TREIZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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NOS TRACTS

TREIZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Réforme ferroviaire

Avec la CFDT, la mobilisation continue les 2 & 3 juin

En ce troisième mois de grèves, la CFDT Cheminots continue d’agir par la mobilisation et les propositions. Après les 42 amendements déposés au Sénat, elle appelle les agents à maintenir la pression pour obtenir de nouvelles avancées et obliger l’État à garantir la loyauté des négociations avec l’UTP.

La CFDT œuvre pour doter les cheminots de droits sociaux protecteurs grâce à une convention collective de haut niveau qui reste à négocier. Elle sera également la clé pour faire barrage au dumping social et éviter l’expérience malheureuse du Fret SNCF.

Les 15 prochains jours seront déterminants

« La grève à la SNCF (…) continue  (…), car nous avons besoin de la mobilisation pour aller jusqu’au bout », a déclaré à Matignon Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.

Les amendements de la CFDT qui seront repris dans le nouveau texte de loi

À la suite des amendements présentés par la CFDT, la ministre des Transports a tenu à confirmer par écrit la reprise d’un certain nombre d’entre eux. C’est la preuve que la mobilisation des cheminots et la force des propositions de la CFDT peuvent améliorer certains aspects de cette réforme.

1/ Le principe d’incessibilité des capitaux de SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau sera garanti par la loi. Juridiquement, cela signifie que l’État ne pourra pas ouvrir le capital des structures du Groupe public ferroviaire à des fonds privés (amendement CFDT nº 4).

2/ Le transport ferroviaire de marchandises sera réintégré aux missions du GPF SNCF. Cela permettra de protéger en partie l’activité de Fret SNCF au sein du Groupe public (amendement CFDT nº 2).

3/ La loi intégrera le maintien de l’unité sociale dans un périmètre social ferroviaire unifié correspondant à l’actuel GPF et toutes les filiales qui viendraient à être créées à partir du GPF. La loi sanctuariserait ainsi la continuité de tous les accords, règlements et droits existants dans ce périmètre. Cela signifierait que la direction de la SNCF ne pourrait pas profiter du changement de nature juridique pour remettre en cause les accords notamment celui sur l’organisation du temps de travail (amendements CFDT nº 23, 6 & 11).

4/ Une instance commune sera mise en place, sur le modèle actuel du CCGPF, pour la gestion des activités sociales et culturelles ainsi que l’organisation d’un dialogue social consolidé (amendement CFDT nº 10).

5/ La loi intégrera les allocations dans le calcul du niveau de rémunération en cas de transfert de personnel vers un autre opérateur. Le salarié transféré conserverait comme minimum de rémunération la somme de ses 12 derniers salaires SNCF durant toute sa carrière. C’est un point important qui n’était pas traité dans le projet de loi initial puisque les allocations n’étaient pas incluses dans la rémunération de référence (amendements CFDT nº 29 & 30).

6/ La loi définira une notion de volontariat dans le cadre des transferts. Après mise en œuvre d’un appel encadré au volontariat ouvert sur l’ensemble de la région concernée (et pas uniquement sur la ligne), la loi introduirait un droit au refus de transfert uniquement pour les agents affectés à moins de 50 % au service transféré ainsi qu’à tous ceux pour qui le transfert occasionnerait un changement d’affectation professionnelle (dans une autre région). Le gouvernement souhaite maintenir une obligation de transfert obligatoire pour les agents affectés à au moins 50 % au service transféré s’il n’y a pas de volontaires et que le transfert n’occasionne pas de changement d’affectation. En cas de refus, l’agent serait licencié (amendement CFDT nº 22).

Pour la CFDT, ces dispositions sont insuffisantes et doivent encore évoluer

La CFDT revendique un transfert basé sur le volontariat. En contrepartie du transfert obligatoire, la loi introduirait un droit au retour avec une réintégration au statut (pour les agents statutaires) si le salarié retrouve un emploi dans le Groupe public entre la 3e et la 6e année suivant son transfert. Cette disposition est insuffisante et la CFDT revendique un droit au retour permanent sans notion de délai et avec la notion de reprises dans les effectifs.

