé de décision, une demande CFDT qui a obtenu gain de cause sur ce point.

Relais handicap formation

La CFDT a obtenu la mise en place d’un nouvel acteur avec la création d’un relais handicap formation afin d’améliorer l’employabilité des salariés TH et d’éviter les ruptures de parcours professionnels conformément aux engagements de l’accord.  La CFDT a insisté sur l’importance de l’anticipation dans le cadre de modification des organisations de travail pour mieux accompagner les salariés en situation de handicap.

Le logement 

La CFDT a obtenu un caractère prioritaire dans le traitement des dossiers de demande de logement des travailleurs handicapés. Ils seront traités et élargis aux ayants droit  (conjoints et enfants).

Information sur l’accord

Les membres du réseau de l’action social seront formés aux dispositions de l’accord.

Maintien dans l’emploi

Pour décrire la notion de prévention et de santé au travail, la CFDT a obtenu :

  • la mise en place de la bilocalisation dans le cadre des aménagements du poste de travail ;
  • la mise en place d’un support d’information RH ;
  • la mise en place d’un plan de déplacement entreprise (PDE) en particulier navette qui sera étudié lors d’un comité technique.

Objectifs

Un accord qui répond à dix points d’engagements

La CFDT a œuvré pour que dans le cadre de l’accord les objectifs poursuivis répondent à dix engagements clairs. Parmi ces points, cinq ont été portés à leur tour par la direction.

  1. Recrutement de 350 personnes en situation de handicap au minimum sur la durée de l’accord, accueil de 120 alternants au minimum par l’intermédiaire du dispositif Hantrain et de 200 alternants hors dispositif Hantrain, ainsi que 300 stagiaires.
  2. Efforts particuliers pour rendre la formation accessible tout au long de la vie professionnelle.
  3. Valorisation d’expériences positives pour changer le regard sur le handicap.
  4. Réalisation d’une enquête sur la vie des salariés handicapés au travail.
  5. Poursuite de la politique d’achats confiée au secteur du travail protégé et adapté.

Les cinq points négociés par la CFDT

  1. Responsabilisation des activités sur le portage
    de l’accord.
  2. Pratique de la bienveillance.
  3. Mise en accessibilité (outils de communication).
  4. Poursuite de la politique de sensibilisation
    du management.
  5. Garantie d’un parcours pro pour les salariés handicapés.

Les points qui pourraient à l’avenir améliorer le fonctionnement de l’accord

Pour inciter les agents à faire la démarche d’une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou de son renouvellement, nous avons obtenu la possibilité de réfléchir autour d’un dispositif incitatif dans le cadre d’un comité technique. Ces modalités seront étudiées lors d’un comité technique. La CFDT a formulé deux propositions : soit une subvention individuelle pour l’agent concerné, soit une aide financière pour une association œuvrant pour la cause du handicap. La CFDT a particulièrement insisté pour que le Groupe public ferroviaire mette en place une démarche effective, pluridisciplinaire et pérenne en ce sens autour de la cellule de maintien d’emploi (CME). Cette démarche de prévention de la désinsertion professionnelle devra intégrer les discussions avec les organisations syndicales sous forme de groupe de travail au premier semestre 2019.

Ce que nous n’avons pas encore obtenu et que nous porterons dans notre cahier revendicatif

Recrutement : un mauvais signal qui fait l’objet d’une lettre de réserve de la CFDT

Le projet initial d’accord prévoyait un recrutement de 300 personnes sur quatre ans. La CFDT a insisté sur la reconduction à minima du volume de recrutement de l’accord précédent, à savoir 100 recrutements par an, soit 400 pour cette négociation. La direction a concédé de porter le volume à 350 sur quatre ans, soit 75 embauches par an. Insuffisant selon nous, car c’est un message de régression dans un contexte général de réduction des effectifs. Malgré notre détermination, nous n’avons pas obtenu gain de cause sur ce point.

Titres-restaurant

La direction a refusé d’inclure dans cet accord l’usage des titres-restaurant pour les travailleurs handicapés, car elle a estimé que cela relevait de l’accord sur les titres-restaurant.

Information de l’accord 

La CFDT avait demandé que des dispositions spécifiques d’information  pour le service de santé au travail soient incluses dans l’accord. Elles ont été rejetées par la direction.

