NOS TRACTS
Déploiement de SOLAR en gares et RCAD: DCI déposée
Après le lancement laborieux de SNCF Connect, les vendeurs et télévendeurs essuient depuis plusieurs mois les plâtres du déploiement de Solar face à une clientèle de plus en plus irritée ! Alors même que les gestes métier et le dialogue clients sont parfaitement maitrisés, Solar les modifie en profondeur. Dès la période de test, la CFDT Cheminots alertait sur les problématiques liées aux dysfonctionnements, à la qualité de la formation et au niveau d’emploi.
Contraints par la double utilisation des outils de vente, et mal accompagnés par la SNCF, les agents encaissent difficilement de jongler entre Mosaïque et Solar en traitant la vente d’un côté (quand elle est possible) et l’après-vente de l’autre.
Coté RCAD, les agents sont objectivés sur le temps de traitement. S’agissant de formation, il leur est demandé de trouver eux-mêmes des solutions de contournements ! UN CLIENT = UN CONTOURNEMENT !
Quant aux clients ils en pâtissent aussi, le temps d’attente en gares et au téléphone explose une fois encore !
LA CONSÉQUENCE ÉVIDENTE POUR LES AGENTS ÉTANT LA MONTÉE DES AGRESSIONS !
Le mal être de la filière est grandissant, Il est urgent de reconnaitre l’expertise précieuse à l’entreprise des agents exerçant les métiers de la vente en gares et à distance et de les valoriser.
PUISQUE LA DIRECTION SOUHAITE ALLER TOUJOURS PLUS VITE DANS LE DÉPLOIEMENT SANS PRENDRE LA PEINE D’ÉCOUTER SES AGENTS, LA CFDT DÉPOSE UNE DCI.
Augmentation des effectifs de vente en gares et RCAD, renforcement de la formation et des formateurs
Reconnaissance de la polycompétence en gares et RCAD
Arrêt des enquêtes clients tant que SOLAR ne sera pas opérationnel
Mesure des temps d’attente clients en gares et RCAD
Reconnaissance de la pénibilité liée au déploiement de Solar
Arrêt de critères liés au temps de traitement aux RCAD (PEPS)
Augmentation du temps de pause dans les journées de service
Temps de PS et FS supplémentaires (logiciels, Inwebo…)
Majoration de la prime de travail pour les statutaires et équivalence stricte pour les contractuels