7/ La loi prévoira également la garantie des emplois en cas de défaillance d’un repreneur (amendement CFDT nº 36).

Ces amendements s’ajoutent à ceux déjà passés à l’Assemblée nationale par la CFDT Cheminots

Obligation pour les régions d’insérer une clause sociale dans les cahiers des charges des appels d’offres, information préalable des salariés concernés par le transfert d’activité sur le cadre social, possibilité pour le gouvernement d’intervenir dans la négociation de branche en cas de difficulté dans les négociations, portabilité de la sécurité de l’emploi et du régime spécial de retraite, négociation spécifique visant notamment la portabilité des facilités de circulation et de l’accès à la médecine spécialisée.

Décompte des jours de grève : quand la direction joue la montre

À la demande de la SNCF, l’audience prévue le 31 mai aura lieu le 7 juin à 9h00 au TGI de Bobigny. Pour la CFDT, dire que les agents ne subissaient pas d’intimidation alors que les pièces transmises aux organisations syndicales montrent le contraire n’est pas acceptable. Continuez à nous faire part de vos problématiques sur ce dossier en écrivant à cfdt.cheminots.fgte@wanadoo.fr.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le treizième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera vendredi 1er juin à 20h00 et durera jusqu’au lundi 4 juin à 7h55.

Le calendrier

  • 23 mai : ouverture des débats au Sénat lors de la Commission de l’aménagement du territoire
  • 29 mai : début de ces débats au Sénat en séance publique
  • 5 juin : date prévisionnelle pour le vote solennel du Sénat
  • 11 juin : passage en Commission mixte paritaire
  • 14 & 15 juin : vote définitif de la loi

Je consulte la lettre de la ministre des Transports en cliquant ici

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DOUZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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DOUZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 28 et 29 mai 2018

La mobilisation massive et unitaire des cheminots est plus importante que jamais

Ne restez pas les bras croisés. En participant à cette 12e séquence de grèves, vous serez acteurs de votre avenir. Avec la CFDT, améliorez l’écriture de la nouvelle loi ferroviaire. La prochaine bataille portera sur la négociation de la convention collective qui devra assurer un haut niveau de garanties sociales pour tous les salariés du rail.

RDV devant le Sénat le 29 mai à 12h30

Dernière phase du projet de loi

Commencés en commission du développement durable le 23 mai dernier, les débats sur le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire passeront en séance publique dès le 29 mai. Il a été annoncé par le gouvernement qu’à cette occasion seront examinés des amendements portés par la CFDT parmi les 42 qu’elle a proposés. Forte de ses propositions et de sa présence sur le terrain, la CFDT Cheminots invite les agents de tous les collèges à manifester mardi prochain devant le Sénat. La bataille commune que nous menons doit enfin être entendue. Un maximum de nos revendications doit être intégré dans la loi. Son écriture se joue maintenant et pour chaque cheminot !

Où aura lieu le grand rassemblement ?

  • 20, rue de Tournon 75006 Paris
  • Métro ligne 4, station Odéon
  • Métro ligne 10, station Odéon
  • RER B, station Luxembourg

 

Retour sur Vot’Action

Le jeudi 24 mai dernier, le résultat de la consultation a été annoncé : 94,97 % des cheminots se sont exprimés contre la réforme voulue par le gouvernement. De son côté, la SNCF déclare avoir entendu l’expression unitaire des doutes des cheminots quant à leur avenir. Leurs craintes légitimes touchent en égale mesure tous les Français : quel service public ferroviaire pour demain ? Quelle ouverture à la concurrence ? Quelle reprise de la dette par l’État ? La CFDT Cheminots est la première organisation syndicale à s’être emparée de ces sujets dont elle a traité notamment lors de son colloque du 14 décembre dernier. Pour la CFDT, la nouvelle loi devra imposer des engagements fermes, notamment à l’État, sur le futur cadre social de la branche ferroviaire. Il relèvera de l’entreprise de construire un nouveau pacte social digne de ce nom.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le douzième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera dimanche 27 mai à 20h00 et durera jusqu’au mercredi 30 mai à 7h55.