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INTÉRESSEMENT

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INTÉRESSEMENT

1 200 € minimum garantis sur trois ans*

Grâce à la CFDT, ce dispositif continuera d’être une réalité pour les cheminots des trois ÉPIC

La CFDT signe les trois accords d’intéressement, lesquels :

  • reprennent les principes du versement universel ;
  • intègrent des critères de performance sociale, des mécanismes d’atteintes partielles et de surperformance ;
  • intègrent une juste répartition de critères économiques et sociaux ;
  • réaffirment l’unité du GPF en liant les critères économiques de l’ÉPIC SNCF à ceux des ÉPIC Réseau et Mobilités ;

Les règles de la représentativité ont changé

Quels impacts pour les accords d’entreprise ?

Jusqu’à fin avril 2018, la validité d’un accord d’entreprise était toujours subordonnée à signature d’une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli au moins 30 % des voix et à l’absence d’opposition d’organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés dans un délai de huit jours.

Depuis le 1er mai

Pour valider un accord, il faut la signature des organisations syndicales cumulant 50 % des voix lors des dernières élections professionnelles.

ÉPIC de Tête

Accord non opposable, car signé par 51,69 % des organisations syndicales.

Critères économiques

  • Budget ÉPIC SNCF.
  • Marge opérationnelle SNCF Mobilités.
  • Marge opérationnelle SNCF Réseau.

Critère de performance sociale 

  • Taux des travailleurs handicapés.
  • Participation au baromètre managérial permettant de mesurer la satisfaction du personnel et la qualité de vie au travail.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  • De 479 € à 610 €.

 

Les organisations syndicales non-signataires oseront-elles priver les cheminots des deux autres Épic de 1 200 € sur trois ans ?

ÉPIC Réseau

38,55 % des organisations syndicales ont signé l’accord.

Critère économique

  • Marge opérationnelle SNCF Réseau.

Critère de performance industrielle

  • Disponibilité et qualité du réseau.

Critère de performance sociale

  • Participation au baromètre managérial permettant de mesurer la satisfaction du personnel et la qualité de vie au travail.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  • De 427 € à 601 €.

ÉPIC Mobilités

37,95 % des organisations syndicales ont signé l’accord.

Critère économique

  • Marge opérationnelle SNCF Mobilités.

Critères de performance industrielle

  • Mesure de la satisfaction des clients.
  • La régularité.

Critère de performance sociale

Baromètre managérial : déploiement du baromètre pour 2018, puis taux de satisfaction du personnel à compter de 2019.

Montant brut du versement en cas d’objectifs atteints

  •  De 427 € à 614 €.

*Montant brut en cas d’objectifs atteints.

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SEPTIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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SEPTIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 3 et 4 mai 2018

Prêts et déterminés à durcir la mobilisation !

La réforme de la SNCF doit donner lieu à un large débat public et être étayée par une profonde et sincère négociation. Il appartient au gouvernement de répondre et d’abandonner sa posture. C’est la condition pour sortir de l’impasse actuelle d’un conflit pénalisant les salariés, mais aussi les usagers. C’est aussi la condition indispensable pour donner un avenir au transport public ferroviaire et garantir un service public de qualité.

Deuxième mois de grèves et les cheminots n’ont toujours pas de réponses…

Cheminot au statut

  • quelle garantie de l’emploi ?
  • quel régime de retraite ?
  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles grilles de rémunération et quelle évolution ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quels soins médicaux ?

Cheminot contractuel

  • quels accords collectifs d’entreprise ?
  • quelles dispositions liées à la rémunération ?
  • quelles facilités de circulation ?
  • quel contrat de travail et chez quel opérateur ?

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le septième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera mercredi 2 mai à 20h00 et durera jusqu’au samedi 5 mai à 7h55.

Que retenir ?

14 mai, une possible journée sans cheminots 

Les organisations syndicales sont attendues le 7 mai par le Premier ministre. En cas d’échec de discussions, l’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT, réunie le 25 avril dernier pour une conférence de presse donnée depuis le siège de la CFDT Cheminots s’est déjà exprimée sur la possibilité d’un appel à la cessation du travail de tous les cheminots si les revendications n’étaient pas entendues.

Un conflit qui pourrait aller au-delà du 30 juin

Lors de la conférence de presse, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots a indiqué que cette question était prématurée, mais cette option ne serait pas à exclure.

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APPEL À LA GRÈVE

APPEL À LA GRÈVE

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APPEL À LA GRÈVE

Alors que les conséquences économiques sur le tourisme et sur des PME commencent à se faire sentir, le gouvernement montre des signes de fébrilité

Amplifions la mobilisation les 28 et 29 avril prochains

Les effets de notre mobilisation commune commencent à porter leurs fruits. Malgré les déclarations du porte-parole du gouvernement qui affirmait récemment que « quand on négocie, on ne choisit pas les négociateurs que les parties vous proposent », les organisations syndicales ont reçu une réponse positive au courrier adressé par la CFDT au nom de l’intersyndicale. Elles ont appris le mardi 24 avril qu’elles seraient reçues par le Premier ministre Édouard Philippe le 7 mai dans le cadre de bilatérales avec les confédérations.