Je télécharge l’affiche du grand rassemblement CFDT en cliquant ici

Je télécharge l’affiche unitaire de participation au rassemblement en cliquant ici

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ONZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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ONZIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Pourquoi le combat doit continuer ?

Associant propositions et mobilisation, la CFDT Cheminots a répondu à l’invitation de la ministre des Transports et l’a rencontrée afin de lui présenter ses 42 propositions d’amendements au projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire. Ce projet sera débattu au Sénat à partir du 29 mai prochain. Mobilisation.

Décompte des jours de grève : la vraie bataille juridique sur le fond aura lieu le 31 mai

La direction ne devrait pas fanfaronner comme elle l’a fait dernièrement via son compte Twitter en laissant entendre qu’elle avait gagné le combat juridique sur le décompte des jours de grève. Certes, le tribunal a botté en touche en se déclarant incompétent, mais il renvoie vers le juge du fond qui va pouvoir peser l’intégralité des faits avec les pièces produites. C’est l’assignation à jour fixe qui aura lieu le 31 mai au tribunal de Bobigny. L’issue n’est pas actée, la mobilisation doit continuer. L’avenir reste à écrire.

Nous sommes entrés dans une phase décisive où la poursuite de la mobilisation est essentielle

Le rapport de force est essentiel afin d’obtenir une autre réforme permettant de confirmer un maximum de garanties pour tous les cheminots :

  • transfert de personnel basé sur le volontariat et avec une option de refus en cas de perte de marché conventionné ;
  • possibilité d’un droit au retour à la SNCF pour les agents ayant accepté le transfert ;
  • portabilité du statut et des différents droits ainsi que la garantie et la pérennisation des droits sociaux en vigueur au GPF.

Une seconde rencontre avec le Premier ministre le 25 mai

Comme annoncé le 7 mai dernier, le Premier ministre recevra les organisations syndicales pour faire un point d’étape avant le début des débats sur le projet de loi au Sénat. La CFDT Cheminots attend des annonces concrètes sur les conditions et le calendrier de la reprise de la dette. Pour la CFDT, la loi devra garantir des éléments de nature sociale et des engagements fermes sur le futur cadre social de la branche ferroviaire dont la convention collective reste à négocier. L’État et le patronat doivent prendre leurs responsabilités en fixant le cadre et les objectifs des futures négociations de branche.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le onzième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera mardi 22 mai à 20h00 et durera jusqu’au vendredi 25 mai à 7h55. Tous les agents des trois ÉPIC sont couverts par ces préavis de grève, y compris ceux appelés à les remplacer.

 

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DIXIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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DIXIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 18 et 19 mai 2018

Avec la CFDT, continuons à combiner mobilisation et force de proposition !

Le projet de réforme pour un nouveau pacte ferroviaire entre dans une seconde phase avec son examen au Sénat. À l’approche de cette échéance, l’appel de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT à un renforcement de la mobilisation pour la journée du 14 mai a été entendu. La CFDT invite tous les cheminots à poursuivre cet effort, ensemble.

Les 42 amendements de la CFDT au Sénat

Lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, la CFDT avait porté 20 amendements aux parlementaires. Cette démarche avait permis l’ouverture des premières dispositions protectrices, mais très insuffisantes.

Fidèle à sa stratégie, la CFDT proposera 42 amendements aux différents groupes politiques du Sénat permettant de préserver nos droits et d’offrir le maximum de garanties aux salariés du Groupe public et de la branche.

La stratégie de la CFDT est claire : elle n’attendra pas que la loi soit votée pour faire un maximum de propositions afin d’obtenir un maximum de garanties (mise en place du volontariat, droit au transfert avec option de refus, droit au retour à la SNCF, portabilité du statut et des droits, garantie et pérennisation des droits sociaux en vigueur dans le Groupe public ferroviaire).

La CFDT est pleinement mobilisée pour agir face à cette réforme qu’elle n’a pas voulue. Elle agira sans relâche pour faire entendre ses positions et ses propositions en continuant d’articuler rapport de force et force de proposition.

Vot’action

Du 14 au 18 mai, cette action confirmera la détermination des cheminots. Il est très important que nous soyons nombreux à nous exprimer. La CFDT n’entend s’interdire aucune voie d’action dans l’intérêt des cheminots.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le dixième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera jeudi 17 mai à 20h00 et durera jusqu’au dimanche 20 mai à 7h55. Tous les agents des trois ÉPIC sont couverts par ces préavis de grève, y compris ceux appelés à les remplacer.

Je consulte la brochure explicative des 42 amendements de la CFDT en cliquant ici

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LES 42 AMENDEMENTS DE LA CFDT

LES 42 AMENDEMENTS DE LA CFDT

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LES 42 AMENDEMENTS DE LA CFDT

Pour gagner, continuons à combiner mobilisation et force de proposition !

Le projet de réforme pour un pacte ferroviaire entre dans une seconde phase avec son examen au Sénat. À l’approche de cette échéance, l’appel de l’interfédérale à un renforcement de la mobilisation pour la journée du 14 mai a été entendu. Il faut poursuivre cet effort.

La Vot’action, lancée le 14 mai et pour une semaine, confirmera sans aucun doute la détermination des cheminots. Il est très important que nous soyons les plus nombreux possible à nous exprimer dans le cadre de cette action spécifique. Forte de ce soutien, la CFDT n’entend s’interdire aucune voie d’action dans l’intérêt des cheminots.

C’est pourquoi, fidèle à sa stratégie, la CFDT proposera  pas moins de 42 amendements auprès des différents groupes politiques du Sénat, permettant de préserver nos droits et d’offrir le maximum de garanties aux salariés du Groupe public et de la branche.

Malgré un délai très contraint lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, la CFDT avait déjà porté 20 amendements aux parlementaires. Cette démarche avait permis l’ouverture des premières dispositions protectrices, malheureusement très insuffisantes. En persévérant dans cette action revendicative auprès des sénateurs et du gouvernement, la stratégie de la CFDT est claire : elle n’attendra pas que la loi soit votée pour faire un maximum de propositions afin d’obtenir un maximum de garanties pour les salariés (mise en place du volontariat, droit au transfert avec option de refus, droit au retour à la SNCF, portabilité du statut et des droits, garantie et pérennisation des droits sociaux en vigueur dans le Groupe public ferroviaire).

Nous entrons donc dans une phase décisive et la CFDT est pleinement mobilisée pour agir face à cette réforme qu’elle n’a pas voulue. La CFDT agira sans relâche pour faire entendre ses positions et ses propositions en continuant d’articuler aussi longtemps que nécessaire rapport de force et force de proposition. Nous vous proposons de passer en revue les 42 amendements.

Amendement nº 1
Maintien de la nature juridique d’ÉPIC pour les entités du Groupe public ferroviaire

Cela est nécessaire afin de contrer la transformation inutile et dangereuse des trois ÉPIC en sociétés anonymes.

Amendement nº 2
Maintien d’une activité de transport de marchandises au sein du groupe public unifié

La notion de transport de marchandises a disparu des missions du Groupe entre la loi de 2014 et la réforme. Il s’agit d’éviter une cession de cette activité, tant pour Geodis que pour Fret SNCF, en l’inscrivant dès à présent dans la loi.

Amendement nº 3
Le caractère indissociable et solidaire de la SNCF et de ses filiales au sein d’un groupe public ferroviaire unifié

Cela vise à confirmer l’unité sociale établie en 2014. Le caractère indissociable et solidaire permet d’éviter la cession des nouvelles filiales et d’introduire le principe d’un socle unique de droits sociaux au sein du Groupe et d’un droit à la mobilité avec continuité du contrat de travail dans toutes les entités du Groupe.