Les fédérations de cheminots avaient toutes les raisons d’être mécontentes après avoir appris par voie de presse le projet de filialisation du fret ferroviaire et la fin du recrutement au statut dès le 1er janvier 2020. L’interfédérale avait décidé le jeudi 19 avril de suspendre sa participation à la concertation avec la ministre des Transports Élisabeth Borne et avait demandé à être reçue par le Premier ministre. Réunie le 26 avril, l’intersyndicale a appelé à un rassemblement le 3 mai à Paris et dans les régions.

Conférence de presse du 25 avril 2018

L’intersyndicale, réunie dans les locaux de la CFDT Cheminots, a demandé l’ouverture de tables rondes de négociations tripartites – patronat, organisations syndicales et l’État – pour permettre l’élaboration d’un cadre social de haut niveau pour tous les salariés de la branche du ferroviaire, qui est en cours de négociation.

Une journée sans cheminot le 14 mai en cas d’échec avec la rencontre avec le Premier ministre du 7 mai 

L’intersyndicale prévoit également une journée sans cheminots si les revendications n’étaient pas entendues. Plus que jamais, les cheminots doivent se tenir prêts et déterminés à durcir le mouvement si la situation le nécessite.

Une prolongation du conflit au-delà du 30 juin n’est pas exclue 

Lors de la conférence de presse, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots a indiqué que cette question était prématurée, même si cette option n’est pas à exclure. Parallèlement à toutes ces actions, la CFDT Cheminots a assigné en référé la SNCF pour faire respecter le droit de grève et le décompte des jours de repos. Cette offensive juridique est destinée à calmer les ardeurs de la direction sur le décompte des jours de repos et sur l’inacceptable atteinte au droit de grève. « On demande de suspendre toutes les dispositions visant à intimider les cheminots », a déclaré à l’AFP Didier Aubert. La direction considère les différents préavis déposés par les organisations syndicales et au titre desquels nous sommes régulièrement reçus comme un seul et unique préavis. Une interprétation bien particulière… Une requête en « référé d’heure à heure » a été défendue jeudi 26 avril. Une décision sur le caractère d’urgence sera rendue ce vendredi 27 avril, ce qui permettra la fixation d’une date pour une audience. Pour la CFDT, ce choix se justifie par une atteinte au droit de grève par la direction de la SNCF.

Renoncer à la réforme ferroviaire ? Emmanuel Macron : « No chance ». Didier Aubert : « Good luck ! »

C’est dans la langue de Shakespeare et par média interposé qu’a répondu Didier Aubert au président de la République qui lui-même avait répondu à la question d’un journaliste de la chaîne d’opinion Fox News sur la grève SNCF. « Le gouvernement peut-il renoncer à sa réforme SNCF ? », avait demandé le journaliste. « No chance ! », avait répondu Emmanuel Macron à Washington. « Good luck ! », lui a répondu Didier Aubert au nom de tous les cheminots.

Les syndicats de cheminots sont solidaires avec les usagers 

Les organisations syndicales ont demandé à Guillaume Pepy le remboursement partiel aux usagers en raison de leurs mouvements à hauteur de 40 % du montant de leurs abonnements.

Pour la CFDT, cette réforme doit donner lieu à un large débat public et être étayée par une profonde et sincère négociation. Il appartient au gouvernement de répondre et d’abandonner sa posture. C’est la condition pour sortir de l’impasse actuelle d’un conflit pénalisant les salariés comme les usagers. C’est aussi la condition indispensable pour donner un avenir au transport public ferroviaire et garantir un service de qualité.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le sixième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera vendredi 27 avril à 20h00 et durera jusqu’au lundi 30 avril à 7h55.

Je consulte le préavis de grève unitaire CGT-UNSA-CFDT en cliquant ici

Je visionne la conférence de presse des quatre organisations syndicales dans son intégralité en cliquant ici

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CINQUIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

CINQUIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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CINQUIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Amplifier la mobilisation les 23 et 24 avril prochains !