Amendement nº 4 
Garantie d’incessibilité des capitaux publics du groupe public unifié

Cela vise à confirmer, en plus de la détention intégrale par l’État, l’impossibilité légale de céder le capital des sociétés du Groupe public unifié.

Amendement nº 5
Objet social défini garantissant la cohésion sociale et la cohérence économique du groupe public ferroviaire unifié au sein du système de transport ferroviaire national

La SNCF – structure de tête – est la clé de voûte de l’unité sociale et de la cohérence économique du Groupe. Le détail de ses missions doit être repris dans un objet défini par la loi, donc non modifiable par les statuts de SNCF. Cela consacre aussi la notion de « société à objet social défini » pour la SNCF.

Amendement nº 6
Le maintien des emplois au statut au sein du groupe public unifié et de ses filiales ferroviaires et la mobilité du personnel au sein du Groupe

Sans cette disposition, les nouvelles structures juridiques du Groupe (Fret SNCF, futures filiales ferroviaires, etc.) ne peuvent pas employer les agents à statut.

Amendement nº 7
Le rattachement des gares à SNCF Réseau sous la forme d’une direction d’activité intégrée

Il s’agit d’éviter la filialisation de Gares & Connexions, tout en lui donnant une forme d’autonomie nécessaire au sein de SNCF Réseau.

Amendement nº 8
Conditions de recours à l’emprunt – SNCF Réseau

Il s’agit d’éviter, par un processus de garantie de l’État, que la transformation de Réseau en SA se paie par un renchérissement des taux d’intérêt quand elle a recours à l’emprunt.

Amendement nº 9
Maintien d’une activité de transport de marchandises au sein du groupe SNCF Mobilités

En complément de l’amendement nº 2, il s’agit cette fois de pérenniser plus précisément cette activité au sein de Mobilités plutôt que seulement au niveau du Groupe.

Amendement nº 10
La continuité du régime d’exonération fiscale de la dotation versée par SNCF à SNCF Réseau 

Il s’agit d’un amendement technique visant à éviter un impact fiscal négatif en raison du changement juridique d’entreprise. Aujourd’hui, le dividende de Mobilités reversé à Réseau est exonéré de charges fiscales.

Amendement nº 11
La représentation du personnel unifiée au sein du groupe public ferroviaire unifié

Il s’agit de reprendre l’organisation d’une représentation du personnel exactement comme au sein d’une entreprise unique – et comme dans l’actuel Groupe public ferroviaire –, mais en tenant compte du nouveau périmètre établi par la loi et du risque des futures filialisations.

Amendement nº 12
La négociation des accords collectifs au niveau du groupe public ferroviaire en vue d’un socle substantiel de droits communs identiques et l’application d’un principe de subsidiarité

Comme cela a été posé en 2014, les droits des cheminots doivent être identiques au sein du Groupe, sauf adaptations nécessaires prévues par un accord-cadre. Il s’agit de contrer la volonté de la direction de faire du droit social sur mesure partout et de préserver l’unité sociale du Groupe.

Amendement nº 13
Continuité des IRP et de la représentativité syndicale dans le groupe public ferroviaire unifié après le 1er janvier 2020

Il s’agit d’assurer que les institutions représentatives du personnel, issues des élections de novembre 2018, ne tombent pas avec les changements juridiques prévus au 1er janvier 2020.

Amendement nº 14
Composition des organes de gouvernance des entités du GPF : pour une représentation des parties prenantes et constituantes

Cet amendement fixe la composition des Conseils d’administration et de surveillance en assurant une représentation identique des administrateurs-représentants des salariés. Il fixe aussi une représentation systématique des clients et usagers.

Amendement nº 15
La péréquation d’aménagement du territoire entre les segments du service TGV

Il s’agit d’un amendement technique visant à assurer le financement des segments non rentables du TGV par une plus forte tarification des segments rentables.

Amendement nº 16
L’obligation d’assurer des dessertes d’aménagement du territoire liées à l’octroi des dessertes sur des segments rentables du service TGV

Cela vise à éviter que les nouveaux opérateurs entrants « captent » une partie des marges des segments rentables sans assurer les dessertes non rentables qui resteraient à la charge de la SNCF. Il y aurait ainsi la création d’une obligation d’achat lié aux sillons sur les dessertes non rentables.