Le pacte du mépris

Le jeudi 19 avril, l’interfédérale CFDT-CGT-UNSA a décidé de mettre en veille les concertations avec le ministère des Transports pour faute de propositions concrètes sur la pseudo-réforme de la SNCF. L’action unitaire passe donc à un niveau supérieur et les organisations syndicales exigent désormais à être reçues par Édouard Philippe. Interpellé dans toute la France par les cheminots en colère, les déclarations d’Emmanuel Macron choquent non seulement le corps cheminot, mais aussi les politiciens et l’opinion publique. Il s’est d’ailleurs avéré que le mépris va au-delà de l’imaginable : sur la reprise de la dette du ferroviaire, le président n’a aucun projet ! Certains parlementaires confirment eux-mêmes avoir été trahis. Ils ont voté pour un projet de réforme dont les données sont inexistantes. Mobilisation.

Les deux affirmations clés de la CFDT Cheminots

« La dette du ferroviaire n’est pas celle de la SNCF et surtout pas celle des cheminots (…) le statut et la dette sont deux notions complètement opposées ». C’est ainsi que Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots déclarait à la suite de la publication du rapport Spinetta. De son côté, le président Macron a fait du statut des cheminots l’ennemi numéro un de la SNCF, le seul élément qu’il fallait supprimer afin que le transport public ferroviaire retrouve son équilibre financier. Le discours a été clair : « l’État est disposé à prendre en charge la dette de la SNCF, mais les cheminots doivent faire aussi des efforts – accepter d’office l’arrêt des embauches au statut pour les nouveaux entrants – ndlr ».

La date de fin d’embauche au statut est désormais connue, mais qu’en est-il de la fausse promesse présidentielle ?

Après le vote en catimini sur la transformation de la SNCF en une holding de sociétés anonymes – mauvaise décision qui remet en cause l’unité sociale de la SNCF –, les politiciens ont voté à nouveau pour la suppression des embauches au statut à partir du 1er janvier 2020. Parmi ces votants, seulement 80 ont compris que le projet du nouveau pacte ferroviaire est incomplet et ont choisi de voter contre. Le reste de 454 ayant voté à l’aveugle commence à se réveiller.

Une loi qui met en lambeaux la SNCF et les cheminots

En effet, rien n’a interpellé la classe politique depuis le dimanche 15 avril dernier, date à laquelle le président a annoncé la fin des régimes spéciaux, la filialisation du fret, la date effective de la suppression du statut et notamment la promesse de la reprise de la dette de la SNCF de façon progressive. Inutile de rappeler le manque de négociations avec les organisations syndicales sur ces sujets d’une importance cruciale pour les cheminots. Ces mêmes politiciens se sont vite rendu compte de l’inconnu dans lequel ils se sont fait traîner : « Nous attendons de vous de nous informer sur l’origine, la soutenabilité, le coût, les frais, les options de résorption de cette dette de la SNCF », a déclaré en direct Laurent Saint-Martin, le vice-président LREM de la commission des finances sur LCP.

Joël Giraud, le rapporteur général LREM de la même commission a clairement exprimé son ressenti : « Il y a un côté un peu frustrant de n’avoir pas pu mener ce type de débat avant le vote de la loi ».

Quels sont les ressentis du côté de l’opposition ?

« Nous avions beaucoup d’attentes (…) je vous fais part de la déception de notre groupe (…) nous n’avons eu de cesse de poser des questions sur la structuration de la dette, comment l’État va reprendre cette dette, quel est le calendrier (…) nous n’avons malheureusement aucune réponse (…) une présentation sans documents qui nous permettent d’analyser cette dette », a affirmé Valérie Lacroute, députée Les républicains de Seine-et-Marne. « Nous sommes en train de vivre ce qui est un parlement humilié. Nous avons voté un amendement, la transformation des trois ÉPIC en société anonyme ; il ne peut pas y avoir une société anonyme sans des capitaux propres positifs (…) quel est le montant de la dette de SNCF Réseau, voire de la SNCF, qu’il faudrait reprendre pour rendre viable l’ensemble ? Selon quelle technique la dette sera reprise ? Quelles en sont les incidences ? (…) alors, mesdames et messieurs les hauts fonctionnaires de l’État, veuillez répondre aux représentants du peuple français ! », a déclaré Charles de Courson, député UDI.

Les mépris s’enchaînent et rien n’est clair sur cette réforme menée par des profanes en matière de ferroviaire. Dans ces conditions, notre lutte commune doit se poursuivre ! La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent tous les cheminots à s’inscrire dans le cinquième préavis de grève de l’interfédérale CFDT-CGT-UNSA qui commencera dimanche 22 avril à 20h00 et durera jusqu’au mercredi 25 avril à 7h55.

Je consulte les préavis unitaires de grève CFDT, CGT & UNSA en cliquant ici

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