Amendement nº 17
La transposition en droit national des conditions d’attribution directe en raison des moyens des autorités organisatrices des transports

Pour maximiser le cadre des exceptions prévues par le 4e paquet ferroviaire sur le recours obligatoire à la concurrence, certaines régions ne veulent pas y faire appel. Il s’agit de leur donner plus de possibilités de confirmer la SNCF dans son rôle d’opérateur public.

Amendement nº 18
La création d’un institut public de la donnée afin de garantir un accès équitable et durable

C’est un amendement technique pour permettre d’analyser sur les bases de données objectives le bilan des ouvertures à la concurrence. Il s’agit aussi de réguler la confidentialité de certaines données couvertes par le secret industriel et commercial.

Amendement nº 19
Garantie de continuité du contrat dans la branche ferroviaire en cas de transfert

Il s’agit d’interdire les manœuvres d’entreprises ferroviaires privées qui viseraient à réaffecter certains métiers dans des établissements distincts dépendant d’une autre branche, donc d’une autre CCN. Cela est très important, car le maintien des salariés dans la branche ferroviaire est la garantie de la portabilité des droits introduite par l’Assemblée nationale.

Amendement nº 20
Une clarification sur l’exclusion des activités de maintenance

Notre objectif est d’exclure toute la maintenance de l’ouverture à la concurrence et pas seulement la maintenance lourde.

Amendement nº 21
La détermination du contenu des clauses sociales à intégrer aux contrats de service public (partiellement retenu par l’Assemblée nationale en première lecture)

Sur la base d’un amendement CFDT, l’Assemblée nationale a posé le principe selon lequel les cahiers des charges des appels d’offres comporteraient des clauses sociales. Il s’agit de préciser quel devrait être leur contenu : engagements sur l’emploi, sur les droits sociaux, etc.

Amendement nº 22
La mise en place du volontariat dans le cadre des transferts

Il s’agit d’assurer que tous les transferts se fassent sur la base du libre choix du salarié, donc pas de transfert obligatoire. Le volontariat doit cependant être encadré pour éviter un « mercato » : c’est ce que propose cet amendement CFDT.

Amendement nº 23
La hiérarchie des normes dans la branche

Cet amendement propose de rétablir une hiérarchie des normes dans la branche sur tous les sujets, par dérogation au Code du travail, en raison des spécificités du ferroviaire.

Amendement nº 24
L’anticipation et l’extension d’un volontariat encadré en vue des transferts d’activité

Dans la continuité de l’amendement nº 22, il s’agit d’assurer que tous les transferts se fassent sur la base d’un libre choix du salarié.

Amendement nº 25
Le droit au transfert avec option de refus du salarié

Cet amendement précise que le refus de transfert du salarié oblige son reclassement au sein de son entreprise d’origine et pas le licenciement.

Amendement nº 26
La survivance deS droits individuels en l’absence d’accord de substitution

Il s’agit de poser un filet de protection. En cas d’échec de la renégociation d’accords dans les 15 mois, les salariés conservent au moins tous les droits individuels tant que dure leur contrat de travail. Cela incite à trouver des accords positifs.

Amendement nº 27
Différé du délai de survivance des accords après dénonciation suivant la réalisation d’élections professionnelles permettant la mesure de la représentativité

Cet amendement vise à faire courir le délai de 15 mois à compter du résultat des élections dans l’entreprise repreneuse afin de permettre la négociation d’accords sur une vraie base de représentativité.

Amendement nº 28
La portabilité du statut pour les salariés transférés et la suspension d’application pendant la durée du transfert

Il vise à maintenir au statut les salariés transférés, avec suspension de l’application effective de certains droits qui y sont liés plutôt que de les transférer sous contrat de droit privé avec certains droits hérités du statut.

Amendement nº 29
La portabilité du droit aux allocations familiales supplémentaires

C’est un point important non traité dans l’actuel projet de loi puisque les « allocations » ne sont pas incluses dans la rémunération de référence prise en compte.

Amendement nº 30
Extension de la portabilité de certains droits au sein de la branche à tous les salariés issus du Groupe public ferroviaire

Cet amendement vise à confirmer l’extension de la portabilité des droits pour les salariés du Groupe public ferroviaire issus de Mobilités, pas seulement ceux du cadre permanent, mais aussi les contractuels. Ce sujet a été partiellement traité par l’Assemblée nationale en première lecture, mais ne concerne pour le moment que les cheminots actuellement au statut. La CFDT demande son extension également aux cheminots contractuels.

Amendement nº 31
La garantie de l’emploi et le droit au retour

Il consacre un droit au retour dans le GPF en cas de défaillance du repreneur ou de restriction du service ayant un impact sur l’emploi.

Amendement nº 32
Reprise de l’ancienneté en cas de mobilité dans la branche ferroviaire

Il pose le principe d’une ancienneté universelle dans la branche ferroviaire : l’ancienneté dans la branche est reprise pour l’application de tous les droits afférents dans l’entreprise.

Amendement nº 33
La continuité des contrats de travail au sein du Groupe public ferroviaire en cas de filialisation par SNCF Mobilités d’une activité conventionnée

Pour éviter le dumping social interne, en cas de filialisation SNCF à la demande d’une autorité organisatrice, les salariés seront mis à la disposition de la filiale et conserveront ainsi tous leurs droits.

Amendement nº 34
La continuité des droits dans le régime spécial de sécurité sociale

Il vise à maintenir le bénéfice du régime de sécurité sociale de la CPRP en cas de transfert, sans préjudice de l’application de droits nouveaux (mutuelle, prévoyance, etc.).

Amendement nº 35
L’institution d’un système de protection sociale de branche

Il élargit à tous les salariés de la branche le régime de sécurité sociale de la CPRP et donne la possibilité à la CPRP de répondre à des appels d’offres sur la complémentaire santé et la prévoyance. Il s’agit de créer un nouveau système de protection sociale à deux étages, ambitieux et pérenne, sur la base du régime spécial des cheminots.

Amendement nº 36
La sécurisation des parcours et la solidarité de branche

Il crée un volet supplémentaire obligatoire à la CCN du ferroviaire. La négociation de ce volet au sein de la branche visera à sécuriser l’emploi et les parcours professionnels interentreprise (priorité de réembauche en cas de plan social, bourse à l’emploi de branche, etc.).

Amendement nº 37
La négociation en amont de la définition du marché de délégation de service public

Il fixe un processus obligatoire de concertation entre les autorités organisatrices des transports et les organisations syndicales, puis un processus de négociation des clauses sociales des marchés.

Amendement nº 38
L’obligation de recours à la SUGE

Il s’agit de garantir un haut niveau de sûreté dans les emprises ferroviaires en obligeant les nouveaux opérateurs à recourir à la SUGE et non pas à des sociétés privées. Cet amendement consolide la pérennité de la SUGE.

Amendement nº 39
La garantie du maintien de la propriété des gares au sein du Groupe public ferroviaire

Il consacre la nature publique et incessible des biens immobiliers liés aux gares.

Amendement nº 40
L’adaptation et l’extension du champ d’application de la CCN de la branche ferroviaire

Il vise à faire passer par la loi l’extension du champ à la restauration ferroviaire et à la manutention ferroviaire au bénéfice des salariés de ces secteurs.

Amendement nº 41
L’évaluation prévisionnelle de la contribution de la politique globale à l’atteinte des objectifs fixés par la loi de transition énergétique

Il pose le principe d’une évaluation de cette réforme au regard des objectifs que la France s’est fixés en matière de transition énergétique, le rôle dévolu au ferroviaire en matière de développement durable étant relativement absent.

Amendement nº 42
La distinction de la procédure d’habilitation et de la procédure législative ordinaire

Cet amendement prend la communication du gouvernement au pied de la lettre. Comment ? Avec le remplacement progressif des ordonnances par une loi « ordinaire ». Cela vise à mettre fin à une méthode de réforme qui confisque les débats démocratiques. Tous les sujets de fond sur lesquels une disposition d’ordonnance est proposée doivent faire l’objet de dispositions légales ordinaires complètes.

Le calendrier

14 mai : début de la consultation Vot’action auprès des cheminots

16 mai : audition de la ministre des Transports au Sénat et présentation des amendements soutenus par le gouvernement

18 mai : décision du TGI sur le décompte des jours de grève et paiement des jours de repos

21 mai : résultat de la consultation des cheminots par le Vot’action

29 mai : début de l’examen du projet de loi au Sénat

5 juin : vote solennel des sénateurs sur le projet de loi de la réforme

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NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

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NEUVIÈME VAGUE DE GRÈVES SNCF

Les 13 et 14 mai 2018

Face à la fermeté du gouvernement, la CFDT appelle tous les cheminots à durcir les mouvements

Reçues le 7 mai par le Premier ministre, les organisations syndicales ont appris que le gouvernement ne reviendra pas sur les trois éléments clés sur lesquels l’Assemblée nationale a tranché le 11 avril dernier, à savoir l’ouverture à la concurrence, la fin de l’embauche des cheminots au statut et la transformation de la SNCF en société anonyme. La mobilisation continue.

Le 14 mai, zéro trains & zéro chantiers

Réunies au siège de la CFDT Cheminots le 25 avril, les organisations syndicales ont annoncé un appel à la cessation du travail le 14 mai en cas d’échec des discussions avec le Premier ministre.

La CFDT Cheminots maintient sa position ferme

Elle demande à tous les agents de participer massivement à cette journée sans cheminots, sans trains et sans chantiers, afin de montrer ce que pourrait être la mobilité sans la SNCF. Notre succès commun passera par la réussite de cette journée d’action, en affichant un taux de grévistes jamais égalé. Aucun cheminot ne doit manquer à cet appel.

Battons-nous pour un cadre social de haut niveau

Seul un pacte social bien négocié nous permettra d’obtenir la garantie de l’emploi au sein de toute la branche ferroviaire. La CFDT exige que le sac à dos social, l’une des mesures phares proposées au gouvernement, s’applique également aux cheminots contractuels. Si ce nouveau pacte s’avérait mieux que l’actuel statut, la CFDT demande que les agents puissent l’intégrer s’ils le souhaitent.

Pour la CFDT, cette rencontre n’a pas été en mesure de nous rassurer sur la suite que le gouvernement envisage de donner aux revendications légitimes des organisations syndicales. Même sur les trois sujets essentiels sur lesquels le gouvernement ferme visiblement les discussions, les négociations sont encore possibles, car les décrets ne sont pas parus. Pour cette raison, la mobilisation des cheminots doit s’amplifier. Ne nous résignons pas !

La CFDT entend aller jusqu’au bout

« Il n’est pas question de lever la mobilisation. On continue », a affirmé Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots. Seule organisation syndicale à apporter des propositions concrètes et atteignables visant à améliorer les conditions dans lesquelles la réforme de la SNCF se fera, la CFDT entend continuer dans son mode d’action : « propositions et mobilisation, mobilisation et propositions », déclarait Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération CFDT à la sortie de la réunion.

La CFDT déposera une quarantaine d’amendements au Sénat, notamment sur la reprise de la dette par l’État et sur les conditions sociales des cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

L’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT se réunira le 9 mai pour continuer les débats.

La CFDT Cheminots et le Syndicat national FGAAC-CFDT appellent les cheminots à s’inscrire dans le neuvième préavis de grève de l’interfédérale CGT-UNSA-CFDT qui commencera samedi 12 mai à 20h00 et durera jusqu’au mardi 15 mai à 7h55. Tous les agents des trois ÉPIC sont couverts par ces préavis de grève, y compris ceux appelés à les remplacer.

Je visionne la déclaration de Laurent Berger à la suite de la rencontre avec le Premier ministre en cliquant ici

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